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Commentaires fermés sur BUTTERFLY BULLDOZER au Brin de Zinc
Mercredi 28 mai 2025 à Barberaz (73)
Ce soir, c’est un groupe de Post Punk, Psyché nantais, les BUTTERFLY BULLDOZER qui, au cours de leur tournée et avant de descendre sur Marseille, font un stop au Brin de Zinc. Comme je suis curieux, je me dis que ça peut valoir le coup d’aller les découvrir.
BUTTERFLY BULLDOZER au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Dès le début du concert, toutes les lumières sont rouges. Je me dis que c’est pour faire un style en début de show mais non, on va avoir droit à cet éclairage tout le long du set. Je suis content de ne pas faire de photos ce soir, moi. Bonne chance, Bérénice !
Musicalement, ça sonne limite Prog’ des années 80 avec des sons étranges venus d’ailleurs. Si je devais donner des références, ce serait : DEVO, les SPARKS, YELLOW. On a des sons électroniques aussi. En tout cas, j’ai direct tout le ressenti de cette musique bien particulière des 80.
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Certains diront que c’est dansant. Oui, effectivement, mais attention, ici ce n’est pas de la boîte à rythme, on a affaire à une musique et des sons recherchés. Bon, recherché mais assez bizarre quand même.
Musicalement, les deux premiers morceaux sonnent bien DEVO et je suis épaté par le bassiste qui envoie grave la sauce.
BUTTERFLY BULLDOZER au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Je trouve que lorsque le chanteur change de timbre, ça sonne TALKING HEADS. J’ai pu en discuter avec lui après le concert et il m’a dit qu’on lui avait déjà fait la même réflexion et que, du coup, il avait retrouvé ce groupe dans les disques de son père et qu’il avait écouté alors qu’il ne connaissait pas du tout avant (pas étonnant vu que BUTTERFLY BULLDOZER est un groupe dont les membres sont relativement jeunes).
Un morceau me frappe particulièrement car il sonne très ZAPPA et, comme les morceaux du Monsieur, c’est un titre complètement barré. En tout cas, le gratteux a indéniablement un son bien ZAPPA mais là encore, pas sur tous les morceaux. C’est marrant de voir ces jeunes nous jouer une musique qu’ils n’ont pas connue sur les scène live, un peu comme s’ils étaient tombés dans le chaudron magique pour nous refaire du neuf. Et puis tout le monde dans le groupe bidouille des trucs électroniques et j’avoue que perso je n’y connais strictement rien en boîtiers.
BUTTERFLY BULLDOZER au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Ils nous font entendre de nouveaux titres et on peut dire qu’on est des super privilégiés vu que ce nouvel EP ne sortira qu’en 2026.
En tout cas, même si l’affluence n’a pas été au rendez-vous ce soir, j’ai bien aimé ce groupe. Les BUTTERFLY BULLDOZER ont joué le jeu comme si on était mille en nous offrant un bon concert et une chose est sûre, c’est que je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement !
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Commentaires fermés sur THE COMMONERS au Brin de Zinc
Mardi 20 mai 2025 à Barberaz (73)
Ce soir, je retourne dans mon antre préféré, le Brin de Zinc, accompagné de mon copain Steve*74 qui va faire le photographe. Etant plus scribe que portraitiste, cela m’arrange bien. C’est donc, une fois de plus, en duo que nous partons en direction de la Savoie voisine. Mais qu’allons-nous donc voir ?
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Eh bien, un groupe de Canadiens venu tout droit de Toronto qui fait dans le Blues Rock mélangé avec du Classic Rock. Un Roots/Rock dont le son provient du ventre d’un tonneau de whisky, comme ils l’indiquent sur leur site. Ce groupe s’appelle THE COMMONERS.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
Avant de partir, nous passons prendre un copain sur la route, parce que plus on est de fous… vous connaissez la suite. Le temps est relativement instable, alternant averses et beau temps, comme si les giboulées de mars avaient décidé de faire du rab. Evidemment, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous rendre à Barberaz.
Une fois arrivé sur place, le parking est déjà plein. Cela veut dire que soit nous sommes un peu trop en avance, soit que le concert est plein. Malheureusement, ou heureusement, suivant comment on se place, c’est la deuxième option qui se dévoile devant nous. Malheureusement pour le BDZ qui ne remplit pas tout de suite et heureusement pour nous car on peut se déplacer librement.
Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, la salle se peuple petit à petit. Même si ce n’est pas complet, il y a quand même du monde et on en profite pour discuter avec les copains qui arrivent au fur et à mesure. “C’est un trio, un quatuor ? Ils sont combien les COMMONERS ?”, se demandent quelques spectateurs. Évidemment, j’ai fait mon travail et j’explique aux non-initiés que c’est un quintette composé de Ben SPILLER à la basse, d’Adam CANNON à la batterie, de Miles EVANS BRANAUGH au clavier, de Ross HAYES CITRULLO à la guitare lead et de Chris MEDHURST au chant et à la guitare rythmique.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
On papote, on papote mais c’est bien gentil tout ça, il est déjà 21 heures quand même ! On commence à s’impatienter. Bon, ça ne devrait pas tarder.
D’un seul coup, je vois cinq moustachus bizarres, qui ressemblent fortement aux membres du groupe, traverser le BDZ. C’est cool, ils vont monter sur scène. Sauf que non pas encore. Va falloir attendre encore un bon quart d’heure, avant que les Canadiens ne montent sur les planches. Patience et longueur de temps… comme le disait Jean de La Fontaine. Un quart d’heure plus tard, donc, une intro acoustique retentit dans le Brin de Zinc après l’extinction des lumières. Ce sont les musiciens qui montent sur scène.
Et c’est avec “Shake You Off” tiré de leur récent LP “Restless” sorti l’an passé que les Roturiers (THE COMMONERS traduit en français) font monter la température. Dès le début, Chris le chanteur aux phalanges tatouées – HARD sur la main gauche et LOVE sur l’autre main – nous embarque direct avec son incroyable timbre de voix dans l’univers exceptionnel des Canadiens. Le morceau “Who Are You ? » confirme que nous allons passer une très bonne soirée et qu’avec THE COMMONERS nous n’allons pas avoir du Rock sans saveur.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
Alors que l’on pourrait penser que, comme régulièrement chez les bassistes de Blues, Ben serait en retrait, ce dernier, non content de prendre aussi le chant, bouge dans tous les sens, arpente la scène de long en large et s’éclate, tout comme ses copains, Chris et Ross, qui se retrouvent dos à dos. « Quels sont ceux qui sont venus pour les COMMONERS, ce soir », nous demande Chris. « Et combien sont déjà venus en 2022 ? ». A voir les mains levées, il devait y avoir du monde. Malheureusement, nous n’y étions pas et maintenant je commence un peu à le regretter.
« Too Much » et « Gone Without Warning » continuent de nous offrir une grosse dose de swing venu du sud. C’est à un véritable tourbillon de riffs énergiques, pimentés de voix mélodieuses et de luxueuses harmonies que nous avons droit avec ses superbes morceaux.
Ben continue de virevolter tout en faisant les chœurs tout comme Adam et Miles. J’adore. « Hier, nous étions en Allemagne et nous n’avons pas pu faire ce titre. Alors nous allons vous jouer ce morceau pour la première fois », nous dit Chris avant d’entamer « Black Gold », un inédit, qui commence doucement comme une ballade avant de rentrer dedans au refrain. Il me fait penser à un « Black Hole Sun » de SOUNDGARDEN mais en version Southern Rock.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
Le titre achevé Chris prend une guitare et nous démontre qu’il n’est pas qu’un simple chanteur, mais aussi un excellent guitariste durant « Body and Soul », une superbe ballade bien soul. « Merci ! », nous dit le chanteur dans un français américanisé. Il reprend en anglais : « Ce soir, nous sommes loin de chez nous. Nous sommes loin de nos familles et nous pensons à eux, mais ce soir nous avons trouvé une nouvelle famille. Ce soir, vous êtes notre famille ! », déclame-t-il en prenant une guitare acoustique sous les approbations du public.
Le groupe joue coup sur coup deux autres ballades, « Restless » et « See You Again » de leur récent LP de 2024, le bien nommé « Restless ». « Merci beaucoup », nous redit Chris à la fin des morceaux – et toujours en français, s’il vous plaît.
Les Roturiers entament une nouvelle fois un tout nouveau titre « Ghost on the Highway ». Totalement inédit et beaucoup plus Rock que le précédent, il nous fait hurler à tue-tête et taper du pied. Tout bonnement incroyable ! Ross avec ses différents bottleneck va se frotter au plus près du public pendant que Ben continue de virevolter et Chris de faire chavirer les cœurs avec son fabuleux chant. Même si Adam et Miles sont en retrait, ils sont les fondations du groupe et permettent aux trois protagonistes de devant de faire le show.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
Sur scène, il n’y a pas de set list. Tous les titres défilent au fur et à mesure sur les pédales. Heureusement que j’ai de bons yeux. Et l’on continue avec « Runnin’ Blind » qui débute par un court solo de batterie d’Adam qui fait frapper des mains le public. Ce morceau est suivi de « Hangin on Again » tiré de « Find A Better Way ».
« We gonna have one more song for you… », nous dit Chris en prenant le temps de remercier tout le staff et le public en expliquant que celui-ci a permis à son rêve de se réaliser. Et c’est avec « Devil Teasin’ Me » tiré, une nouvelle fois, du LP « Restless », un morceau dynamique et rythmé, que ce clos ce show. Un titre idéal pour finir un set, et qui se termine sur un solo de batterie. Après avoir salué tout le monde, le groupe quitte la scène. Evidemment, le public du BDZ en reveut encore et manifeste son envie d’en avoir plus. Ben oui, quoi ! Quand y’en a plus, on en veut encore. Les COMMONERS ne se font pas prier longtemps pour remonter sur les planches. « You want one more ? », demande le chanteur ? « Shake you off ! Faut jouer Shake you off ! », demande notre Ced LeMagic. « Nous l’avons déjà jouée », lui rétorque Chris en souriant. C’est donc avec « Fill my Cup » que le groupe reprend de plus belle en enchaînant avec « Find a Better Way », tous les deux sortis tout droit de leur second album « Find a Better Way ».
Au bout d’une bonne heure et demie et après nous avoir mis la tête à l’envers avec leurs sonorités claires et leurs mélodies fougueuses, c’est la fin du set. « Nous nous retrouvons dehors pour nous rafraîchir et discuter avec vous », nous annonce le chanteur avant de descendre de scène.
THE COMMONERS au Brin de Zinc
Le groupe tout entier traverse de nouveau le Brin de Zinc, mais cette fois-ci dans l’autre sens, tout en serrant des mains au passage et va s’attabler dehors autour d’une bière pendant que leur stand merch’ se fait dévaliser. Une fois dehors, les COMMONERS se prêtent volontiers aux diverses photos de groupes, signatures et discussions approfondies de musique. Pour nous, le temps passe et il est l’heure de rentrer, le lendemain faut bosser. Nous prenons donc congé des Roturiers et leur disons à la revoyure.
Un grand merci à Thomas pour cette nouvelle aventure et à très bientôt.
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Commentaires fermés sur MARCO MENDOZA au Brin de Zinc
Lundi 19 mai 2025 à Barberaz (73)
Retour dans mon antre favori : le Brin de Zinc. Et pas pour n’importe qui mais pour le concert du bassiste californien MARCO MENDOZA qui revient en ces lieux pour la quatrième fois. Eh oui, quand on aime, on ne compte pas (et idem pour moi !).
Pourtant, cette date, contrairement à toute attente, ne remplit pas le BDZ ce soir. A vue de nez, on est moins de 100. Je suis un peu surpris… d’autant plus quand on connaît le CV impressionnant du Monsieur qui a joué avec des groupes comme WHITESNAKE, BLUE MURDER, THIN LIZZY, BLACK STAR RIDER, LYNCH MOB, JOURNEY ou encore THE DEAD DAISIES.
Pas de temps mort, la soirée débute par un tribute band à THIN LIZZY. Il semble que ce sont des amis de MARCO MENDOZA. C’est un set très satisfaisant mais je n’en dirais pas plus, vu que ce n’est pas un groupe de compos.
MARCO MENDOZA au Brin de Zinc – CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD
Dès que MARCO MENDOZA apparaît, on voit qu’il est toujours aussi à l’aise sur scène, quelle que soit la taille de la salle. Pour l’avoir vu en grande config’, je vous affirme qu’il reste identique face à son public.
Comme d’habitude, il nous offre un répertoire très varié qui couvre pas mal de styles et mélange ses albums et ceux des autres. On va du Hard Rock au Heavy, au Groove latino, mais on a aussi des côtés jazzy et un peu Blues. Bref, MARCO MENDOZA, c’est la fusion d’un peu tout ça et il n’y a, je pense, pas grand-chose qu’il ne sache jouer. Même si la basse est très présente, j’apprécie aussi sa voix. Je cherche la setlist des yeux mais j’avais oublié un petit détail : MARCO n’en a jamais car il enchaîne les morceaux à l’inspi. C’est un artiste qui joue sa musique sans prise de tête.
MARCO MENDOZA au Brin de Zinc – CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD
Je suis super content d’entendre une nouvelle fois les reprises de : « Hey Baby » de TED NUGENT et « Mexico » des DEAD DAISIES mais il y a toutefois un problème : le son n’est pas très bon (contrairement à d’habitude) et la guitare et la basse sont réglées trop fort. Je dois même de suite mettre mes bouchons d’oreilles, ce que je ne fais que rarement et même avec cela, je dois reculer. Quand MARCO envoie la sauce, il ne le fait pas qu’à moitié !
Ce que j’aime chez ce musicien c’est qu’en live c’est en général très dynamique (même si ce soir on est un peu en-dessous de ce qu’il nous a produit les années précédentes). Il semble content d’être là et il nous le fait savoir : « Le Brin de Zinc, c’est la meilleure salle ! », nous dit-il… Et on est bien d’accord. « Je suis content d’être là, mes copains les Français… ». Le souci avec MARCO, c’est qu’il parle beaucoup mais alors vraiment beaucoup ! Mais bon, on voit qu’il est vraiment heureux d’être là et donc on lui pardonne. L’ambiance est sympa, même si ce n’est pas la folie des grands soirs.
MARCO MENDOZA au Brin de Zinc – CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD
Au milieu de titres au groove implacable et à la technicité sans défaut, Marco continue sur sa lancée et nous fait pas mal la pub de son stand merch’. Il explique que ce merch’ le fait vivre lui et sa famille, de même que les autres musiciens qui l’accompagnent. Bon, on va y aller faire un tour alors !
C’est déjà la fin du set, et même si le public s’est un peu éclairci, et que le son est toujours trop fort (je me suis réfugié au niveau de la sono), on est heureux de reprendre en chœur avec lui « Chinatown » et « Are You Ready ? » de THIN LIZZY, morceaux pour lesquels il fait monter un des guitaristes du tribute band précédent.
Et voilà le concert est terminé, je peux retirer mes bouchons d’oreilles. Alors oui, j’ai préféré les dates des années précédentes mais MARCO MENDOZA reste un très bon musicien et, même si c’est quand même moins percutant quand il est seul, il a toute sa place dans le paysage musical et surtout dans un groupe de renommée internationale.
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Commentaires fermés sur AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
Vendredi 16 Mai 2025 à Barberaz (73)
« Euh, chérie, j’ai une idée de cadeau pour l’anniversaire de notre fille… ». « Ah oui, quoi ? ». « Un concert à Chambéry !! ». « Mais tu n’as aucune honte, père indigne ! Un concert pour son anniversaire… au fait, c’est quoi ce concert ? ». « AMON SETHIS avec en première partie tes copains de TARCHON FIST. Et c’est au Brin de Zinc… ».
Report by TI RICKOU – Photos : L’ALIEN
« Ah ? Bon en même temps, ce n’est pas tout à fait le même jour que son anniv’… En plus, c’est vrai que ça lui ferait du bien de parler un peu italien… Et ça nous fera un week-end… Et puis, il y a trop longtemps qu’on n’est pas allés au BDZ ! ».
Donc pas si pourrie que ça, mon idée, vous ne trouvez pas ? Allez, go to Chambéry ! Je suis tellement pressé qu’on arrive en milieu d’aprèm. Le temps de se balader dans le centre-ville et d’aller tester un resto japonais avec les plats qui circulent sur des plateaux roulants, histoire de reprendre des forces, et go pour le Brin de Zinc qui n’est qu’à quelques minutes de voiture… enfin si on ne se perd pas !
Il y a plus de 6 ans que je ne suis pas retourné là-bas et que je n’avais pas revu Thomas, le boss du lieu. Sans parler qu’il y a plein de copains aussi que je ne voyais qu’au Brin de Zinc.
Dès que je me gare, je vois que Seb 747 et Steve*74 sont en train de négocier des CDs au patron de Steel Shark Records. Euh, pas touche au Heavy espagnol, c’est réservé ! Bref, je ne suis pas encore entré dans la salle que j’ai déjà dépensé de l’argent. Je suis trop fort, moi… à moins que je n’ai été rattrapé par le syndrome Hi’ Twist.
Devant la porte, il y a Julien, le chanteur et leader d’AMON SETHIS ainsi qu’une partie des TARCHON FIST. Grosses retrouvailles et papotage. En plus, Cédric LeMagic, Bérénice Fléchard et Nath sont là eux-aussi ! WTR MAG’ est carrément en force ce soir ! J’arrive enfin à aller dire bonjour à Thomas. Putain, oui, 6 ans ! Bon, Seb, Steve, Nath, Cédric et Bérénice ont pris le relais pour les reports ici, mais le Brin de Zinc et son équipe me manquaient grave.
Allez, ça ne va pas tarder à commencer. Euh chérie, tu papoteras tout à l’heure avec tes TARCHON. Oui, je sais, tu es trop contente de les revoir, mais là ils doivent monter sur scène !
TARCHON FIST au Brin de Zinc
Et c’est parti pour revoir les copains de TARCHON FIST en live ! Après toutes ces années, je peux vous dire qu’on est aux taquets ! Même s’il est encore tôt, la salle est assez bien remplie pour les accueillir. Et d’entrée de jeu, on voit qu’ils sont mega heureux d’être là et de jouer à nouveau en France. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils nous viennent de Bologne et leur dernier album est sorti en avril 2023 sous le nom de « The Flame Still Burns ». Le groupe est composé de Mirco « Ramon » RAMONDO au chant, Luciano « Lvcio » TATTINI (ex-RAIN) à la guitare, de Marco « Wallace » PAZZINI à la basse et de Sergio « Rix » RIZZO à la seconde guitare. Pour la batterie, c’est plus compliqué car leur batteur a quitté le groupe, qu’ils en ont trouvé un nouveau mais que ce soir, il est remplacé au pied levé. Bref, de quoi s’emmêler les doigts dans la pasta.
Mirco nous parle en français et nous demande de le pardonner parce que ça fait pas mal de temps qu’il n’a pas pratiqué notre langue. Pas grave Mirco, nous ce qu’on veut c’est se prendre votre putain de Heavy Metal mega addictif en plein entre les deux oreilles.
TARCHON FIST au Brin de Zinc
Et ça commence fort ! J’avais presque oublié cette putain de voix magique qu’a Mirco… Je découvre en live plein de morceaux car j’ai un gros trou dans leur discographie. Et waouh, les morceaux que je ne connais pas sont top et en plus, en live, ça dépote sévère. Ce groupe est toujours une machine de guerre en concert. Ils sont aux taquets. Mirco veut que le public réagisse plus – c’est vrai que les TARCHON FIST tournent beaucoup en Allemagne où ils ont une certaine renommée – et il vient nous chercher en vrai showman qu’il est.
Le son est bon et les light aussi. On a tout pour faire un set réussi, d’autant plus que le public qui s’est bien renforcé depuis le démarrage est scotché devant la scène. Les TARCHON nous servent une set list bien pensée qui est un bon best of de leurs albums. Le groupe bouge toujours pas mal sur scène et nous fait régulièrement des signes, des tirages de langue. Ce sont tous des showmen et la scène, ils la font vivre. Bref, c’est du bonheur en barre !
TARCHON FIST au Brin de Zinc
Quand leur temps de set est écoulé, nous on ne veut pas que ça s’arrête et on en réclame plus. Mirco demande s’ils peuvent en faire une dernière et ils entament un cover puissant du « Run to the Hills » de MAIDEN. Surprise, Julien d’AMON SETHIS les rejoint sur scène pour chanter avec eux. Voilà, une reprise sans prise de tête, juste histoire de partager un moment avec le Brin de Zinc. Ouah, quelle baffe !
Le set fini, je fonce sur le stand merch’ pour acheter les albums que je n’ai pas et un ou deux t-shirts question de les assortir à mes CDs. On repapote, évidement, on se fait des photos. Ca tombe bien, on a un peu de temps avant qu’AMON SETHIS ne monte sur scène. Mais, avec tous les gens que je suis heureux de revoir ou de voir enfin en vrai et pas par écran interposé, le temps passe à la vitesse d’une mamie en ski sur une piste noire.
AMON SETHIS au Brin de Zinc
Allez retour dans la salle, lumières éteintes pour l’arrivée du chanteur d’AMON SETHIS qui porte un masque et des banderilles enflammées. D’entrée de jeu, le groupe nous montre qu’il est là pour faire le show et qu’ils sont à fond pour ce concert qui est aussi la release party de leur nouvel album, « Dawn of an Apocalyptic World ».
Je suis très content de les revoir en live car ça fait là-aussi très longtemps que je ne les avais pas revus sur scène. Je trouve que le groupe a pris de la maturité, que ce soit scéniquement ou musicalement. Julien TOURNOUD s’est encore amélioré et on sent qu’il a beaucoup travaillé. Sa voix est totalement raccord. Elle est chaude, puissante et envoûtante.
AMON SETHIS au Brin de Zinc
Les morceaux nous font voyager au temps de l’Egypte ancienne et des Pharaons et la mise en scène est bien pensée. Là aussi, on a un spectacle vivant et on ne s’ennuie pas. En plus, tous les musiciens sont mega efficaces. Quelle partie rythmique ! La batterie, la basse, la guitare, tout conforte un ensemble très solide. J’aime ce groupe car ils ont un univers bien à eux et, encore une fois, ils nous font une mega prestation ; prestation possible grâce au son et aux lights (merci Thomas pour l’investissement !).
Les nouveaux morceaux passent très, très bien l’épreuve du live. AMON SETHIS nous délivre un très bon set. C’est vraiment une bonne release party qui confirme leur victoire au tremplin du Plane ‘R Fest et leur place dans ce fest. Je suis vraiment content d’avoir pu venir, moi !
AMON SETHIS au Brin de Zinc
Nouveau petit tour au stand merch’ où évidement je papote un peu. Je profite d’être là pour faire le point sur les concerts et festivals à venir avec les reporters et photographes de WTR Mag’ présents. Bon, tout le monde a l’air d’aimer le nouveau nom du webzine, son nouveau logo, etc. C’est cool.
Il est maintenant l’heure de faire la tournée des au revoirs. Non, on n’attendra pas à nouveau 6 ans pour revenir au BDZ, et non on n’attendra pas non plus des années pour revoir AMON SETHIS et TARCHON FIST. Mirco et Lvcio, je crois qu’on va vous prendre au mot et venir à votre fest (le 3 Days in Rock ) chez vous, à Bologne.
Dans la voiture du retour, on est tous heureux d’avoir passé une super soirée pleine d’émotion… Moi je dis que le week-end anniversaire de ma fille commence sous de très bons augures !
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Commentaires fermés sur TEMPLE FANG au Brin de Zinc
Dimanche 11 mai 2025 à Barberaz (73)
Dès l’entrée dans le Brin de Zinc, le ton du concert de TEMPLE FANG est donné : la scène baigne dans le rouge et le brouillard. Une forte odeur d’encens imprègne toute la salle, deux bâtonnets se consumant sur la scène.
Report et Photos : Bérénice FLECHARD
TEMPLE FANG est un quatuor formé à Amsterdam en 2018 par d’anciens membres de DEATH ALLEY. Leur dernier album, « Lifted from the Wind« , comprend tout juste 5 titres qui durent entre 7 et 20 minutes (quand même !). Il est sorti le 25 avril 2025.
TEMPLE FANG au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Les musiciens de TEMPLE FANG arrivent sur scène, avec un dress code très seventies. Pas de doute, on y est ! Ils sont 4, deux guitaristes, un bassiste et un batteur, le chant étant partagé entre le bassiste et une des guitaristes. On est bien dans du Rock Psyché. Ils nous viennent des Pays-Bas mais le bassiste fait l’effort de s’exprimer en partie en français.
On ne peut éviter de penser aux PINK FLOYD notamment dans les parties planantes et/ou chantées mais il y a des décrochages beaucoup plus énergiques. Ils ont une certaine capacité à explorer des paysages sonores quasi évanescents sans pour autant sacrifier à une intensité brute qui définit l’essence même du groupe. On a des textures superposées et des profondeurs atmosphériques qui alternent avec des explosions d’énergie puissantes, le tout emmené par une ligne de basse déterminante et des guitares qui s’entremêlent et se superposent.
TEMPLE FANG au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
C’est intéressant à écouter, on a envie de fermer les yeux. En fait, ça ne changerait pas grand-chose puisqu’on ne voit quasiment rien sur scène où le rouge très peu lumineux et le brouillard règnent en maître (même en montant à 10 000 ISO, je n’ai quasiment rien pu faire comme photos). J’aurais pourtant tellement aimé me laisser porter par cette voix si chaleureuse du chanteur.
C’est méditatif et intense mais, entre l’odeur d’encens entêtante et le son trop fort (on dépasse allègrement les 100 DB régulièrement), je préfère écouter la fin du concert sur la terrasse. Vraiment dommage. Finalement, un groupe à suivre mais à écouter dans son canapé pour se laisser porter ailleurs.
Pour finir, le merchandising est dans la tradition des seventies : pas de CD mais uniquement des vinyles et des cassettes audio proposés à la vente. Le groupe se prête facilement à une photo de groupe à l’issue du concert ce qui permet de les voir enfin vraiment.
TEMPLE FANG au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD