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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

Ce mercredi, je sors du boulot et direction la Rayonne pour un concert que j’attends avec impatience, celui de THE LAST INTERNATIONALE ! Surprise, ce soir ça roule super bien et j’arrive plus tôt que prévu. Du coup, pas de file d’attente, je rentre direct dans la salle.

Je demande quand même s’il y a une première partie parce que je n’ai pas réussi à avoir l’info et là on me dit que non et que ça commence directement à 8h.

Ce qui est cool, c’est que j’ai le temps de me prendre ma traditionnelle petite bière d’avant concert, ensuite je file me placer devant la scène. A mon grand étonnement, il n’y a pas grand monde. Ceci dit, il est encore tôt et je ne suis pas trop inquiet. Et effectivement au fil du temps, ça se remplit mais ça reste quand même léger pour une salle de cette taille. Pas sûr qu’on ait dépassé les 400 personnes.  

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne
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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE, c’est un groupe new-yorkais qui s’est formé en 2008. Ils ont sorti 4 albums (en fait 3 albums et un unplugged), le premier datant de 2014. Pour la musique, c’est du Blues Folk et du Rock alternatif engagé. Quand je dis engagé, c’est à la BOB DYLAN, RATM… Tu mélanges tout ça avec un côté LED ZEPPELIN et une voix à la JANIS JOPLIN et tu as THE LAST INTERNATIONALE.

Il est 8h10 lorsque le groupe attaque avec la reprise des MC5 « Kick out the Jams ». C’est un titre ultra connu de 72 qui dépote bien. On plonge direct dans les seventies. Le fait qu’il n’y ait pas de première partie me fait quand même bizarre. Le premier titre est bien heureusement mais j’ai un petit temps de décalage pour me mettre dans le show (sortie de boulot…).

Ils enchaînent avec 2 chansons de l’album « We will Reign ». On se chauffe tranquillement. J’aime beaucoup la présence du guitariste EDGEY PIERES. Il est à fond. Il dégage une énergie de malade… ce qui m’aide à rentrer à fond dans le concert. Ca y est, je suis maintenant dans leur univers !

Et là, avec « Mind ain’t Free », ils nous balancent un morceau de l’album « Soul of Fire » (2019) qui est, à mon sens, leur meilleur album. Tout le monde réagit et ça commence à bien bouger dans la salle. L’ambiance monte crescendo. Le groupe enchaîne avec 2 titres de leur premier album « Running for Dream » (2023), « 1984 » et « Hero ». C’est ensuite un petit « 5th world » de « Soul of Fire » qui est joué. Le public bouge bien, c’est très sympa.

Avant de commencer le prochain titre, DELILA PAZ nous parle en peu. Elle nous dit qu’elle n’aime ni TRUMP ni POUTINE… ni les dictateurs en général, d’ailleurs. Elle prône le vivre ensemble et nous affirme que ces personnes-là n’y aident pas. On est vraiment dans le protest song. Elle nous explique que la prochaine chanson a été inspirée par un texte de BRUCE SPRINGSTEEN. Et lorsqu’elle entame « Freedom Town » qui est un morceau en acoustique, la chanteuse arrive à nous coller des frissons. C’est rare. Par moments, elle s’éloigne du micro et on entend sa voix a capella et là, elle déchire. Pas besoin de micro, elle envoie. C’est le premier grand moment du concert.

On ne descend pas des émotions, on reste dedans avec « Running for a Dream » au piano. C’est une chanson du dernier album. C’est classe là-aussi.

S’ensuit « Soul of Fire ». Sur le disque, ce morceau est bien, mais là, au piano, c’est énorme ! Il y a longtemps que je n’ai pas vu une chanteuse qui déchire comme ça. Le concert n’est pas terminé mais on en a déjà plein le cœur. Ce morceau nous réserve d’autres surprises : après le passage au piano, DELILA descend dans la foule et y reste – ce qui permet aux roadies de déplacer le piano. En même temps, « Soul of Fire » dure 12 mn donc il y a matière à se faire un petit bain de foule avec son public. C’est super sympa. C’est le partage. C’est un moment très intime avec elle. Elle rassemble le public et la scène qui ne font plus qu’un. Vers la fin du titre, elle incorpore dans le titre le « Je ne regrette rien » d’EDITH PIAF. C’est énorme. Elle chante en français, tout le monde connait, tout le monde chante en chœur.

Lorsqu’elle remonte sur scène pour finir le « Soul of fire », on est tous aux taquets ! Elle nous balance ensuite « Hard times » de « Soul of Fire » et là encore, ça déchire. Le public est à fond, ça chante, ça danse et… les filles hurlent !!!

Arrive « Wanted Man » et DELILA nous sort une belle basse bleue. Le groupe finit à fond sur « 1968 » et sort de scène.

C’est l’heure du rappel ! Ils nous font « Hit em with your Blues ». Là, DELILA PAZ entame le morceau et redescend dans le public ! Qu’est-ce qu’elle nous aime ! Je pense que tout le groupe va finir par descendre mais en fait, la chanteuse tape sur l’épaule d’une spectatrice et ça part en chenille ! Incroyable ! On suit le mouvement avec DELILA qui nous fait monter sur scène. Bon, on n’est qu’une vingtaine à y aller, les timides ayant lâché le truc quand ils ont compris. Du coup, super ambiance. Le public applaudit et ne fait qu’un avec le groupe. Au début, j’étais dans la fosse, devant le guitariste, maintenant je suis sur scène derrière le guitariste, c’est fou. Il nous tape dans la main, nous remercie.

Bêtes et méchants, on pense qu’on va devoir redescendre de la scène mais la chanteuse nous dit que non, qu’il faut rester. Et THE LAST INTERNATIONALE entame « Battleground » pour finir le concert. C’est un morceau tout en puissance. Ca danse, ça rigole. Les musicos donnent beaucoup de leur personne et on sent qu’ils sont heureux. C’est encore un super moment. Ensuite, ils posent leurs instruments et nous remercient tous. C’est super sympa.

C’est fini ! Je viens d’assister à un super concert, de ceux qui restent dans les mémoires. Je décide que je dois aller acheter quelque chose car il faut que je participe à ce groupe. Et là, bonne surprise, c’est une connaissance qui est au merch’ (Coucou Elisa !). Je prends un vinyle pour ma collec’ et je réussis à le faire signer. La chanteuse est très sympa. Elle est touchée quand je lui dis qu’elle me fait penser à JOPLIN. Le groupe reste et ça discute. Je vois qu’ils vendent une veste à capuche 35 euros, c’est raisonnable, donc double combo ! Merci Eldorado pour cette magnifique soirée !

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WARM UP HELLFEST 2025 au Fil

Ce soir, c’est direction Saint-Etienne et Le Fil, pour la soirée du Warm Up Hellfest ! Il y a 3 groupes annoncés : NOVELISTS, NERVOSA et ASHED WINTER. C’est donc une affiche placée sous le signe du  Metalcore, du Thrash Metal et du Death Groove Metal à laquelle nous allons assister.

Je ne vous cache pas que j’ai dû pousser un peu le rédac’chef dans ses retranchements pour qu’il accepte qu’on fasse ce report car, comme tout le monde le sait, tout ça est trop violent pour lui et que ce n’est comme il le dit lui-même : « Pas sa pinte de houblon » ! Mais c’est la nôtre et, je vous le dis : ce soir, ça va chauffer !

On arrive aux alentours de 20:00 et je vois qu’il y a une très belle déco Hellfest sur la scène. On fait un tour et on voit que la tradition du Photomaton gratuit est toujours de rigueur. Ca c’est sympa ! La constatation suivante est que pour l’instant il y a du monde mais pas tant que ça. Ceci dit, il est encore un peu tôt pour les Stéphanois et je pense (avec raison) que les gens vont arriver un peu plus tard.

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ASHED WINTER
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Il est 20:30 tapantes lorsque le premier groupe de la soirée monte sur scène. Ce sont les Roannais d’ASHED WINTER que j’ai déjà eu l’occasion de voir lors du Lion’s Metal fest l’an dernier. Mick CAESARE (DESTINITY, ex-NO RETURN) a produit leur premier EP et ils ont sorti un album nommé « Papa Legba » en 2024.  Ils ont aussi fait un concert au Rock’ n’ Eat de Lyon en septembre 2024. Ils font dans le Tribal Death Groove Metal. On pourrait aussi dire, du Death récent. Comme je suis un petit malin, j’ai cherché un nom plus simple à leur attribuer mais finalement, je dois me résoudre à vous dire que ça colle bien parce qu’il y a un peu de tout ça dans leur musique. Ils ont leur style à eux et ça crève les yeux… enfin surtout les oreilles !

La chanteuse Marie “TAASTY ICETEA” a un putain de coffre. Elle growle grave pour un si petit bout de femme et sérieux, ça défonce ! Petit bémol : le son est moins bien réglé qu’au Lion’s Metal Fest et du coup, sa voix n’est pas vraiment mise en avant. D’habitude, je craque plutôt sur les musiciens mais là, les ASHED WINTER ont une chanteuse qui déchire !

En ce qui concerne les musiciens, ça joue. Ils nous balancent sans sourciller un bon vieux mélange de gros Metal qui brûle la tête et assurent avec une présence scénique plutôt pas mal. Pour ce qui est du côté Groove de leur style, il est emmené par Grégory BARBERO, leur bassiste. Une chose est sûre : le groupe est à fond dedans… Et ils ne lâchent rien !

Le public s’est pas mal étoffé depuis le démarrage. Ce n’est pas un public « stoïque » et les Wall of Death et autres Circle Pit commencent. Ca booste d’autant plus que les ASHED WINTER ont l’air d’avoir pas mal d’amis dans la salle. Ca pogote à mort, on est direct dans l’ambiance Hellfest.

Le groupe quitte la scène après 45, 50 minutes de concert. C’est peut-être un groupe local mais il avait carrément sa place ici et il a laissé un bon souvenir.

On a droit à un petit entracte, le temps du changement de plateau. On en profite pour aller voir les copains au bar et on profite par la même occasion pour se  rafraichir avec la fameuse Guinness pression du Fil.

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NERVOSA
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21:25, NERVOSA attaque. Je connais un peu le groupe qui fait dans le Death, Thrash Metal. Plus souvent Thrash que Death, d’ailleurs. C’est un groupe originaire de Sao Paolo au Brésil mais en fait de brésilienne, il ne reste plus que la chanteuse-guitariste Prika AMARAL, membre fondateur et ex-guitariste du groupe. Du coup à la guitare soliste, ils ont pris une Grecque, Helena KOTINA et c’est aussi une Grecque, Hel PYRE qui assure la basse. Il n’y a que la batteuse, Gabriela ABUD, qui est Bulgare. J’apprends en discutant avec mon voisin que la chanteuse ne vit plus du tout au Brésil et qu’elle vit désormais en Grèce. Si le line up a changé, c’est toujours Prika la chef, c’est elle qui écrit et qui compose.

Du coup, je suis content car on est placés pile devant Helena. C’est une guitariste talentueuse. Elle a un super jeu et un super style. Elle enchaîne les riffs et les solos à grande vitesse et n’hésite pas à prendre la pose et à aller sur le devant de la scène. Elle me fait parfois penser dans son attitude à un Jeff LOOMIS de NEVERMORE.

La chanteuse n’est pas là pour rigoler, elle est rageuse et elle en impose. Perso, je n’aimerais pas qu’elle me crie dessus ! La guitare part en mélodie mais au niveau chant, c’est du Thrash en continu… même si ça tire quand même un peu sur le Death. Il n’y a pas un moment où ça redescend. C’est violent, ça c’est certain mais le problème c’est surtout que c’est un peu trop linéaire. Finalement, je m’attendais à mieux.

La guitariste de NERVOSA apporte la touche de mélodie qui amène le côté intéressant de leur musique. La bassiste est, pour moi, trop en retrait surtout face à l’énergie des autres. Je pense qu’elle aurait plus sa place dans un groupe de Hard Rock que dans un groupe de Thrash. La batteuse, elle, est très bien.

Dans le public, ça ne se calme pas, Wall of Death, Circles Pits, Pogos, tout l’arsenal du parfait petit metalleux est sorti. Un agent de sécu essaye à un moment de calmer le truc mais un des gars du Hellfest lui dit : « Non, non, laissez. C’est bien ». Eh oui mon gars, c’est le Hellfest ! Ce soir, le public n’est pourtant pas forcément Metal et surtout, il n’est pas du tout représentatif de la scène locale habituelle. Bon, je croise quand même Julien TRUCHAN, le chanteur de BENIGHTED.

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NOVELISTS
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Après un entracte un poil plus long que le précédent, il est déjà l’heure pour le dernier groupe de monter sur scène. J’ai nommé : NOVELISTS. Ils officient dans le Metalcore, mais progressif s’il vous plait ! Le groupe date de 2013 et leur chanteuse actuelle, Camille CONTRERAS, n’est dans le groupe que depuis 2023. Les NOVELISTS font partie de l’affiche du Hellfest de cette année (tout comme NERVOSA).

L’arrivée du groupe est sympa. Ils ont le sourire et sont visiblement heureux d’être sur scène. On voit d’entrée qu’ils ont la niaque et ça me donne carrément envie d’écouter.

Le son est clean mais, dès le premier titre, je vois que même si c’est bien carré ce n’est pas vraiment mon truc.

Dès la fin de la 1ère chanson, Camille nous lance un : « Ca fait plaisir de vous voir, Saint-Etienne ! A Lyon, c’était bien mais il faudrait quand même que ce soit mieux, ici, à Saint-Etienne » ! Evidemment, ça chauffe direct le public qui est d’accord pour faire mieux que les Lyonnais. C’est même très vite parti. C’est chaud, les gens rigolent. L’ambiance restera d’ailleurs dans cette même lignée joyeuse et sympa jusqu’à la fin du show.

« Maintenant Saint-Etienne, vous allez faire un gros Wall of Death ! » Et c’est parti en pogo sauvage. On retrouve à nouveau l’ambiance Hellfest. Le show est sympa. La chanteuse, qui est vraiment dans son élément, joue avec la foule et prend le temps de parler entre chaque chanson avec le public. C’est vraiment un groupe qui se donne et qui a une énergie communicative sur scène.  

Pour ma part, je suis mort. Je m’éloigne un peu du devant de la scène pour assister à la fin du show, d’autant plus que prendre des photos est devenu très difficile avec les mouvements de foule. Je vais rôder un peu du côté du merch’ et je suis déçu parce que cette année, ils ne donnent plus le programme du Hellfest. Et contrairement à d’habitude, s’il y a bien le merch’ Hellfest, il n’y a pas non plus les cadeaux habituels. C’est dommage parce que moi, j’aimais bien !

En tout cas, on a passé une bonne soirée bien énergisante et je sens que je vais bien dormir, moi !

Merci le Hellfest !

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SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock ‘n’ Eat Live

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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Ce soir, c’est au Rock ‘n’ Eat que je me rends pour une soirée de Heavy Power Metal avec SERIOUS BLACK en tête d’affiche. Ca fait un bail que je ne suis pas venu ici, moi ! En descendant l’escalier qui mène à la salle, j’ai une petite pensée pour le dernier concert d’Acces Live que j’ai fait ici, celui de TWILIGHT FORCE, car c’était, il faut le dire, un super concert.  

Une fois dans l’antre du Rock ’n’ Eat, je constate qu’il n’y a pas un monde fou.

Je suis un peu déçu qu’une belle affiche comme ça n’attire pas plus de monde mais, en même temps, le prix de la place est à 30 euros et pour la taille de la salle et le public qui fréquente habituellement le Rock ’n’ Eat, c’est un poil cher. En plus, SERIOUS BLACK est déjà passé à Lyon le 02 octobre 2024 en première partie de SONATA ARCTICA. Bref, ceci explique peut-être cela…  

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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AUTUMN BRIDE au Rock ‘n’ Eat Live

Je vais direct me placer tout devant la scène parce que, moi, je ne suis pas timide (ceux qui fréquentent le Rock ‘n’ Eat Live sauront de quoi je parle).

Le premier groupe à monter sur scène s’appelle AUTUMN BRIDE. Le groupe a été formé en 2015 et nous viennent de Vienne en Autriche. Leur style affiché est le Symphonic Metal mélodique. A vrai dire, je ne les connaissais pas avant ce soir.

Dès leur arrivée sur scène, ils font une bonne impression générale. Suzy FINGERNAGEL, la chanteuse, est bien présente. J’entends même un gars dire qu’il est tombé amoureux. En tout cas, jolie ou pas, elle réussit a bien emmener le public avec elle. Elle chante en lyrique mais pas que et pour ma part, je trouve que musicalement on est plutôt dans du Metal Mélodique Gothique.

Niveau présence, heureusement que la chanteuse et le bassiste (que Suzy appelle « le Viking belge ») sont là. A eux deux, ils portent le groupe et font vraiment le job pour emmener le public dans l’ambiance. C’est une première partie bien sympa.  

Il est l’heure pour un petit entracte et surtout l’heure d’aller prendre une petite boisson rafraîchissante. Et il faut dire qu’au Rock ‘n’ Eat, elles sont loin d’être dégeu !  

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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DRAGONY au Rock ‘n’ Eat Live

On passe à DRAGONY. Ayant vu la pochette de leur album « Hic Svnt Dracones », je m’attends à du Power Metal Symphonique à la RHAPSODY. Et donc, quand ils montent sur scène, je m’attends à voir ce style, d’autant plus qu’il y a un guitariste avec une guitare synthé.

Mais en fait, lorsque le groupe démarre, je ne suis plus du tout dans l’univers de RHAPSODY mais plutôt dans celui de SABATON. Au moins dans les textes. Ce n’est pas non plus sur toutes les chansons mais deux titres me font cette impression en particulier.

Je constate que la salle s’est un peu plus remplie.

Le guitariste monte d’un gros niveau par rapport à celui d’AUTUM BRIDE. Pour moi, c’est le meilleur musicien du groupe.

Musicalement aussi on monte en puissance et on se rapproche plus du Power Metal traditionnel. Pour ma part, je suis assez déçu par le chanteur qui manque de charisme et qui a un look de premier de la classe. Moi, n’ayant plus la chance d’avoir une belle chevelure, je trouve dommage que le chanteur n’en profite pas pour avoir les cheveux longs. Sinon, il chante bien mais c’est son manque de folie qui restera gravé dans mon esprit.  

En bref, je n’ai pas été assez emporté pour acheter leur album en partant même si c’était quand même bien.   

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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On va pouvoir faire la différence avec SERIOUS BLACK ! Si le chanteur, Nikola MIJIC a lui-aussi les cheveux courts, en revanche, il sait emmener sa foule !

Comme je le disais plus haut, SERIOUS BLACK, ça ne fait pas longtemps qu’ils sont passés à Lyon mais cette fois-ci, ils ont droit à la tête d’affiche et ils vont nous servir une belle setlist.

J’attends avec impatience de voir ce groupe car le dernier album « Rise of the Akhenaton » est à mon sens leur meilleur album… et que c’est un groupe qui a quand même 11 ans d’existence au compteur !

Ce qui a éveillé ma curiosité au départ, c’est d’apprendre que SERIOUS BLACK a été monté par des ex-HELLOWEEN et des ex-BLIND GUARDIAN, Roland GRAPOW en étant le fondateur. Bon, il n’y est plus depuis. Le batteur qui était celui de FREEDOM CALL est parti lui aussi.

C’est en voyant le groupe arrivé sur scène que j’ai vu que les membres n’étaient plus les mêmes. Oui, je sais, j’ai bien suivi mon dossier mais en gros, le SERIOUS BLACK que je connaissais n’est plus là. Il ne reste que le guitariste Dominik SEBASTIAN et le bassiste, Mario LOCHERT.

Du coup, cette surprise va en être une bonne, notamment parce qu’au chant, Nico assure grave. Il a le sourire et, ce qui ne gâche rien, une belle voix. Le groupe nous met les refrains bien en tête.

Le guitariste d’origine a des faux airs à Adrian SMITH, le guitariste de MAIDEN… Enfin physiquement pas vraiment mais c’est surtout de part sa façon de se tenir sur scène, ce qui n’est pas désagréable pour un super fan de MAIDEN comme moi. En plus, Dominik est un super gratteux. Le deuxième guitariste, Maurus MEYER a lui aussi une bonne présence.

Je suis super content car ils vont nous jouer pas mal de chansons du dernier album – 5 si j’ai bien compté – et annoncent la couleur direct en entamant le show avec « Akhenaton ». Sur le second titre, Nico lance un « Hey Lyon, are you ready ? ». On est prêts, c’est sûr, à se prendre leur Power Metal en pleine tronche !

Ce soir, le son est vraiment bon et ça vaut le coup de le mentionner parce qu’au Rock ‘n’ Eat Live, je suis souvent déçu.

Perso, je bugge sur le bassiste qui me fait trop penser à Kai HANSEN. Il porte en plus une veste dans le style de GAMMA RAY. Plus tard, après le show, Mario me dira qu’en fait la corrélation entre lui et Kai n’est pas si ridicule car il fait partie de sa famille proche. C’est qui le plus fort, hein ?!!!

Les SERIOUS BLACK savent mettent l’ambiance. Quand arrive « United », ils nous font jumper et l’ambiance monte encore d’un cran.

Tout le monde est unanime que c’est un super groupe. On en oublie même les 30 euros ! Le concert passe crème même si, malheureusement, on n’est pas suffisamment nombreux. C’est dommage que cette affiche n’ait pas attiré plus de monde. Ca me rend dingue que lorsque les salles programment des tributes, elles font le plein alors qu’une vraie affiche de qualité ne remplit pas.

En tout cas, les 3 groupes ont fait le job et les gens étaient contents. Quant à moi, j’ai passé une super soirée dans une ambiance sympa. Merci Accès Live !

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HEART LINE à l’Océanis

HEART LINE à l’Océanis
Crédits Photos : Olivier BOURDIN
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Ce concert fût vraiment une expédition pour moi ! En effet, ce jour-là, je devais traverser la France et je n’avais pas intégré le chassé/croisé des touristes aux sports d’hiver. Et déjà à 09h00, le long du lac d’Annecy, ça roulait au pas. De cette vision, il n’y avait qu’un pas et il fallait réagir. Direction le massif des Bauges pour contourner Annecy et redescendre sur Chambéry. Et là, blocage à l’entrée de l’autoroute, direction Lyon. Encore au pas, une heure de perdue. Puis entrée de Lyon : au pas et contournement. Une deuxième heure de ralentissement (et du perdu sur mon timing). Ca y est, ça repart mais à Bourges, ça recommence avec un accident et une nouvelle heure de perdue ! J’ai beau mettre le turbo pour rattraper le coup, mes trois heures de battement de sécurité sont balayées !!!

Yvan (le tôlier, guitariste, compositeur, producteur…) de l’Océanis m’avait dit que HEART LINE commençait le show à 20h15 pétantes et qu’il n’y avait pas de 1ère partie ! Sauf qu’à 20h30, je suis encore à plus de 100 bornes ! J’appuie un peu plus sur le champignon et me voilà à l’entrée de Lorient.

HEART LINE à l’Océanis
Crédits Photos : Olivier BOURDIN
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HEART LINE à l’Océanis

Le temps de poser mon sac, j’arrive enfin sur place et je finis par trouver une place sur le parking qui est bondé, tout comme les environs de la salle. Je rentre enfin à l’intérieur de l’Océanis et déjà j’entends « Don’t stop believin ‘ » d’un groupe que j’adule, JOURNEY – tout comme Neal SCHON, son frontman et guitariste ! Je sais que j’ai raté une partie du show mais savourons l’instant présent ! Je me faufile dans le pit en essayant de ne pas gêner un cameraman qui filme ce soir le show.

Je suis tout de suite dans le bain ! S’en suit le titre le plus Heavy du dernier album de HEART LINE « Falling heaven », j’ai nommé : « God has a plan ». Yvan GUILLEVIC nous délivre quelques riffs puissants (George LYNCH, sors de ce corps!).

Emmanuel CREIS, le chanteur, nous annonce une surprise. On voit alors débouler sur scène toute une chorale de Gospel, sous la direction d’Anne SORGUES (fidèle partenaire d’Yvan). Et là, je reconnais le « I want it all » de QUEEN, mélodique et puissant. Que du bonheur ! L’intro au synthé de Jorris GUILBAUD annonce le hit en puissance de FOREIGNER « I want to know what love is ». L’apport de cette chorale Gospel amène de la profondeur au titre ; un grand bravo à Anne.

Ne connaissant pas la set-list, c’est pour moi un vrai quizz musical et jubilatoire. Aux premières notes, je reconnais le « Beat it » de Michael JACKSON. Ah, ce titre et le solo de guitare d’Yvan VAN HALEN !!! Le public est aux anges. Moi je suis tout devant au premier rang et je le lis sur les visages.

Déjà le groupe quitte la scène et nous revient quelques minutes plus tard pour nous balancer l’intro synthé qui tue et que l’on reconnaît dès les premières notes : « The final countdown » d’EUROPE. Emmanuel est surprenant, tant son timbre de voix et sa façon de l’interpréter, sont raccords.

Retour sur les compos de HEART LINE groupe avec le titre « One night in paradise » tiré de leur 1er album « Back in the game » avant de quitter une nouvelle fois la scène. C’est un sans-faute que ce choix avec le rythmé « Maniac » de Michael SEMBELLO (titre phare du film « Flashdance ») Exit…Stage left…

 La salle est debout, ce qui présage un engouement certain du public pour les dates à venir. En tout cas, j’ai été conquis et je serai à nouveau présent pour leur prochaine date, le samedi 17 mai à Paris (au Backstage et avec PRISMA en 1ère partie).

HEART LINE à l’Océanis
Crédits Photos : Olivier BOURDIN
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HEART LINE à l’Océanis

Nota : mon retard m’a frustré des titres suivants : le « Separate ways » de JOURNEY, le « Runaway » de BON JOVI, le « Owner of a lonely heart » de YES, le « Burning heart » de SURVIVOR, le « No easy, no way out » de Robert TEPPER, enchainé avec le « Eye of the tiger » de SURVIVOR, le « Run to you » de Bryan ADAMS, le « Rock the night » d’EUROPE, le « Here I go again » de WHISTESNAKE enchaîné avec le « Urgent » de FOREIGNER, le « Hold the Line » de TOTO, le « Call of the wild » de HEART LINE, le « Jump » de VAN HALEN et le « Livin’ on a prayer » de BON JOVI.

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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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C’est en voyant BRUTTI DU FOSCO programmé au Brin de Zinc que je me suis dit que ça valait peut-être le coup d’aller jeter un coup d’œil sur ce qu’ils font. Je me suis donc installé devant YouTube et là, en mois d’une minute, j’ai été conquis ! Ces mecs, ce sont les MAGO DE OZ italiens ! Il était donc hors de question que je rate cette date, même si on est dimanche et que demain, c’est chagrin.

Quand j’arrive dans la salle, je constate que la fréquentation n’est pas excessivement importante. A la louche, il doit y avoir 80 personnes, on est donc au grand max à la moitié de la jauge. Mais bon, je le redis, on est dimanche soir et en plus, il y a eu énormément de (bons) concerts ces derniers temps.

Je m’attendais quand même à un peu plus de monde car ce soir, c’est un sinistre anniversaire. En effet, le 16 mars 2020, c’est-à-dire il y 5 ans jour pour jour, on nous annonçait le premier confinement Covid-19. Ce soir-là, on avait le moral dans les baskets mais là, on peut sortir et faire la fête. Ce que personnellement j’ai fait !

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

Ding dong, c’est l’heure ! Les Italiens débarquent à cinq sur scène. Il y a deux gratteux (DON VITTO DELLA SIERRA et FREDERICK O GIUSTU), un bassiste (JOHN McQUI BARBABLU), un batteur (CRISTO McJAMES) et un chanteur (LORENZO CARDUCCI alias FOSCO). Ce dernier joue aussi du piccolo et de la cornemuse et je me suis laissé dire que sur ce dernier instrument, il est recensé comme étant un des meilleurs joueurs d’Italie. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici d’une simple cornemuse mais d’une cornemuse italienne du nom de Zampogna, comme nous le dit Lorenzo.

Né à Cingoli dans la région des Marches (versant côte adriatique de l’Italie) en 2016, les BRUTTI DI FOSCO ont sorti à ce jour deux singles, un EP nommé « Estote Deformis » en 2018 et un single en 2022 au titre qui deviendra leur cri de guerre : « Liberi ! ». Ils font dans le Folk Rock Celtique et pour ceux que ça intéresse, ils ont été jusqu’à la demi-finale de Italia’s Got Talent en 2022.

En tout cas, dès leur entrée sur scène, je constate que l’ensemble des musiciens a une sacrée prestance scénique. Ils nous balancent direct in the face leur Heavy Rock celtique et en un quart de seconde, le Brin de Zinc s’embrase.

Le titre « Frutti di Bosco » (Fruits des bois) est un anagramme du nom du groupe BRUTTI DI FOSCO. C’est un instrumental très dansant où la cornemuse et le chant font concurrence aux envolées de guitare. Ca commence bien !

LORENZO nous demande si on veut qu’il nous parle en anglais ou en italien. Quelqu’un dans la salle hurle : « En italien ! ». Du coup, je n’ai rien pigé de la soirée. C’est malin !

Musicalement, c’est bien. C’est même terrible ! Les BRUTTI DI FOSCO mélangent le côté magique de la musique celtique au potentiel de sons bien Rock. Et le public ne s’y trompe pas. Les gens dansent bras dessus, bras dessous et j’en vois même exécuter une gigue endiablée ! Ce que j’aime bien, c’est qu’on ne tombe pas dans le Punk, contrairement aux CLOVERHEARTS qui ont fait complet deux soirs de suite ici même, il y a à peine quelques jours. 

Le temps d’un morceau, le batteur échange de rôle avec l’un des guitaristes mais c’est pour mieux retrouver sa batterie ensuite. En tout cas, l’ensemble du groupe bouge beaucoup sur scène. Ils se roulent même par terre tous ensemble (hormis le batteur, of course) en secouant leurs jambes comme s’ils pédalaient dans le vide. C’est rigolo.

A ma connaissance, ils nous font deux reprises, dont une de « Drunken Sailor », une chanson traditionnelle, semble-t-il issue du folklore irlandais. Le chanteur nous fait une petite incursion dans la fosse et remonte sur scène après un sympathique petit aller-retour qui met le public en joie.

Comme je le dis chaque fois, le temps passe vite quand on s’amuse et c’est déjà l’heure des présentations.

Le groupe ré-attaque sur « Let’s go Pecoraio », puis « Secco Speciale » qui est un hommage au Varnelli, la liqueur typique de la région des Marches. S’ensuit « Luce », une ballade, qui ne calme même pas le public toujours aussi agité. Il y a une sacrée ambiance !  

Le groupe finit son set sur « Scottland the Brave » qui fait parfois office d’hymne écossais et pour calmer le tout (lol), ils descendent tous dans la salle (sauf le batteur une fois de plus) pour se mêler au public et finir d’achever le public.

Ils ont joué quasi 2h et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas fait le minimum syndical ! Quant à moi, je suis lessivé, ça va être coton demain matin ! Un grand merci à Thomas, le patron du Brin de Zinc, qui a vraiment un nez d’enfer pour nous proposer ce type de concert hors norme !

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