Tagged: LIVE

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/

Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour assister au concert de VALLEY OF THE SUN, un groupe que j’avais vu il y a deux ans au même endroit et que j’avais bien apprécié. Le syndrome TI RICKOU a dû déteindre sur moi aussi car j’arrive un peu à la bourre. Je me dis que mince, j’ai raté le début mais coup de chance pour moi, il y a un peu de retard et ça n’a pas commencé. Je réussis néanmoins à me faufiler devant la scène malgré le fait que le BDZ soit blindé comme un œuf. Je suis surpris de ne pas tout à fait voir les têtes habituelles mais il faut dire que ce soir les KISSIN’ DYNAMITE jouent à Lyon et que bon nombre de mes copains s’y sont rendus. Enfin, c’est complet et c’est l’essentiel.

C’est donc avec un petit retard de quinze minutes que les VALLEY OF THE SUN montent sur scène.

Pour la petite histoire, VALLEY OF THE SUN est un groupe de Stoner originaire de Cincinnati, dans l’Ohio. Créé en 2010, le groupe s’est rapidement fait un nom sur la scène Stoner et ils ont fait des tournées avec des groupes tels que les TRUCKFIGHTERS ou les MONKEY3. A ce jour, le groupe a produit sept albums dont le dernier « Quintessence » est sorti en août 2024. C’est d’ailleurs cet album que le groupe vient nous présenter ce soir.

Je me rends compte que contrairement à il y a deux ans, ils ne sont plus que trois sur scène au lieu de quatre. C’est donc en formule trio avec Ryan FERRIER au chant et à la guitare, Chris SWEENEY à la basse et Johnny KATHMAN à la batterie que les VALLEY OF THE SUN nous déroulent un set tambour battant.  

Le public est chaud bouillant et le son est bon. Que demander de plus ? Ah si, peut-être un peu moins de blanc dans les lights parce que pour les photos c’est coton. Mais bon, on fera avec !  

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/

Le trio nous propose une setlist vivante et bien rodée qui pioche dans toute leur discographie, même si évidement « Quintessence » est mis à l’honneur. Sans coup férir, les VALLEY OF THE SUN enchaînent leurs tubes énergiques et ça fait mouche auprès du public du BDZ. On assiste à un show classique mais robuste. La voix est précise et puissante, la batterie frappe fort, et le chanteur-guitariste nous offre de bons solos. C’est très fédérateur même si le groupe ne  communique pas ou très peu avec le public.

Ah si, ils communiquent… enfin le chanteur qui réclame une bière. Votre serviteur s’empresse de lui en apporter une mais j’arrive en même temps qu’un gars qui a eu la même idée. Du coup, le chanteur est très content avec ses deux bières !  

C’est déjà l’heure du premier rappel. Le trio sort de scène et le chanteur revient pour un titre électro acoustique seul en scène. A la fin du morceau, le chanteur nous demande : « Vous en voulez encore ? ». Le public hurle que oui. « Vous êtes sûr que vous en voulez une autre ? », redemande le chanteur. C’est donc à la demande du public que les deux autres musiciens remontent sur scène pour terminer le rappel.

Ils ont fait un bon set d’1h30 dans une ambiance à la hauteur du Brin de Zinc.

Pour ma part, je suis crevé et boulot demain donc, à peine le concert terminé, je retourne dans mes pénates sans même m’arrêter au stand merch’ pourtant bien achalandé. Ce soir, les VALLEY OF THE SUN nous ont confirmé qu’ils comptent parmi les groupes à voir absolument en live et pour ma part, je suis content d’être venu.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/

Je rentre à peine de Villeurbanne et du concert de KAMELOT, que me revoilà sur le route en direction du Brin de Zinc. Je vais voir un groupe de chez moi qui s’appelle SOHO. Comment ? SOHO. Ah… le tribute à DEEP PURPLE ! Mais non banane, enfin si, un peu. Sauf que là, c’est SOHO DE PROFUNDIS, la reformation officielle du groupe qui faisait des compos avant de faire du tribute que je vais voir. En effet, le groupe vient de rééditer son tout premier album, « De Profundis », disque important dans l’histoire du Hard Rock régional, avec plein de bonus. Suite au décès du premier chanteur Hervé PETIT, ils ont décidé, à la demande de la famille, de reprendre du service pour lui rendre hommage.

Et quoi de mieux que du sang neuf pour le chant ! Stef, l’ancien frontman d’ASSAULTER, un groupe de Thrash annécien, va relever le défi de reprendre les anciens morceaux chanté par Hervé, l’emblématique frontman. Si, comme moi, vous vous souvenez des prestations du personnage, la tâche est ardue, d’autant plus que le Hard Rock, ce n’est pas vraiment le domaine de Stef. Connaissant le nouveau chanteur, j’ai hâte de voir ce que ça va donner… d’autant plus que ça fait dix ans qu’il n’est pas remonté sur les planches !

Allez, direction le BDZ, une fois de plus en famille, mon copain de concert étant déjà sur place vu qu’il officie en tant que manager du groupe. SOHO et moi, c’est une longue histoire d’amour et je les ai suivis dans des endroits quelquefois improbables. Je me souviens de grands concerts phénoménaux et d’un frontman impressionnant. Je n’avais qu’un peu plus d’une vingtaine d’années lorsque l’album « De profundis » est sorti. Le logo d’enfer, la pochette excellente, et la musique… La musique… Ah, la musique… Elle était géniale et les titres étaient tous excellents. Forcément, je les ai entendus maintes et maintes fois en live. Nostalgie quand tu nous tiens… Euh… pardon, je m’égare.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

Parlons un peu du concert. Arrivé sur place, je suis surpris de l’engouement qu’a pris cette reformation. Beaucoup de copains du groupe sont là certes, mais il y a aussi des fans lambdas intrigués par cette nouvelle formation, surtout avec la récente médiatisation à laquelle ils ont eu droit. Je dois me faire une place parmi le public du Brin de Zinc rempli à raz bord et j’arrive à me mettre bien devant.

Il va me falloir attendre encore une bonne heure avant que le concert ne commence, mais j’en profite pour discuter avec les copains et notamment Chris BESSE, le photographe bien connu, tout en observant un Brin de Zinc qui se blinde de plus en plus. Connaissant bien l’endroit, ça ne m’étonne guère que le concert ne soit pas encore commencé mais, comme on le sait bien, ne pas être en retard, ce n’est pas savoyard !

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

C’est donc au bout d’un petit quart d’heure de plus que l’horaire prévu que les SOHO montent sur les planches. Stef devant qui règle son pied de micro, Nico et Jean-Charles – Charlie pour les intimes – la session rythmique et Denis, le fabuleux guitariste se préparent. « Est-ce qu’il y a quelqu’un pour aider les SOHO sur scène ? », demande Stef en rigolant pendant que le trio s’installe.

Avant de démarrer, mon copain Steve, à l’origine de la création du groupe avec Charlie, présente la soirée et explique l’histoire derrière la reformation, la demande de la famille, le fait que groupe va rejouer tous ses titres pour la première fois depuis trente ans malgré les nombreux chanteurs qui ont succédé à Hervé.

Passé la petite introduction, il est temps pour SOHO de démarrer avec « 1984 ». Et dès le début, la magie opère, les souvenirs reviennent. Même si la voix de Stef n’est pas celle d’Hervé (elle est un peu plus agressive), l’approche est quasiment la même. Après ce premier titre qui envoie du bois, on passe à l’incroyable « Ni Dieu ni Maître » et son fameux refrain « N’attends pas qu’on te donne ta chance, c’est marche ou crève, si t’es okay, fait moi confiance,  ne reconnais ni Dieu ni Maître » puis c’est aux titres « Charité » « Charogne » et « Noir Total », de continuer à faire leur œuvre et d’ébranler Barberaz.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

L’ambiance dans le groupe est à la galéjade entre le chanteur et le trio d’origine. Les musiciens s’entendent et se font plaisir sur scène. Ce qui me surprend agréablement, c’est que j’ai l’impression de retourner dans la fin des années 80 voire le début des années 90 et de voir Hervé déambuler sur les planches. Lorsque le chanteur arrivait, il mettait tout de suite le feu et impressionnait les spectateurs qui, souvent, n’en revenaient pas de voir un tel frontman. Je vous joins une petite vidéo de l’époque mise en ligne par Denis, le guitariste du groupe.

Bon, revenons à nos moutons, et surtout prenons garde car « Gare au chourineur », est un morceau qui parle de meurtriers. « Je voudrais rendre hommage à de grands hommes », annonce Stef avec un sourire. « Nous en avons plein en France », plaisante encore le chanteur en énonçant le nom des plus grands serial killers Français, du plus ancien avec LANDRU au plus récent “Le grêlé”, pour présenter le titre. Ce morceau, malgré son texte inquiétant, a le don de fédérer le public.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/

Alors que je m’étais persuadé que la groupe n’allait jouer que six titres, Stef retourne la setlist et.. surprise, voilà cinq titres supplémentaires ! Trop bien ! En plus, ce ne sont que des morceaux que j’adore. « Top Secret », un morceau absolument génial qui ne figurait pas sur l’album mais que j’ai entendu plein de fois en live,  « La mise à mort », « Au quart de tour »  qui secoue le Brin de Zinc avec ce refrain « Faut pas me chercher ! Surtout pas, surtout pas ! J’démarre au quart de tour ! ». Enfin bref, que du bonheur.

Cependant, je me rends compte que Stef force de plus en plus sur sa voix et que, s’il continue à ce rythme-là, la fin va être difficile. Heureusement pour lui, il est temps de clore le sujet « De Profundis ». « Encore un petit dernier et vous nous payer à boire », plaisante le chanteur avant d’interpréter : « Quoi que tu fasses », le dernier titre de l’album et du set.

Denis toujours aussi impressionnant de technique fait feu de tout bois, pendant que Nico, derrière sa basse, continue les chœurs sous les puissantes frappes de Charlie qui tient bien le rythme. Et voilà, l’hommage à « De Profundis » se termine. Cependant, avant de partir, SOHO a un dernier morceau à jouer : « Hervé adorait ce groupe, le chanteur ayant la même tignasse que lui. Vous voyez qui je veux dire ? DEE SNIDER !! », nous dit Stef avant d’entamer « We’re not gonna take it », le titre des sœurs tordues. C’est sur ce titre que se termine le concert hommage à Hervé PETIT. C’est complètement fou, mais j’ai l’impression que l’ombre du défunt chanteur est présente ce soir et que, de là-haut, il regarde la prestation de ses anciens camarades avec nostalgie.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
https://wtrmag.com/

« Vous en voulez une autre ? », demande Stef au public. Vous vous doutez bien que le public répond positivement. « Avant tout, nous avons un invité qui est dans la salle. Mac, tu veux bien venir ? ». L’ancien bassiste de HEADLESS CROWN monte sur scène et le groupe nous fait une petite surprise en reprenant une nouvelle fois « Au quart de tour » avec Stef et Mac au chant. Etonnamment, même si on sent que ce n’est pas son domaine de prédilection, Mac s’en sort plutôt bien et Stef n’est, à mon avis, pas mécontent d’avoir son copain en soutien. Durant le morceau, un petit moment d’émotion s’installe lorsque le frère et l’un des fils d’Hervé sont invités à monter sur scène avec le groupe afin de rendre hommage une dernière fois au défunt chanteur.

Après avoir remercié une fois encore le public d’être venu et Stef d’avoir accepter de relever le défi, SOHO DE PROFUNDIS descend de scène et déambule dans le Brin de Zinc pour discuter avec tous les copains et les tout nouveaux fans. C’est une superbe prestation que le groupe nous a offert, avec un chant plutôt surprenant mais qui lui va comme un gant. En souhaitant que ce ne soit pas qu’un coup d’un soir, et que le groupe nouvellement reformé soit capable de nous refaire quelques nouvelles choses telles qu’un petit album par exemple. Espérons que ce vœu ne soit pas pieux !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
https://wtrmag.com/
SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

Je crois que je n’ai que très rarement vu un mois d’octobre aussi chargé en concerts ! En plus, la météo vient y mettre son grain de sel avec des tempêtes, des épisodes cévenols, des inondations et des vents violents à décorner Satan himself. Donc, quand j’ai vu que les SLEAZYZ avaient une date à côté de Lyon, j’ai eu les boules parce que non seulement dans la semaine, il y a FM à Marseille et GYASI à Nîmes mais en plus, la semaine prochaine, il y a KISSIN’ DYNAMITE à Villeurbanne et DREAMCATCHER du côté d’Avignon. Choix cornélien !

Finalement, le sort en décide pour moi et il m’est impossible d’aller voir FM, quand à GYASI, Nîmes est frappé par un épisode cévenol donc on oublie. Du coup, je recommence à lorgner sérieusement sur la date de SLEAZYZ. Inconvénients : la météo annonce un nouvel épisode catastrophique et le groupe de première partie est un tribute band (sic).

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
https://wtrmag.com/

Le jour J, le temps est plus calme que prévu et j’apprends que le tribute passe en dernier, ce qui signifie que je ne rentrerais pas tard et que je vais revoir les copains de SLEAZYZ !

Yes !!!! Le côté cool de l’OVER EIGHTEEN MOTORS, c’est que je sais y aller, que je n’ai pas à rentrer dans Lyon et qu’on peut se garer. Euh, c’est quoi ça ? Je vois des monstres, des vampires et tout un tas d’autres créatures étranges… Ah, c’est une soirée déguisée parce que c’est bientôt Halloween ? Bah, j’avais juste zappé l’info. Mais si, je suis déguisé ! Je suis déguisé en TI RICKOU. M’enfin !

Bon, avec les déguisements, ça donne des situations bizarres : pas évident de reconnaître qui est qui. Je croise SYLVAIN, le boss de l’OVER EIGHTEEN, avant sa transformation. C’est plus simple pour le reconnaitre. Pour FRED DEE CEASED, le bassiste-chanteur et PANDEMONIUM RODRIGUEZ, la guitariste de SLEAZYZ, pas de problèmes non plus parce que eux, je les ai  connus à l’occasion d’un concert Halloween avec leur maquillage de scène. On est tous contents de se retrouver et on papote un peu autour d’un hamburger maison, géant et mega bon. Message non subliminal pour un petit chambreur de ma connaissance : oui, Monsieur, je fais tourner les salles où je me rends et en plus c’est bon les hamburgers à l’OVER EIGHTEEN MOTORS !

Il est temps d’aller dans la salle. Une intro annonce l’arrivée des Troyens de SLEAZYZ sur scène. Et c’est parti pour du pur Horror Sleaze Metal ! C’est la première fois que je vois le groupe avec ce line-up avec RAPHA EL RAPHALE, le nouveau batteur et THOMAS HEALSTONE,le nouveau guitariste. Et d’entrée de jeu, je sais qu’ils n’ont pas été pris par hasard. En plus, le guitariste n’est pas un inconnu pour moi car c’est le chanteur du groupe marseillais THE WARM LAIR (que je vous conseille d’aller écouter). Le duo matche très bien avec PANDEMONIUM et FRED.

Le set démarre à donf’ en mode « les zombies attaquent, tu vas prendre des baffes et tu vas aimer ça » ! Le son est excellent, les lumières sont là et au-dessus de la batterie, un écran va diffuser tout le long du set des images de films d’horreur ou de science-fiction, ce qui apporte un plus au set.

C’est finalement une bonne idée de faire jouer le groupe de compos avant le tribute, comme ça les familles et les amis sont déjà présents sur site – ce qui n’aurait pas forcément été le cas dans l’ordre inverse – et le public est assez fourni ce soir. Et il se prend la baffe in the face !! Les SLEAZYZ ne sont pas venus pour manger des quenelles de Lyon, leurs morceaux du premier et du deuxième album sont des brûlots en live. Le groupe fait participer le public, leur fait chanter les refrains. On est vraiment dans un Halloween en avance avec leurs titres : « Satan’s School », « Halloween in Hollywood », « Monster gogo »… etc. L’ambiance est sympa et le groupe est à donf’.

Putain quelle baffe ils nous mettent encore ! Ils terminent sur « Life will never be the Same » de leur dernier album « Glitter Ghoulz from Hell« . Ouah !! Mais non, je ne veux pas que ça finisse, moi ! C’est trop, trop court (normal quand c’est aussi bon). Je suis content de les voir car SLEAZYZ est un des rares groupes Français dans ce style. Petit tour au merch’. Comment ça, j’ai déjà les albums ? Ah oui !!! Pas grave, ils ont des beaux T-Shirts avec leur logo en fluo.

Un petit moment plus tard, je les attrape pour leur faire une interview. Je jette un léger coup d’œil sur le tribute qui a commencé à jouer mais je ne ferai pas de commentaires vu qu’on ne chronique que les groupes de compos, et je dis au revoir aux copains et au taulier.

Et c’est reparti, on the road again mais pour une fois, il est encore tôt. Un grand merci à l’OVER EIGHTEEN MOTORS pour avoir fait passer ces fous furieux de  SLEAZYZ et en plus dans d’excellentes conditions.

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
https://wtrmag.com/
SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

P.S. pour me faire de nouveaux copains : c’est quand même navrant qu’un groupe qui a deux albums de qualité au compteur doivent ouvrir pour un tribute band amateur pour avoir un peu de monde dans la salle, d’autant plus que la grande majorité s’en bat les roubignolles du groupe qui joue avant leur neveu, leur cousin ou leurs potes. Alors soyez un peu curieux parce que les petits groupes qui passent aujourd’hui dans des petites salles seront peut-être dans quelques années un de ces groupes copié par les tribute.

Encore une fois, dommage pour les absents, vous avez vraiment manqué quelque chose.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

GIRISH AND THE CHRONICLES : date unique en France !

Ca vient de tomber à l’instant : GIRISH AND THE CHRONICLES fera un passage dans l’hexagone en novembre avec une DATE UNIQUE EN FRANCE !

Si vous ne les connaissez pas, GIRISH AND THE CHRONICLES est un groupe de Metal Indien (de Bangalore) formé en 2009 par le vocaliste Girish PRADHAN. Ils ont, à ce jour 3 albums à leur actif et ont fait la première partie de groupes tels que AIRBOURNE, GUNS AND ROSES, SKID ROW, ALTER BRIDGE, BULLET FOR MY VALENTINE, NAZARETH, BONFIRE, etc….

Bref, c’est une date à ne pas louper !

Pour les petits veinards qui sont sur le secteur ou pour ceux qui vont faire la route, ça se passe à :

(ne vous méprenez pas, c’est grand en plus d’être un chouette endroit !)

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est en périphérie directe avec Montpellier avec accès tram et pour les autres, il y a un grand parking devant.

Ci-joint leur dernière vidéo officielle « Kaal » qui est sortie le 04 novembre.

KAMELOT à La Rayonne

KAMELOT à La Rayonne
https://wtrmag.com/
KAMELOT à La Rayonne

Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du  syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.

Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.

KAMELOT à La Rayonne : FROZEN CROWN
https://wtrmag.com/
FROZEN CROWN à La Rayonne

FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.

Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.

Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.

Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
https://wtrmag.com/
AD INFINITUM à La Rayonne

AD INFINITUM est un groupe Germano-Suisse de Symphonic Metal avec des relents Rock qui compte en ses rangs la Vaudoise Melissa BONNY au chant, Niklas MULLER aux fûts, Adrian THESSENVITZ à la guitare et le bassiste Korbinian BENEDICT.

Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.

Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.

Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.

Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens  en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.

Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
https://wtrmag.com/
AD INFINITUM à La Rayonne

Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.

« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire,  visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.

KAMELOT à La Rayonne : BLACKBRIAR
https://wtrmag.com/
BLACKBRIAR à La Rayonne

BLACKBRIAR est le groupe que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter. Il faut dire que le groupe étant étiqueté Alternative Gothic Metal, ça ne me tentait pas vu que je suis assez allergique au style. BLACKBRIAR est d’origine Hollandaise et est composé de Zora « la Rousse » COCK au micro, Siebe « Legolas » SOL SIJPKENS à la basse, René « Landru » BOXEM à la batterie, Robin « Barberousse » KOEZEN et Bart « Beau Gosse » WINTERS aux guitares, et pour finir de Ruben « Einstein » WIJGA derrière les keyboards.

Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses.  Sympathique.

Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir. 

KAMELOT à La Rayonne
https://wtrmag.com/

Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.

Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.

Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.

A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.

L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.

Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.

Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.

KAMELOT à La Rayonne
https://wtrmag.com/
KAMELOT à La Rayonne

Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.

Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.

22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.

Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.

KAMELOT à La Rayonne
https://wtrmag.com/
KAMELOT à La Rayonne

« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.

Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.

Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Incoming search terms:

  • cock-robin metisse Rue mail: @