S’il est un groupe pour lequel j’ai construit une affection particulière au fil des années, c’est bien du groupe Texan DUEL qu’il s’agit. Découvert quasiment par hasard en ce même lieu (au Brin de Zinc) un soir de novembre 2017, le coup de foudre avait été immédiat.
Signés chez les excellents Heavy Psych Sounds Records qui ne cessent de me surprendre de par la qualité des groupes qu’ils ont dans leur écurie, DUEL continue son petit bonhomme de chemin avec l’incapacité totale de faire un mauvais album : il faut dire que leur petit dernier, « Breakfast with Death », successeur du non moins excellent « In Carne Persona » (2021), est une véritable bombe atomique, confirmant tout le bien que je pense du groupe depuis cette soirée.
Report et Photos : METALFREAK
Depuis ? J’ai eu la joie de les revoir, une seule fois, au Hellfest 2022 où ils ont foutu un bordel du feu de Dieu pendant leur set. Comble du bonheur, ils ont eu la merveilleuse initiative de l’immortaliser en nous le proposant en tant qu’album live.
Difficile de décrire cette soirée autrement qu’au moyen de superlatifs, mais toujours est-il que le quatuor a délivré, une fois de plus, un set en tous points parfait ! D’aucuns se permettront de dire que ce sont les paroles d’un fan absolu qui manque d’objectivité, je les invite à les découvrir sur scène : une telle mauvaise foi ne serait que celle de quelqu’un qui ne les a jamais vus.
Un show de DUEL, c’est intense, authentique, un pur moment de rock ‘n’ roll alliant Stoner, Doom Metal et Psych Rock. Et au milieu de cette fournaise de sonorités incandescentes, on a même eu droit à un titre qui a frôlé les limites du Thrash Metal !
En clair, la soirée s’est voulue brûlante, sans compromis, autour d’un public qui savait pourquoi il se déplaçait ! Puisse DUEL continuer à nous fournir des albums aussi excellents et des prestations scéniques aussi intenses encore longtemps ! Quelle baffe !
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Commentaires fermés sur DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Samedi 03 Août 2024 à St Paul Trois Châteaux (26)
DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Report et Photos by TI-RICKOU
Pour les chanteurs, le renouvellement est bien assuré avec des RONNIE ROMERO et autres nouvelles mega voix. Pour les guitaristes, c’est autre chose. Pas de nouveaux guitar heroes pour remplacer les STEVE VAI, les SATRIANI, les GARY MORE, les MICHAEL SCHENKER. Et d’un coup, des vidéos venues d’Argentine nous montrent un jeune guitariste qui joue sur le trottoir de Buenos Aires et là, c’est le buzz. Les vidéos tournent un max, deviennent virales et nos guitar heroes actuels tombent eux-aussi sous le charme.
Désormais, DAMIAN SALAZAR peut sortir de son trottoir, parcourir le monde et jouer avec des groupes tels que SCORPIONS en guest star.
DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Alors c’est clair, il est hors de question que je le loupe ! Au regard des dates, la plus jouable pour moi sera celle du B.Best de Saint-Paul-Trois-Châteaux. C’est un bowling tenu par des fous de Rock, qui ont aménagé une scène pour l’hiver et un coin dans le jardin pour l’été. Et c’est donc dans ce dernier qu’ils ont préparé une chaise et deux amplis. Voilà, c’est simple et dépouillé.
DAMIAN SALAZAR arrive tranquille, casquette AC/DC retournée sur la tête. Il s’assoit, prend sa guitare et là, la magie opère… ou le mutant entre en action, au choix.
DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Pour ceux qui me connaissent, vous savez à quel point j’aime les cover bands, et là DAMIAN ne doit nous faire que des covers. Mais c’est en instrumental et en respectant les morceaux ou plutôt en se les appropriant. Et de quelle manière ! En le regardant et en l’écoutant, ça a l’air si simple. Quelle dextérité ! Que ce soit sur du QUEEN, du SURVIVOR, du ZZ TOP, du GUNS ‘N’ ROSES, du LED ZEPPELIN ou du METALLICA, du BON JOVI, les BEATLES ou du NIRVANA, il s’amuse et nous sort des putains de solos. Ses doigts sont rapides et précis. Je comprends vraiment pourquoi RUDOLF SCHENKER et KLAUS MEINE des SCORPIONS l’ont invité à jouer avec eux ! Quand tu as eu MICHAEL SCHENKER et ULI JON ROTH dans ton groupe, les guitaristes de haut vol tu connais !
Waouh, sa version de NIRVANA ! Je pense que jamais KURT KOBAIN n’aurait imaginé qu’on puisse faire des solos comme cela sur ses titres, ni PAUL McCARTNEY d’ailleurs. Voilà comment j’aime les morceaux des BEATLES, joués par quelqu’un d’autre qui joue en version sur vitaminée. DAMIAN est impressionnant, il passe de SLASH à ANGUS, de BRIAN MAY à MARK KNOPFLER, de SAMBORA à BILLY GIBBONS sans problème. Il s’en inspire mais sans en faire la copie. C’est tellement magique qu’on oublie qu’il joue accompagné d’une bande son (au début du set only).
DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Il fait chaud, on est bien. Au loin, on voit les feux des voitures qui passent sans discontinuer sur l’autoroute. J’ai l’impression que les voitures roulent en rythme sur la guitare de DAMIAN, et lui, infatigable enchaîne les prouesses devant un public hypnotisé et conquis par son talent. Waouh !
C’est fini, pas de rappel. Sniff ! Bon, il a fait 2 heures quand même. Je dis au manager qu’hier au Brin de Zinc de Chambéry, ils ont eu droit à 3 rappels. Il me dit qu’ici, les gens n’ont rien réclamé, qu’ils n’ont pas participé. Bon. Je suis en train de caler l’interview quand Robin, la taulière du B.Best, une Américaine fan de Rock et de Hard, débarque et lui dit qu’elle veut un rappel. Les amplis sont débranchés, la guitare est rangée et le public qui était tranquille se met à réclamer lui-aussi un rappel !
DAMIAN SALAZAR au B.BEST
Et hop, on rebranche tout et c’est reparti comme en 14 ! DEEP PURPLE, MAIDEN, POLICE, etc. On ne l’arrête plus ! Ils vont être obligé de lui préparer un lit et le petit dej’ si ça continue. Je suis sur le cul, plus de 3 heures que DAMIAN joue, que ses doigts font des miracles et il est toujours au taquet ! Bon, il a enlevé sa casquette quand même.
Allez, on finit en beauté sur le « Final Countdown » d’EUROPE en version apocalyptique. Plus de 3 heures d’instrumental et il a encore des doigts ! J’hallucine ! J’ai pris une putain de baffe et pourtant je crois avoir vu presque tous les guitar heroes en live. Et là, DAMIAN SALAZAR a quand même réussi à me faire dresser les poils. Il est très, très doué. Et en plus, il est très jeune et au début de sa carrière. Vivement des compos, un album et des tournées avec un groupe ! Je pense que les gens qui l’ont vu jouer dans ces conditions intimistes pourront narguer les autres dans quelques années.
Je le laisse respirer 5 minutes, minutes dont je profite pour papoter avec la patronne. C’est du pur bonheur de rencontrer une passionnée comme ça ! Allez interview rapide et je le laisse se reposer. Je dis au revoir aux patrons du B.Best et à Valentin Labani, le manager de DAMIAN, qui a eu la brillante idée de l’amener par ici. Je suis bien content de ne pas prendre l’autoroute moi, même à 1 heure du mat’, c’est chargé de chez chargé.
P.S. : un nom à retenir pour tous les amoureux de la six cordes, DAMIAN SALAZAR !!!!! Et un endroit top, le B.Best qui n’est pas qu’un bowling, mais aussi un Bar Rock Live !!!
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Commentaires fermés sur DIESEL DUST à Charols
Jeudi 25 juillet 2024 à Charols (26)
DIESEL DUST à Charols
Report et Photos by TI-RICKOU
Lorsque tu débarques du bateau, que tu mets le double temps pour rentrer chez toi, tu sais que les vacances sont finies. Là, tu as le choix : t’enfermer dans une pièce climatisée et pleurer, genre la Corse me manque, les copains me manquent, la charcut’ et le fromage me manquent… Heu non, pour ces derniers, j’en ai ramené, pas folle la guêpe !… Ou te rappeler que ce soir, à 20 minutes de chez toi, il y a les copains de DIESEL DUST qui passent en concert. C’est dans le cadre du Festival Off du Montélimar Agglo Festival qui fait passer des groupes dans les villages autour de Montélimar. Et le programmateur a bon goût ! Tous les ans, des groupes que j’aime sont programmés. On croirait qu’il pique dans mes amis Facebook, lol ! On a ainsi eu WILL BARBER, SAM WILLCOX, NATCHEZ, etc.
DIESEL DUST à Charols
Bon, j’ai choisi mon camp. Donc sieste, douche et comme même pas faim, retour in my car et go to Charols. Pour une fois, je me gare facilement, cool. La place du village est déjà bien pleine et les sièges sont presque tous pris. Si, si, c’est assis !
Yes, en plus de DIESEL DUST, il y a des copines et on est tous heureux de se revoir. Il faut dire que les DIESEL DUST, RAPH, NICO et moi, c’est une très longue histoire. Je les ai vus en live un paquet de fois, dans des petites salles comme dans des grosses. Avec une constante : le turn over des musiciens autour deux. Je les avais d’ailleurs comparés à une bande d’Outlaws qui changerait de membres avant chaque attaque de banque ou de diligence, lol. Et bien là, c’est encore le cas. Je vais découvrir le nouveau line up – qui tourne dans cette version depuis deux ans quand même et qui a un album à son actif.
DIESEL DUST à Charols
La première partie commence. Pendant que les deux filles viennent chanter et jouer la chansonnette sur des covers, on papote, on rigole… surtout en pensant à la tête des gens quand DIESEL DUST va commencer car la clientèle de ce soir est, comme chaque année, âgée et majoritairement pas rock. Je rassure les copains en leur disant qu’il y a deux ans WILL BARBER avait joué sur cette scène et qu’il en était sorti vivant !!!
Allez, la future hypothétique candidate à la Star Machin et sa copine ont fini, sous les applaudissements de leurs familles, de leurs amis mais aussi du public.
Les gars font les derniers réglages, et c’est parti pour DIESEL DUST ! Visuellement, ça le fait. J’aime bien le guitariste en kilt noir et haut de forme, le chanteur a de la présence, le batteur est bien dans l’esprit du style. Le bassiste quant à lui est un peu moins looké, mais ce n’est pas gênant. Musicalement, j’aime la voix du chanteur. Elle colle bien aux anciens morceaux, et les nouveaux morceaux sont top. La partie rythmique basse-batterie est mega efficace et solide et, comme d’hab’, RAPH à la guitare et NICO à l’harmonica sont impériaux.
DIESEL DUST à Charols
L’intro a donné le ton : du rock sudiste, de beaux morceaux avec des duels de guitares. RAPH est toujours souverain sur scène et le nouveau guitariste, se révèle une très fine gâchette de la six cordes. Quant aux solos d’harmonica, c’est un pur bonheur. NICO est, pour ma part, un des tout meilleurs harmonicistes Français, avec JEAN-JACQUES MILTEAU. DIESEL DUST nous octroie de très belles ballades et des morceaux bien burnés, mélodiques et puissants. Waouh, ça joue ! Le son est bon, les lumières aussi, et moi je suis heureux de les ré-entendre. J’adore les morceaux du dernier album (heu chérie, je ne l’ai pas le dernier, lol !!).
DIESEL DUST à Charols
Côté ambiance, c’est bien-sûr mega bizarre. Il y a plein de gens – à vue de nez, il y a plus de 500 personnes réunies ce soir sur la place – mais personne ou presque n’est debout devant la scène. Les premier sièges sont à six voire sept mètres et ça fait tout vide devant la scène. En revanche, les gens restent. Et non seulement ils restent mais en plus ils apprécient et applaudissent copieusement entre les morceaux ! Et pourtant, le groupe n’a pas choisi de faire dans la facilité : pas de covers (même pas une petite reprise de ZZ TOP), rien que des titres de compos. Chapeau bas Messieurs ! Et vous avez bien eu raison car comme le dit l’adage, « A vaincre sans péril, il n’y a aucune gloire ».
DIESEL DUST à Charols
Les DIESEL DUST nous prouvent ce soir qu’un groupe de compos de qualité n’a pas besoin de faire de la reprise. Ceci est of course un message non subliminal aux organisateurs locaux, très frileux à l’idée de faire passer un groupe qui ne soit pas un tribute band ou qui ne fasse pas que des covers.
Bon, fini de digresser, je reprends le fil de mon report. Le groupe déroule sa setlist sous les regards d’un public attentif. La nuit est chaude et, malgré les attaques des indiens… heu, des moustiques, les DIESEL DUST nous livre une grosse prestation.
DIESEL DUST à Charols
Allez, c’est fini. Vous en revoulez ? Comme c’est oui, on a droit à un rappel qui voit monter sur scène en renfort une choriste de choix. Ce n’est autre que LOETITIA, bien connue des Bressans car elle est la patronne avec RAPH des célèbres Arts Dans l’Air, un café-théâtre où ils font aussi passer des groupes. LOETITIA a fait les chœurs sur l’album, mais ne s’attendait pas à monter sur scène, là maintenant.
Allez, une photo du groupe et c’est fini. Waouh, c’est trop bon ! DIESEL DUST est bien de nouveau en activité et RAPH et NICO peuvent être contents car ils ont réuni une très bonne formation.
DIESEL DUST à Charols
Une fois le concert fini, le groupe se rend à son stand merch’ où le public se rend en masse pour acheter un CD, un vinyle ou une fiole d’élixir DIESEL DUST. Eh oui, le public de Charols est connaisseur. J’espère que l’année prochaine il y aura toujours un Festival Off dans les villages et j’espère que le public pourra encore découvrir des groupes qui le font sortir de sa zone de confort. Vive le Montélimar Agglo Festival et vive la programmation très pointue du Festival Off !!!!
P.S. : trop bien de revoir les copains et les copines ! A très vite. Long Live Rock ‘n’ Roll les amis !
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Commentaires fermés sur HARD BUDS au Brin de Zinc
Jeudi 04 juillet 2024 à Barberaz (73)
HARD BUDS au Brin de Zinc
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Ayant, depuis un moment déjà, coché cette date du Brin de Zinc, je suis heureux d’aller voir ce que les Catalans de HARD BUDS ont prévu de développer pour nous. Accompagné de ma chère et tendre, je passe chercher mon co-concertiste Steve*74 et direction Barberaz. En chemin, les actualités plus ou moins anxiogènes vont bon train, ce qui nous motive encore plus pour aller à un concert.
Arrivés devant la salle, nous nous garons facilement et entrons dans le Brin de Zinc. Je remarque directement le superbe dessin qui trône sur la grosse caisse. Cette illustration est issue du dernier album de HARD BUDS – album datant de l’an passé. Je me dis que s’ils ont un T-Shirt avec le même croquis, je me laisserais bien tenter mais, pour le moment, à part des cartes de visite qui trainent un peu partout, et contrairement à d’habitude, il n’y a pas de merchandising visible. Il y a quand même deux gros cartons stockés sur le stand de merch’. Bref, on verra bien à la fin.
HARD BUDS au Brin de Zinc
Comme souvent, nous rencontrons les copains de l’autre Savoie et papotons un peu en attendant le début. Un petit quart d’heure après vingt et une heure, le quatuor catalan monte sur les planches. “Salou barre beuh Râ “, nous dit avec plein d’entrain le chanteur et guitariste rythmique, ROBERT GARCIA, en démarrant “No Turnin Back” le tout premier titre de la soirée après une petite intro pas dégueu.
Avec sa voix de rogom, il séduit largement le public qui remplit petit à petit le BDZ. Accompagné par MARK RULLO derrière les fûts, d’ALEX ROCHA à la basse et de DAVID FERNANDEZ à la guitare solo, il est, comme ses musiciens, déjà à fond. C’est dingue, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas là pour enfiler des perles, mais plutôt pour secouer les crinières des spectateurs !
HARD BUDS au Brin de Zinc
ROBERT continue sur sa lancée et remercie, une fois de plus en Français, le public avant de lancer “It’s Never Too Late”. La musique de HARD BUDS est très influencée par AC/DC période BON SCOTT, la meilleure selon certains. Dès le démarrage du titre, ROBERT se frotte au public en allant l’invectiver avec une rage qui lui fait se révulser les yeux. Impressionnant de justesse, les Catalans sont dans leur élément en se faisant plaisir sur scène et en ravissant un public acquis à leur cause dès les premières notes.
Après l’excellent “Thunderstorm”, ROBERT, bière à la main, invective les spectateurs : “Are you ready ? Are you ready for rock ‘n’ roll ?!!!”. Et il entame le titre tambour battant. L’influence du groupe australien cité plus haut se fait bien ressentir sur ce morceau. Au moment où ils me font penser à AC/DC, comme par hasard, nous avons droit à notre premier cover de la soirée : “Riff Raff”. Ce n’est pas un des titres des Australiens les plus connus et des plus faciles à jouer, mais nos nouveaux copains de Girona s’en sortent à merveille. Les guitares sont puissantes et mélodiques, les refrains sont accrocheurs et conçus pour le live, tout semble naturel chez eux. C’est fou !
HARD BUDS au Brin de Zinc
Et on continue la sérénade avec “Fire” qui continue le travail de sape avec son rock survitaminé sans relâche et ses riffs délivrés à la mitraillette. “Big Hot Night Alone” calme un peu l’intensité avant de repartir avec “On the road again” qui nous fait taper du pied. Nos copains Catalans séduisent en étant proches du public avec un ROBERT qui continue de discuter régulièrement en Français avec les spectateurs, histoire de se mettre le public Français dans la poche. MARK frappe ses fûts avec une rythmique effrénée pendant que DAVID, une Gibson SG rouge chère à ANGUS en mains et ALEX qui depuis le début joue sans médiator, croisent le fer. En apercevant un jeune spectateur qui assiste au show, ROBERT le montre du doigt et lui dit en Anglais : “You’re the future of Rock” puis il le lui redit mais en Catalan. Il est très fier de voir la jeune génération assister au concert, comme il l’explique au public.
“Do You wanna break the world ? Vous voulez changer le monde ? Break the world mother fucker !”, clame le chanteur en brandissant sa Les Paul couleur ébène. Quel morceau ! Il est rapide et incisif et vous remet au parfum du Rock puissant à la AC/DC voire à la AIRBOURNE.
HARD BUDS au Brin de Zinc
Les vibrations musicales font mouche à chaque titre en agissant sur notre cerveau avec ces mélodies accrocheuses comme des hymnes qui unissent le groupe et le public. Avec plus de la moitié des 16 titres que comporte la setlist, l’accent est mis sur le dernier LP de 2023 et qui porte le doux nom de “Fire”. Le feu est évidemment de mise avec HARD BUDS, le groupe enchaînant les brûlots “Get out of my way », “Another Step”. Leur philosophie ce soir : profiter de la musique et faire ressentir au public leur passion.
“If You Want It” et “Fireballs”, deux titres interprétés sans temps mort, mettent fin au set de ce soir. Oui, mais le public ne veut pas en rester là. Alors le groupe attaque d’abord a capella, c’est-à-dire juste avec le chant, “It’s Rock And Roll” puis les musiciens remettent les guitares et font chanter le refrain au public. Après ce titre, on pourrait penser que c’est fini, mais que neni, ROBERT et ses potes ne veulent pas en rester là et enchaînent coup sur coup un “Runnin’ Wild” de AIRBOURNE et un petit “Ace Of Spades” de MOTÖRHEAD.
HARD BUDS au Brin de Zinc
“Merci ! Merci beaucoup”, nous dit en Français le guitariste chanteur. « Merci beaucoup pour ce soir. On se voit après, nous avons plein de choses et on se boit une bière ensemble, et on se fait un câlin. Après que je change de T-Shirt sinon vous serez tout mouillés. A tout de suite !”, continue le musicien dans un Français très correct.
Mais qu’est-ce que c’était bon. D’ailleurs, lorsqu’on se met à en parler tous ensemble, tout le monde est unanime pour dire à quel point nos nouveaux copains Catalans nous ont mis une claque. Simple mais efficace. Sans prise de tête.
HARD BUDS au Brin de Zinc
En pleine discussion, nous voyons arriver ROBERT qui vient serrer la main de tout le monde et nous remercier d’être venu. Il s’empresse de demander à chacun son prénom afin de s’en souvenir la prochaine fois qu’il nous verra. Il parle toujours dans un Français très compréhensif et continue de discuter avec nous comme si nous étions potes depuis longtemps. Il nous explique les difficultés qu’ils ont à trouver des dates de concerts, et nous parle de sa langue natale plus proche du Français (d’où sa facilité à communiquer dans la langue de Molière) que l’Espagnol. Il nous laisse pour aller au stand merch’, non sans continuer à remercier les spectateurs restants.
HARD BUDS au Brin de Zinc
Nous retrouvons les musiciens à leur stand, où ils prennent des photos avec les spectateurs et signent à tout va leurs CDs. Comme tout à l’heure, il n’y a pas de T-Shirt affiché, mais en cherchant dans les gros cartons ils les trouvent et j’en profite pour me faire plaisir avec ce fameux T-Shirt. J’ai en plus l’explication du pourquoi du comment : en fait, quand les HARD BUDS sont arrivés, ALEX ne trouvait pas de cintres pour exposer les T-Shirt et c’est finalement en fouinant pour moi dans les cartons qu’ils en ont trouvé un ! Autant vous dire qu’ils se font dévalisés !! Il faut dire que les tarifs de leur merchandising sont très abordables, comme les musiciens eux-mêmes. ROBERT, très affable, se souvient de tous ceux avec qui il vient à peine de discuter, en se forçant à retrouver les prénoms de chacun.
L’heure passant, nous prenons congé du groupe qui nous remercie chaleureusement en nous serrant une nouvelle fois la main et en plaquant des bises aux femmes (oui ROBERT, en France on peut faire la bise). Les experts de la musique continuent de prédire que le Hard-Rock en tant que tel va tout simplement dépérir, et ils le font non pas depuis des années, mais depuis des décennies. Eh bien, cela ne sera pas pour ce soir non plus ! Non seulement il est toujours là, mais avec de nouveaux noms qui apparaissent constamment, il semble même prendre de l’ampleur, et HARD BUDS fait partie intégrante de ce mouvement.
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Commentaires fermés sur STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
Lundi 01 juillet 2024 à Villeurbanne (69)
STEEL PANTHER au Transbordeur
Report et Photos by TI-RICKOU
Depuis quelques jours, après quelques soucis de santé, je me repose au maximum, je brûle des cierges et tout et tout car aujourd’hui est un jour que j’attends depuis des années : je vais voir STEEL PANTHER en live ! J’adore ce groupe, leurs morceaux, leur folie, leurs délires. La vie a malheureusement fait que je ne les ai jamais vus en concert. C’est dingue quand même, il y a des groupes de daube que j’ai vu un paquet de fois et des groupes que j’adore que je n’arrive pas à voir ne serait-ce qu’une petite fois. Les Dieux du Hard Rock ont leurs raisons que moi j’ignore.
En plus ce soir, il y a les copains de BLACKRAIN qui assurent la première partie du concert. Je suis super content ! Ce sera la première fois que je les vois avec Franky COSTANZA à la batterie.
Cerise sur le gâteau, le concert se passe au Transbordeur qui est une salle que j’adore. « Chérie, t’inquiètes, ça va aller. Pas de problèmes. Même pas mal ! ». Et donc nous voilà en route pour Lyon. Vu que je suis à contre-courant du flot de voitures qui descendent dans le sud, je n’ai aucun problème pour arriver dans les temps. Je me gare et là, je tombe sur mon pote Serge et ses copains ! Cool, je ne suis même pas encore descendu de voiture que je retrouve des potes, ça s’annonce top cette soirée ! Il y a une énorme queue devant la salle ce qui m’indique que, bien qu’on soit un lundi et bien que le HellFest vienne juste de finir, l’affiche attire.
BLACKRAIN au Transbordeur
La salle se remplit petit à petit et c’est encore un peu clairsemé quand retentit l’hymne Haut-Savoyard des « Allobroges ». Ca veut dire que BLACKRAIN attaque les hostilités. Et ils attaquent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Ils attrapent le public d’entrée et ça matche direct. Wouah, le décor, la batterie, le look des musiciens ! Pas de fausses notes, les BLACKRAIN sont en grande forme !
FRANKY s’est plus que bien intégré au groupe, il lui apporte une puissance supplémentaire sur scène de même que sur les compos. Le public est de plus en plus nombreux à se presser devant la scène pour en prendre plein les oreilles.
BLACKRAIN au Transbordeur
Les BLACKRAIN ont désormais intégré un invité spécial à leurs shows (là aussi, c’est une nouveauté pour moi qui les ai vus au moins 20 fois) : Jésus ! Et Jésus distribue bien sûr des bénédictions er des hosties à tout va. Bah non, en fait d’hosties, ce sont des médiators, bananes ! Tout à coup, il attrape une guitare pour participer au cover préféré du groupe, « We’re not Gonna Take it» de TWISTED SISTER ! C’est le délire absolu dans la salle ! Le public reprend en cœur le couplet et hurle sa joie à pleins poumons.
Et les BLACKRAIN enchainent. Teins, la Mort vient se balader sur un morceau… Heu, comment ça c’est le dernier morceau ? Alors oui, on est chaud-bouillants pour STEEL PANTHER, mais on en aurait bien repris quelques-uns des morceaux de BLACKRAIN !
BLACKRAIN au Transbordeur
Wahou, c’était court mais putain, c’était mega bon ! Quelle prestation !! Ils ont encore fait une énorme progression ! A chacun de leur show, ils m’épatent. Bon OK, je ne suis pas très objectif avec eux parce que dès la première fois où je les ai vus, j’ai pris une énorme baffe, et que cette baffe ne fait que s’amplifier avec les années. Mais objectivement ce soir, c’était énorme. Et ce n’est pas la queue à leur stand merch’ pour acheter T-Shirts et vinyles qui dira le contraire. Cette nuit, BLACKRAIN a indubitablement gagné de nouveaux fans.
Allez, pause. Heu, pas miam-miam, il y a trop de monde, pas glog. J’en profite juste pour m’assoir un peu et papoter avec les copains et les copines que je n’ai pas vus depuis un siècle (il semblerait que je me fasse rare, lol !). Et encore, il y en a plein que je ne verrais pas et dont j’ai appris le lendemain qu’ils étaient là.
STEEL PANTHER au Transbordeur
Le match de l’équipe de France est fini, la salle est désormais blindée comme un œuf et c’est parti pour STEEL PANTHER ! Et d’entrée de jeu, c’est parti à donf’ avec un « Eyes of a Panther » qui enflamme la foule. On a droit à un putain de sleaze. J’adore, ça déboite sa mère-grand dans les traboules.
Alors oui, ça pose, ça flambe, c’est limite SPINAL TAP mais c’est normal ! On est en face de STEEL PANTHER et c’est exactement ce que je suis venu voir, moi ! Quand après seulement les deux premiers morceaux, ils se mettent à papoter, à raconter des blagues, c’est normal. Leur show entier est émaillé de coupures de ce genre.
« France is better so much than Germany ! « , nous dit Michael STARR, le chanteur, en continuant par une compilation d’expressions très hot – en Français s’il vous plait – qui fait hurler de joie le public.
STEEL PANTHER au Transbordeur
Après, les chansons osées, c’est encore ce qui fait leur réputation et leur succès. Parfois, on peut dire qu’on est limite dans le stand up et ça devient compliqué pour ceux qui ne comprennent pas suffisamment l’Américain pour suivre. C’est dommage car ils laissent quand même un peu de monde sur le côté. Heureusement qu’il y a les applis de traductions instantanées, lol !
« Le batteur va maintenant faire une imitation du batteur de DEF LEPPARD, Mister Rick ALLEN« , nous explique le chanteur sous le rire de l’assemblée.
A un moment, ils font monter une fan sur scène, la font assoir sur un tabouret et lui demande son prénom. Ils démarrent en douceur une chanson avec ce prénom pour terminer… très hard. Tout ça en acoustique. Ils réattaquent ensuite avec des morceaux très pêchus, toujours en faisant le show.
Bien que STEEL PANTHER, ce soit du cul, du cul et des boobs – que de charmantes demoiselles vont d’ailleurs se faire un plaisir d’exhiber sur scène à la fin du show – c’est cela aussi ce groupe. Si tu n’as pas compris ça, ou que tu n’aimes pas ça, ou si tu trouves que c’est trop spectacle, ne viens pas à leur concert.
STEEL PANTHER au Transbordeur
Perso, j’ai eu ce que je m’attendais à avoir. Après, effectivement, ils parlent beaucoup – voire trop – mais quand tu comprends, c’est très drôle.
Waouh, c’est déjà fini. Moi, je suis ravi, j’ai enfin vu STEEL PANTHER en live. Et quel concert ! Un groupe frais, sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux. Sauf que quand ils jouent, c’est carré et efficace. C’est un vrai groupe « sex and rock ‘n’ roll », un groupe a voir au moins une fois dans sa vie.
STEEL PANTHER au Transbordeur
Quelle soirée ! Quel set des BLACKRAIN et quel show de STEEL PANTHER ! Quel plaisir de revoir les potes, le Transbo, mais j’ai pas mal de route à faire et je ne vais pas m’attarder après le concert. Je fais quand même un petit passage au stand merch’ de STEEL PANTHER mais bon, 40 euros le T-Shirt, ça me refroidit direct. Dommage, ils sont très beaux. Mais 40 euros quoi !! Bon, je me suis rattrapé sur le stand de BLACKRAIN, avec le dernier album du groupe que je n’avais pas en CD… Et en plus, j’ai eu un très beau poster gratos !!!
Un grand merci à Drouot et Eldorado pour cette mega soirée !!!