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MOJOTHUNDER au Brin de Zinc

Dimanche 15 mars 2023 à Barberaz

Le dimanche, la semaine prend fin et le lendemain il faut retourner travailler. La retraite ce n’est pas pour tout de suite. Même si certains copains y sont déjà. Lol. En attendant, ce soir je retourne à Barberaz avec mon binôme pour aller voir un groupe de classic rock nommé MOJOTHUNDER.

Je l’avoue volontiers, je ne connais pas le groupe et, pour une fois, je décide de faire comme mon copain Steve*74, je n’écoute pas un seul titre, histoire d’être dans la complète découverte. Je ne m’inquiète pas trop, étant donné que, depuis le temps que je fréquente le BDZ je n’ai jamais été déçu ! Je passe récupérer mon co-voitureur et zou, direction le Brin de Zinc sous des giboulées de mars intenses. Mais c’est bien connu, « quand mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits cueillera ». Plutôt des concerts pour nous évidemment ! Et, vu ce qui nous attend, je ne suis pas si mécontent de la pluie de ce soir.

Une fois sur place, nous sommes un peu en avance. Alors nous papotons un peu dehors et d’un coup, voilà qu’arrive deux musiciens de MOJOTHUNDER qui viennent nous saluer. Ils semblent très heureux de nous rencontrer et nous disent tout le bien qu’ils pensent du Brin de Zinc. Du coup, nous en profitons pour leur dire que nous allons faire des photos et un futur report que nous nous empresserons de leur transmettre une fois fini. Qui a dit que nous leur mettions la pression ? Dans tous les cas, c’est une chouette rencontre.

Il commence à faire froid dehors et la pluie ne semble plus vouloir s’arrêter, nous décidons donc de rentrer à l’intérieur. Je me rends bien compte que peu de spectateurs sont présents ce soir mais ne m’inquiète pas trop étant donné qu’il est un peu tôt, le public arrivera un peu plus tard. La moyenne d’âge n’est pas de la première pluie, mais on retrouve tout de même quelques copains de Chambéry.

Nous n’avons pas trop longtemps à attendre, car le groupe s’installe déjà sur scène. Pas de première partie, nous sommes un dimanche, nous entrons donc directement dans le vif du sujet, ce qui est loin de me déplaire. Venus de Lexington au Kentucky, et fort de leur tout premier album « Hymns from the Electric Church » sorti en mai 2021 – après un premier EP sorti deux ans auparavant sans maison de disque, et d’un récent petit Live – les MOJOTHUNDER sont venus en Savoie pour partager leur passion du rock.

Cela se ressent dès l’interprétation de leur premier titre « Bulleit ». La ferveur que développe le groupe dès l’amorce du morceau est palpable.

Le chanteur SEAN SULLIVAN (également préposé à la guitare) possède un timbre de  voix chaleureux qui fédère les fans autour de sa présence. D’entrée de jeu, je suis conquis, et je ne suis pas le seul à voir la mine réjouie des copains à côté de moi. BRYSON WILLOUGHBY, le fondateur et deuxième guitariste du groupe, joue régulièrement sans médiator et fait impression par son jeu. ANDREW BROCKMAN, le bassiste, n’arrête pas de danser en tortillant de l’arrière-train. Il a un jeu de jambes incroyable ! Il reste toutefois très discret mais s’éclate comme un fou. Derrière les fûts, le batteur, ZAC SHOOPMAN, n’est pas celui qui officie d’habitude – ou alors il a changé de nom et fait un lifting, lol ! Dans tous les cas, même s’il ne semble pas se prendre au sérieux avec sa casquette à hélice, il martyrise bien ses fûts et connaît par cœur tous les morceaux du groupe.

MOJOTHUNDER navigue tantôt dans les abysses du hard-rock, tantôt dans celles du south rock et même dans celles du blues-rock avec de grosses influences BLACK CROWES. Ce qui est sûr, c’est que nos copains du Kentucky sont bien influencés par le son des 70’s. Il coule dans leurs veines, faisant instantanément taper du pied et hocher de la tête.

SEAN ne perd pas de temps en paroles, ne s’adressant que peu de fois au public. Ne pensez pas que c’est du dédain, il semble plutôt laisser parler sa musique en restant humble … ou plutôt légèrement timide. Cependant, il remercie le public après chaque titre avec un « Thank You » qui vient du fond du cœur et facilite l’accroche du public.

Beaucoup de morceaux – un peu trop à mon goût – sont interprétés mid tempo, mais joués avec une telle passion que je ne peux qu’acquiescer. Que ce soit « Soul », « Let it Fall » ou encore « Good as gone », les titres passent comme une lettre à la poste, joués par des musiciens passionnés par leur musique. Cela fait plaisir à entendre et leur ferveur, il faut bien le dire, fait du bien un dimanche, après une semaine intense.

Il n’y a pas de gros amplis derrière nos Lexingtoniens, pas deux tonnes de pédales de distorsion, juste ce qu’il faut pour faire parler la musique. Deux guitares chacun pour les guitaristes et une basse qui semble avoir vécu, pas plus, pas moins. Ce qui est intéressant, c’est que BRYSON et SEAN jouent sur les mêmes marques de guitares et quasiment les mêmes modèles, une Gibson Les Paul et une SG rouge – popularisée par un certain ANGUS YOUNG – qu’ils utilisent à foison.

La musique aussi rampante qu’addictive des Américains est vraiment géniale. C’est une arme redoutable pour achever les plus sceptiques. Le plaisir de jouer et la bonne ambiance sur scène est vraiment cool. Les musiciens s’entendent comme larrons en foire et lorsque SEAN casse une corde, instantanément les autres musiciens se lancent dans un petit bœuf très sympa, pendant qu’il accorde son autre guitare.

Nous passons un super moment, et même si ce soir, le Brin de Zinc n’est pas complet, il n’y a que des passionnés.

Nous voilà déjà au dernier morceau. Un « Jack Axe » au tempo élevé, qui conclut le set.

MOJOTHUNDER descend de scène sous les bravos du public. Ils décident de remonter sur les planches pour finir par un superbe « Queen of the Night » qui se fonde sur « Papa was a Rolling Stone », la chanson popularisée en 1971 par THE TEMPTATIONS, à la sauce Kentucky of course !  

Quelle claque musicale remplie d’humilité avons-nous pris ce soir ! Les musiciens, hyper contents de rencontrer leurs fans n’hésitent pas à signer à tout va et à prendre des photos avec le sourire aux lèvres.

Pour nous, il est temps de rentrer dans notre pays en repensant à la devise du groupe : « MOJOTHUNDER, c’est plus que de la musique, c’est un mouvement ».

KRASHKARMA au Brin de Zinc

Mardi 10 janvier 2023 à Barberaz

Il est un peu moins de 11h du matin lorsque Ti-Rickou, notre rédac’ chef préféré, m’appelle :

  • Tu fais quelque chose ce soir ?
  • Euh… Non, j’ai rien de prévu, pourquoi ?
  • Eh bien, J’aimerais bien que tu ailles au Brin de Zinc de Barberaz pour aller voir KRASHKARMA.
  • Qui ça ?
  • KRASHKARMA ! C’est un duo de hard-rock moderne venu tout droit de la Cité des Anges.
  • Connais pas.
  • Tu verras, c’est super. De toute façon, tu es accrédité !

Bon ben, je n’ai pas trop le choix. Je pose quand même une oreille sur la toile (rassurez-vous, je l’ai récupérée) histoire de n’être pas complètement ignare et j’avoue que ça m’a l’air de bien sonner.

Donc direction Barberaz pour une soirée qui s’annonce palpitante !

La route se passe sans problème, avec les yeux grands ouverts étant donné que ma chère et tendre a bien voulu m’accompagner (peux même plus faire l’andouille maintenant, c’est pô juste !!). Une fois arrivés, je constate que le parking est bien rempli. Un mardi soir ? C’est quand même surprenant. Le concert serait-il blindé ? Bah, il doit sûrement y avoir des événements dans les activités d’à côté. On est en début d’année, et ils doivent fêter ça. Un jour de semaine, il ne devrait pas y avoir grand monde.

J’arrive devant l’antre de la bête et je constate que le Brin de Zinc est bel et bien rempli !! J’ai vraiment été mauvaise langue, mdr.

J’en profite pour souhaiter une bonne année à tous les copains (en même temps à ceux qui prennent le temps de me lire) et me rends compte, vu le nombre de photographes présent dans la salle, de la notoriété grandissante du groupe. Il faut dire que KRASHKARMA a le vent en poupe depuis quelques années déjà. 2011 pour être exact et leur fameux single “Save Me” diffusé massivement sur les stations de radios à travers les États-Unis (pas en France, vous vous en seriez doutés).

Une des premières choses que je remarque, c’est le magnifique backdrop du groupe. Un mélange de Frankenstein et de Freddy Krueger, en passant par « Massacre à la tronçonneuse » et de « L’homme de Vitruve ». Ça promet.

Je discute à bâtons rompus avec les copains des derniers concerts de l’an passé et ceux à venir et le temps file à une vitesse… Papoti, papota, c’est bien beau tout ça, mais ça commence quand ? On aperçoit de temps à autre le duo qui semble préparer son matériel puis plus rien.

Il est 21h15 précise lorsque les lumières s’éteignent. C’est bizarre, il y a un type sur la scène avec une lampe torche la main et il ne ressemble en rien au groupe. D’un seul coup, quelqu’un hurle dans un mégaphone au fond de la salle sur des coups de caisse claire. Éclairés par la fameuse lampe torche, le duo de Los Angeles arrive du fond de la salle. « Ladies and gentlemen, from Los Angeles, California… please welcome THE KRASHKARMA !!!».

Dans un bruit assourdissant, RALF DIETEL (chant, guitares) hurle « Are you with us ? I say : Are you with us ? » sous les martèlements rythmés de NIKI SKISTIMAS (chant, batterie). Le couple, dans la vie comme sur la scène, traverse la foule, haranguant le public, tout en jouant leur premier morceau “Wake them Up”. NIKI s’installe derrière sa batterie, micro serre-tête autour du crâne, chantant les refrains pendant que RALF éructe et fait hurler sa Frankenstein Guitar/Bass (un système unique qu’il a créé et qui lui permet de générer les parties de basse, tout en jouant ses parties de guitare) pour réveiller une foule abasourdie.

Sacrée entrée en matière, qui a le don de mettre de suite l’ambiance !

Dès le second titre, RALF est à fond. Il saute comme un cabri et pose régulièrement un pied sur la batterie afin de secouer sa crinière. NIKI, tout sourire, headbangue comme une damnée, au rythme des coups qu’elle assène sur sa batterie. Ce mélange de métal industriel, de rock alternatif, d’une chanteuse gracieuse et d’une voix masculine agressive est fascinant.

Au moment même où vous commencez à trouver le temps long à cause de la voix souvent bestiale et gutturale de RALF, NIKI contraste de suite avec sa voix plus mélodique.

Les lights sont super bien faits, mettant bien en valeur la batterie et sa musicienne. Petit bémol, le son est beaucoup trop fort mais cela ne gêne en rien l’appréciation du concert. Certains de mes copains regretteront, en fin de concert, de ne pas avoir mis les bouchons.

Vous vous demandez : « Comment est-ce possible de faire autant de bruit à deux ? Est-ce une illusion? Un mirage ? De la sorcellerie ? ». Non, évidemment, aucun acte surnaturel n’est à l’œuvre ici ce soir. C’est en fait une science musicale folle. Il faut les voir en live pour comprendre comment deux personnes peuvent faire tout ce boucan en duo. De « Voodoo Devil Drums » à « Killling Time » en passant par « The One Who Knocks » les morceaux les plus puissants voire, oserais-je dire, bourrins (merde, je l’ai dit, lol), sont joués ce soir.

La dépense d’énergie que déploie le duo fait plaisir à voir. Ils donnent l’impression de donner tout ce qu’ils ont pour leur première date en France. Première date en France de leur vie nous diront t’il d’ailleurs. Ils continueront leur tournée dans notre pays dès le lendemain avec un concert à Nantes et finiront à Marseille le lundi suivant après avoir traversé le pays de long en large.

« On nous qualifie de WHITE STRIPES du métal, voire même des Bonnie & Clyde du rock’n’roll mais nous, on s’en fout. Nous sommes KRASHKARMA, nous venons de Los Angeles en Californie et nous jouons du vieux métal ! », nous dit RALF.

Les riffs de guitare explosifs, la pulse frénétique de la batterie, la puissance de la voix de ce dernier et celle de NIKI dégagent une énorme énergie communicative qui fascine.

RALF, aux dreadlocks qui rendrait jaloux RANDY BLITHE de LAMB OF GOD, tient le public au creux de sa main. Il harangue la foule, jouant de l’archet, tel un PAT McMANUS de MAMA’S BOYS, et même de l’harmonica (où il est rejoint par NIKI pour un superbe duo), en venant se frotter au plus près des spectateurs. Cependant, il n’est pas le seul. NIKI monte régulièrement sur ses fûts, histoire de montrer qu’elle aussi elle en a (pas de la testostérone, évidemment), et de se faire voir par le fond de la salle.

L’ambiance dans le Brin de Zinc est survoltée et des slams sont régulièrement déclenchés. C’est de la folie furieuse ! Heureusement que je suis sur le côté, les slams et les pogos, ce n’est plus de mon âge, mdr.

La taille de la scène met en évidence l’énorme kit de batterie de NIKI, laissant peu de place à RALF et son look de surfeur. S’il n’avait pas sa Frankenstein Guitar/Bass je n’aurais même pas pensé qu’il était musicien. D’ailleurs, il nous dira, avant de faire chanter le public sur « Kill me slowly » : « Lorsque je rentrerai chez moi et que je serai sur la plage, ma planche de surf sous le bras, je fermerai les yeux et je penserai à vous et à ce moment-là, parce que vous êtes ma famille ».

RALF, guitare en mains et NIKI derrière son kit headbanguent sans compter. Par moments, ils sont même synchronisés. C’est fou le plaisir qu’ils semblent procurer au public de plus en plus nombreux !

Pendant le morceau « Girl with a Hammer » NIKI monte, une fois de plus, sur sa batterie, marteau de Thor en mains. Elle le montre au public puis, lors du refrain, elle s’en prend à une cymbale juchée à même le sol, la frappant violemment. Pauvre cymbale qui n’a rien demandé à personne, lol !! Un peu kitch, mais sympa quand même.

Non seulement, NIKI fait de l’escalade, mais RALF en fait autant. Sûrement pour voir combien de spectateurs il y a ce soir. Je vous rappelle que le Brin de Zinc est blindé à mort. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu ainsi (qui a dit depuis l’année dernière ?).

« Je n’entends rien ! Faîtes du bruit ! », nous hurle RALF, en français dans le texte et quasiment sans accent. « Merci beaucoup », renchérit NIKI, toujours dans la langue de Molière. Certes, ils parlent régulièrement en Anglais, dans leur langue natale (heu non en fait, RALF est né en Allemagne) mais font l’effort de sortir des mots en Français afin que les non-anglophones puissent comprendre. C’est une belle attention.

NIKI, gant lumineux sur une main, décide de faire asseoir l’assistance. Les lumières deviennent sombres et l’ambiance plus feutrée. C’est le moment magique du concert.

Des parties de guitare acérées ou lourdes, des refrains entêtants, et un show qui libère une bonne dose d’euphorie, KRASHKARMA incarne tout ce qui peut produire l’extase ultime du live et du rock.

C’est incroyable ce que ce duo est capable de procurer dans cette énergie concentrée qui se dégage de leur mélange de rock et de métal. Un style original qui leur sied comme un gant.

Trois reprises : une de SLAYER, une de METALLICA, pour finir sur un « Ace of Spade » de qui vous savez, et c’est plié. Une heure après la traversée de la foule et joué son premier titre, KRASHKARMA plie bagage.

Un peu court, certes, mais quelle prestation ! D’une intensité brutale et dansante à la fois, qui a cognée de la première à la dernière minute. Quel groupe, j’en suis devenu fan !!! Le large éventail de couverture médiatique et les critiques toujours euphoriques soulignent que KRASHKARMA est en train de conquérir la scène de la musique lourde, et possède aussi tout ce qu’il faut pour devenir un groupe méga star de la scène. Ne les ratez pas s’ils passent pas loin de chez vous.

Le duo prendra le temps de signer et discuter avec le public, faire des photos avec une sympathie et un sourire qui ne les ont pas quittés de toute la soirée.

Personnellement, je ne suis pas mécontent que ça se termine tôt, il faut aller bosser le lendemain, mais pour une fois je peux rester encore un chouïa. Étant donné le nombre de fans (masculins dans leur majorité) qui s’accumule autour du duo (particulièrement NIKI) et l’heure qui n’en finit plus de passer, je m’abstiens d’aller saluer le duo.

Le retour se fait tranquillement tout en écoutant à fond « Storm », le dernier album de KRASHKARMA sorti en 2021.

Encore une fois, un grand merci à Thomas et au Brin de Zinc pour cette nouvelle découverte !

LITTLE CAESAR, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 17 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Les week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour assister au concert des CRUZADOS. Euh.. non, je me trompe, c’est les LITTLE CAESAR que je vais voir. Remarquez, je ne me trompe pas trop, étant donné que les ¾ des musiciens jouent avec les CRUZADOS. Comment ça, vous ne savez pas quel est ce groupe ? Suivez un peu les reports du webzine, enfin !

Trève de plaisanterie, et revenons à nos moutons. Comme vous vous en doutez, la route se fait les doigts dans le nez, à force, et nous arrivons à bon port. Évidemment, mon binôme de concerts Steve *74, m’accompagne comme souvent. Depuis le temps que, moi comme lui, nous voulions voir le groupe à l’œuvre, ce soir c’est chose faite.

Et voilà, fin du report.

Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon, d’accord, mais c’est bien parce que c’est vous, hein ? Lol.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Cà fait une bonne demi-heure que nous sommes arrivés et le Brin de Zinc se remplit de plus en plus, ce qui est bon signe. Le temps passe et, pendant que nous papotons avec les copains, nous nous faisons gentiment bousculer par RON YOUNG, le chanteur du groupe qui traverse le public en catimini pour monter sur scène.

Il est 21h15 lorsque les LITTLE CAESAR envahissent les planches au grand complet.

Et d’entrée de set, le groupe montre les crocs avec « Pièce of The Action », un titre tiré de leur deuxième album « Influence ». Sans autres fioritures, ils enchaînent avec l’excellent « Rock’n’roll State Of Mind », du tout premier album, sorti il y a déjà 32 ans – ce qui ne nous rajeunit pas.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Le groupe ne nous laisse à peine le temps de reprendre nos esprits, et enchaîne avec « American Dream ». Ultra groovy, et mega bluesy, ces titres, qui se retiennent comme une chanson populaire, comble le Brin de Zinc bien complet.. RON prend enfin le temps de nous parler pour nous présenter « Holy Roller ». C’est fou comme notre arrière-train n’arrête pas de bouger au son de ces morceaux. C’est très bon et tout le monde semble prendre son pied.

L’ambiance sur scène est bon enfant. RON plaisantant régulièrement avec son guitariste MARK TREMALGIA. Voire même avec LOREN MOLINARE, le second guitariste, complice de toujours, qui ne tient pas en place. Il fait presque autant le show que RON, il bouge dans tous les sens, et se frotte régulièrement au public.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

ROB KLONEL derrière ses fûts reste le métronome du groupe. C’est lui qui donne le tempo en rythme avec PHAROAH BARRETT, l’impressionnant bassiste. Celui-ci prend de temps en temps le chant lead et fait groover sa basse comme jamais.

LITTLE CAESAR continue sur sa lancée. Et vas-y que je te joue un petit « Hard Time » pour enchaîner sur l’émotion avec « Johnny », et un « Turn My World Around » qui embrase le BDZ. Des pépites sorties tout droit de l’empire du petit CAESAR. C’est tout simplement monstrueux d’efficacité.

Et paf ! C’est l’incontournable hit du premier album « Chain Of Fools » qui finit de consumer le public. Tout bonnement imparable. Notre niveau de satisfaction commence à surchauffer autant que la chaleur intense de la salle.

RON nous explique qu’un soir, après qu’il se soit disputé avec LOREN, celui-ci l’appelle vers trois ou cinq heures du matin pour se réconcilier, et ce soir-là, ils ont écrit « Rhum & Coke », un morceau au refrain de tueur, même si le titre en lui-même peut-être porté à controverses.

Les titres tous aussi magistraux les uns que les autres se bousculent en file indienne. Un petit « Straight Shooter », issu du dernier LP du groupe en date, puis un « Vegas », toujours de l’album « Eight », pour continuer sur « Motown », un excellent hommage à la maison de disques de Détroit, poursuivi par un « Stand Up » et un sale « Down & Dirty ».

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

RON remercie chaleureusement son public en Français dans le texte. Comment ne pas résister devant le charisme de cet excellent chanteur. Malgré une chaleur ultra-condensée – RON est surpris de voir ses bras tatoués plein de sueur – le groupe continue de mettre le public dans sa poche, en continuant avec les morceaux « Mama Tried » daté de quatre ans déjà, prolongé par « Every Pictures Tells a Story ».

Fin du spectacle. Les LITTLE CAESAR quittent la scène après un salut aux spectateurs. Mais pas pour longtemps, car ils reviennent sous les sollicitations du public toujours aussi nombreux.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

« Wrong Side of the Tracks » suivi d’une belle balade, pour atomiser le Brin de Zinc avec « Real Rock Drive ». Que d’énergie déployée dans cette succession de morceaux intenses. Après plus d’une heure trente d’un show ultra-chaud, le groupe quitte les planches, tout comme le public, complètement lessivé.

Ils reviennent pour faire les photos et signer les autographes après être allé se rafraîchir dans les loges. Pour nous, malheureusement, nous n’aurons pas le temps d’attendre. Il est l’heure de retourner retrouver notre doux foyer, étant donné l’heure tardive… non sans avoir fait un petit tout au merch’, pour soutenir le groupe en achetant T-Shirt et de vieux albums.

Comme d’habitude, nous remercions vivement Thomas et le Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

Et un peu de rab’ de photos et c’est cadeau !

ADAM BOMB et HARSH au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 03 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois  au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !

Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!

Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.

HARSH @ le Brin de Zinc

Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.

ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.

Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.

Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !  

Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.

Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.

« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.

Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.

KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !

LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.

Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.

Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».

Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.

« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.

A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.

Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !  

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

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GIRLSCHOOL et ALCATRAZZ au Secret Place (34)

Date du concert : 02 septembre 2022 – Report et Photos : TI-RICKOU

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Vamos a la playa, oh ohoh ohoh ! Comment, qu’est-ce qui m’arrive ? Rien, juste une envie de plage, de Sud… ça fait trop longtemps. Comment c’est quel groupe et c’est où ? Femme de peu de foi !!! Bon d’accord, c’est à Montpellier. Comment, il n’y a pas la mer à Montpellier, on m’aurait menti ?!! En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’au Secret Place, il y a les GIRLSCHOOL. Euh oui, les mêmes GIRLSCHOOL qu’on avait tenté d’aller voir au-dessus de Cannes (au Tribal Fest) il y a quelques années. Elles devaient y être en tête d’affiche mais un orage et la foudre en avaient décidé autrement ! Là, à priori, s’il y a le moindre doute, le concert se fera dans la salle donc pas de risque d’annulation. En plus chérie, tu adores les GIRLSCHOOL. Rappelle-toi que tu m’avais cassé les pieds pour aller à Lyon parce qu’elles jouaient en première partie de SAXON !!!

Ce soir en plus, la première partie c’est ALCATRAZZ. Non chérie, ce n’est Alka-Seltzer, ce n’est pas un aspirine (lol), c’est l’ancien groupe de GRAHAM BONNET (si, GRAHAM BONNET, l’ancien chanteur de RAINBOW), l’ancien groupe aussi d’YNGWIE MALMSTEEN et de STEVE VAI…. Euh, je vois à ta tête que ce n’est pas la peine d’en rajouter parce que je sais que ce n’est pas forcément ton style. N’oublie pas, on y va pour les GIRLSCHOOL !!!

Jour J, j’espère vraiment qu’ils ont prévu de les faire jouer dans la salle car la météo annonce des putains d’orages mega violents par là-bas… Allez, on part tôt pour éviter les embrouilles et bien-sûr on arrive tôt… euh mais vraiment trop tôt. Ma chérie était tellement pressée de voir le concert qu’elle s’est juste plantée d’une heure sur l’ouverture de la salle.

Ca me permet de voir arriver les GIRLSCHOOL et l’arrivée d’une partie d’ALCATRAZZ. J’ai évidemment bien bossé mon sujet, je ne sais pas qui est le chanteur du groupe actuellement. C’est peut-être le mec qui m’a demandé en anglais où était le Secret Place et qui, lorsque je le lui ai montré a ajouter : « It’s very secret » !   

Allez, après avoir attendu deux plombes pour pénétrer dans l’enceinte du Secret Place, je vois avec soulagement que la scène extérieure n’a pas été préparée et vu la moiteur et l’état du ciel, ce n’est vraiment pas con !

Et sur qui je tombe ? Mon copain JO AMORE (KINGCROWN, ex-NIGHTMARE, etc) ! Mega content de le revoir !! En plus, on va pouvoir faire ce qu’on adore : nos langues de p….s !!! Vous devinez sur quel groupe qui est en pleine bad activité ? lol ! JO est là pour soutenir son copain JOE STUMP avec qui il a un groupe, JOE STUMP’S TOWER OF BABEL. D’ailleurs, mon petit doigt me dit que le nouvel album ne devrait pas tarder. Entre deux déconnades, je demande à JO qui est le chanteur actuel d’ALCATRAZZ (quand même, je m’intéresse) et il me répond que c’est DOOGIE WHITE. Yes, je n’avais pas reconnu DOOGIE ! Trop fort le Rickou ! Pour ceux qui ne savent pas qui c’est, démerdez-vous, je ne répondrais pas. Bon, je suis gentil, je vais quand même vous aiguiller, on reste dans la famille RAINBOW, MSG… Yes, du coup, je suis un peu plus aux taquets.

Allez, à force de papoter (en plus on croise des copains du PYRENEAN WARRIORS, des copains de Grenoble… Les gens ont fait le déplacement pour cet évènement et heureusement car les locaux n’ont pas forcément répondu présent en grand nombre), c’est l’heure du début des hostilités.

ALCATRAZZ @ Secret Place – Montpellier (34)

Et c’est parti pour ALCATRAZZ ! Un chanteur, c’est toujours particulier. On aime ou on n’aime pas la voix, c’est comme ça. Moi, la voix de DOOGIE, j’adore. J’adore son timbre et donc je suis déjà acquis à la cause du groupe.

JOE STUMP est un putain de guitariste qui perpétue la tradition du groupe dans la continuité des guitar heroes. Et c’est clair que lui ça aurait pu être le rejeton de BLACKMORE et de MALMSTEEN car c’est un croisement des deux… et musicalement et visuellement. Les poses, les mimiques… Enfin bref, tout y est. Et le plus important, c’est qu’il joue grave. Ce croisement de deux Dieux de la Guitare, c’est son style. 

Sur le plan musical, c’est du hard-rock classieux à la RAINBOW, PURPLE. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma chérie… Je lui avais dit que ce n’était pas son style. Moi, je profite d’être à quelques mètres d’eux et de ne pas être trop serré pour kiffer grave cet instant. Bon, pour être honnête, ça fait quand même drôle de ne pas voir GRAHAM BONNET au chant. Arriver à se faire virer de son propre groupe, il a du faire fort !

Bien-sûr, DOOGIE fait plus que de la figuration, ça matche bien avec non seulement le groupe mais aussi les morceaux. Le son est audible, un peu fort. Les lights, bah…. Et surtout, il fait mega, mega chaud à l’intérieur ! Je suis obligé d’aller écouter de l’extérieur pour ne pas tourner de l’œil. Je crains pour les musiciens qui eux ne peuvent pas s’échapper.

Allez, c’est l’heure de la pause. Ré-hydratation ! Le food truck installé dans la cour est ouvert et c’est l’idéal pour reprendre des forces. Je profite de la pause pour aller voir le stand merch’ des deux groupes. Il y a de beaux T-shirts et des CDs. En revanche, le fait que les CDs soient pré-signés n’augure pas le meilleur pour voir les groupes après le show…

En tout cas, JOE STUMP, lui, je vais le voir. Et c’est un plaisir de le rencontrer. J’ai hâte d’entendre le nouvel album du TOWER OF BABEL !

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Allez, j’ai bien pris l’air, je suis presque frais et bien dispo pour la suite des évènements, les GIRLSCHOOL sur scène ! La batteuse est déjà à son poste, les autres musiciennes arrivent sur le côté de la salle, ça sent le début du concert.

Bon, seul bémol dès le début, c’est qu’on est, à vue d’œil, vraiment à peine plus d’une centaine… Pour un groupe de ce calibre et avec leur carrière, j’ai un peu les boules pour elles. Moi par contre, je vais vraiment kiffer cette petite configuration !

Et c’est parti ! Ca déboule à donf’. Les freins, ce n’est même pas pour les lâches, ça n’existe pas. Je ne vous explique pas la putain de set list qu’elles nous ont concoctée pour ce soir. Et de toute façon quand tu attaques par « Demolition » et « C’mon », tu n’es pas là pour faire de la dentelle.

Moi c’est clair, j’ai attrapé ma Delorean, je suis remonté au début des 80’s et elles ouvrent pour MOTORHEAD. La baffe ! Chaud, pas chaud, on s’en bat les balls, on hurle les refrains avec elles.

Les filles ne jouent pas à l’économie, le jour et la nuit avec leur prestation en première partie de SAXON. Là, elles font plus qu’envoyer le bois, elles envoient leurs tripes avec. Et ça leur plait, elles ont un sourire banane et continuent à enchaîner les titres, pas les perles mais les bombes de leur répertoire.  

Et putain, c’est loin d’être fini ! Elles vont nous atomiser à grands coups de « Take it all away », « Race with the Devil », « Bomber » et « Emergency » pour finir le set !

Et non, ce n’est pas fini car même si elles sont visiblement rincées, comme elles sont heureuses d’être là et qu’elles sont gentilles, on va avoir droit à un « Screamin’ Blue Murder » pas prévu sur la set list. La tarte totale in the face !

Waouh, quel concert et quelle prestation des GIRLSCHOOL !!! Imaginez quand même qu’elles ont l’âge de votre mère ou de votre grand-mère…. Un énorme respect pour KIM et ses copines qui font plus que jouer sur leur réputation d’avant.

On est tous sur le cul, on essaie de reprendre nos esprits. Moi, je récupère enfin ma femme qui n’a pas bougé de devant la scène, prête à mordre toute personne qui aurait tenté de passer devant elle (mdr). On dit au revoir aux copains et on souhaite un bon PYRENEAN WARRIORS FEST à ceux qui le font (sniff, pas nous cette année !). Au revoir aussi à JO AMORE et à sa femme. J’essaie bien de lui faire cracher les noms des deux guitaristes qui vont jouer sur son nouveau projet avec son frère DAVID, mais bon, il résiste (tout ça pour le balancer une semaine après sur les réseaux, t’es sérieux, là ? lol !).

Bon allez, on va quand même tenter de faire signer aux GIRLSCHOOL deux ou trois petits trucs (mais non, elle n’est pas si monstrueuse que ça la peau de batterie que j’ai ramenée). Deux membres sur quatre qui ont joué le jeu, ce n’est pas si mal. Je peux comprendre que DENISE soit carrément vidée et pressée de repartir à l’hôtel d’autant plus que le groupe joue demain soir en Espagne.

Un énorme merci au Secret Place pour cette affiche. Encore une mega putain de bonne soirée ! Long Live Rock’n’Roll !