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Commentaires fermés sur FAIRYLAND, The Story Remains
Chronique By TI RICKOU
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FAIRYLAND – The Story Remains
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 juin 2025
Tiens, un groupe de Metal Symphonique / Power Metal français qui sort chez Frontiers Music… Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, FAYRYLANDavait signé à l’époque, si je ne m’abuse, chez NTS et ils se sont taillés une belle réputation, bien méritée d’ailleurs.
Pour ce nouvel album, le line up a évolué mais ils sont encore là et bien là, même avec un nouveau chanteur.
Et ce nouveau chanteur, du nom d’Archie CAINE, à la voix qui cadre parfaitement au style de musique. Un de mes copains dirait que ça sonne très « Power Symphonique italien ». Pas totalement faux car ce « The Story Remains » explore un éventail large, mais toujours mélodique, flirtant parfois avec un petit côté médiéval comme sur « A new Dawn » (si, si, je trouve).
Alors pour résumer, on a : un album bien joué, des morceaux qui sont beaux, c’est bien produit et les textes sont recherchés. Le côté Symphonique majestueux devrait combler les amoureux du genre. Pour ma part, je le trouve bien mais il me manque un truc. A moins que ce soit un truc en trop comme le côté symphonique vraiment très, voire trop, présent. Malgré tout, je lui donne 3 pics. Comment, « je suis bien généreux », chérie ?
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Commentaires fermés sur IMPERIAL AGE au Rock n’ Eat
Mardi 13 mai 2025 à Lyon (69)
Je suis de retour au Rock n’ Eat Live pour une date proposée par Acces Live. La dernière fois que j’étais venu, c’était pour voir SERIOUS BLACK et c’était une super date. La tête d’affiche de ce soir est le groupe IMPERIAL AGE. Comme j’ai bien bossé mon dossier, j’apprends en arrivant qu’il va y avoir trois groupes en plus. Eh oui, on va être gâtés !
Report et Photos : LOLO 69
INHUMAN au Rock n’ Eat
Lorsque je débarque au Rock n’Eat, le premier groupe, INHUMAN, est en train de se mettre en place. 19h30 pétantes et c’est parti ! Premier constat, le groupe a une belle mise en scène. La guitariste et le bassiste portent un masque et ça fait un peu danse macabre.
Dès les premières notes, on est dans du Metal Symphonique sauf que, même si on est bien dans le milieu symphonique, on s’expatrie pas mal sur le versant gothique. Je dirais qu’on se rapproche du monde de THERION avec un petit côté à la GHOST pour les masques. Du coup, tu rentres direct dans leur univers. Le public encore clairsemé à cette heure ne s’y trompe pas et est très réactif.
INHUMAN au Rock n’ Eat
Comme j’ai vraiment aimé ce groupe, je suis allé discuter un peu plus tard avec la chanteuse, une pétillante Bruxelloise, qui m’a dit que le groupe s’appelait ANWYNN avant et que ce groupe tournait depuis 2007. Ce qui explique pourquoi ils sont si bien rodés ! En fait, ce n’est qu’en 2021 qu’INHUMAN a sorti son 1er album. La set list de ce soir est donc principalement composée de cet album qui s’appelle tout simplement « InHuman ».
La chanteuse, évolue en chant clair pendant que le chanteur pousse des growls puissants. C’est agréable parce que les deux voix se marient bien. C’est bien fait, bien joué et ça joue ! Je suis agréablement surpris par la qualité de ce premier groupe qui ne va malheureusement nous faire qu’un set de 35 mn, mais avec 4 groupes à l’affiche, on ne pouvait en espérer mieux. A revoir avec plaisir.
AEON GODS au Rock n’ Eat
Le groupe suivant s’appelle AEON GODS. C’est un groupe de Metal Symphonique, Power Metal allemand. Leur musique a une grosse touche de Power et c’est, à vrai dire, bien plus Power que Symphonique. Formé en 2022, c’est un groupe récent. Il n’a qu’un seul album à son actif : « King of Gods », album qui raconte des histoires sur les légendes babyloniennes.
Alors là, c’est marrant parce qu’ils arrivent sur scène avec un look à la « Stargate ». J’ai même inconsciemment cherché la roue du temps. On dirait qu’ils viennent d’un autre monde. Avec AEON GODS, tu rentres dans un univers parallèle.
AEON GODS au Rock n’ Eat
Après, à l’écoute, c’est guitare, basse, batterie. On a des hymnes Power Metal. Chose pas trop courante, ils ont une claviériste au synthé. Le rendu de l’ensemble est plutôt bien. On sent quand même que c’est un jeune groupe même s’ils ont mis tout ce qu’il faut. Ce qui est dommage, c’est que le chanteur manque un peu de charisme mais je pense que c’est probablement lié au manque d’expérience de la scène parce qu’il bouge bien. Le public qui s’est pas mal étoffé (il y a du monde mais on peut circuler) est attentif et ça bouge mais tranquillement.
Musicalement, on est dans du GAMMA RAY mélangé à du RHAPSODY sauf que le chanteur n’a pas encore la prestance d’un FABIO LEONE. Ils nous font eux-aussi un set court de 35 minutes. A revoir dans quelques temps pour voir comment ils auront évolué.
GROTESCO KARMA au Rock n’Eat
C’est au tour de GROTESCO KARMA de monter sur scène. C’est un groupe grec qui évolue en trio. On oublie le bassiste, il n’y en a pas. le groupe donne dans un style Metal Prog’ avec un côté gothique et son guitariste, GEORGE CONSTANTINE KRATSAS, en est le principal compositeur. Pour le côté gothique, il est bien mis en valeur par la mise en scène mais j’entends aussi – non sans surprise – des sonorités orientales dans leur musique. Si la chanteuse évolue généralement en voix claire et en lyrique, elle part aussi dans le violent en mode Death.
Leur monde est particulier et à l’écoute, c’est particulier aussi. On aime ou on n’aime pas mais musicalement c’est chiadé et ça joue. Je n’ai personnellement pas trop accroché mais c’est loin d’être mauvais. C’est juste que ce n’est pas mon style et que la chanteuse ne m’a pas fait vibrer.
IMPERIAL AGE au Rock n’ Eat
Il est enfin l’heure pour IMPERIAL AGE de se présenter à nous ! Le groupe a été fondé à Moscou en 2012 par les deux chanteurs, ALEXANDER OSIPOV et la JANE ODINTSOVA. On pourrait croire qu’ils sont tous russes mais non car depuis que la guerre contre l’Ukraine a commencé, ils sont partis vivre au Royaume-Uni après un arrêt en Turquie.
Je suis content de les revoir car je les ai déjà vus il y a quelques années au Kao de Lyon en première partie de THERION et que j’avais bien aimé. A l’époque, ils venaient de sortir leur 2e album « Legacy of Atlantis ». C’est d’ailleurs CHRISTOFER JOHNSSON, le chanteur de THERION, qui avait distribué cet album sous le label Adul Runa Records. Ils ont depuis sorti un troisième album nommé « New World » mais qui date de 2022 quand même.
IMPERIAL AGE au Rock n’ Eat
D’entrée de jeu, je vois que le style n’a pas changé. On reste dans leur monde Opera Metal avec leurs héros, leurs histoires. JANE emmène bien son public. Et comme en plus elle est très jolie, elle n’a pas de mal à nous emmener dans son monde. J’adore son chant tout en feeling et, même si les qualités vocales d’ALEXANDER sont indéniables, comparé à JANE, il donne une certaine impression de froideur.
La part belle de la set list est faite à leur dernier album mais on a aussi quelques titres de « Legacy of Atlantis », mon album préféré du groupe.
Malheureusement, il y a un truc qui va rapidement me chiffonner et ça ne va plus me lâcher : malgré leur talent, j’ai l’impression que ce soir les voix des deux chanteurs ne se coordonnent pas correctement, comme s’ils n’étaient pas en phase. Du coup, ils ne m’emballent pas autant cette fois-ci que lors du concert avec THERION. Les chansons sont loin d’être tristes pourtant mais alors que ce genre de groupe donne souvent beaucoup de spectacle sur scène, là je les trouve un peu en retrait. Peut-être un mauvais jour…
IMPERIAL AGE au Rock n’ Eat
Il faut dire qu’il y a pas mal de fogg sur scène et que ce truc assèche bien les voix… sans parler que ça n’aide pas avec les photos. A un moment, ALEXANDER sort de scène pour aller chercher de l’eau et, comme il n’est pas chien, il en distribue à son batteur.
Le public, lui, continue à être tranquille et, même si les fans d’IMPERIAL AGE sont bien là avec leurs beaux T-Shirts du groupe, ce n’est pas la folie. On a quand même quelques personnes qui chantent à l’unisson avec le groupe mais l’ambiance ne décolle pas vraiment.
Le set se termine avec « The Wheel » après 1h15 de show et, même si je reste un peu déçu, je trouve que ce concert a été pas mal.
IMPERIAL AGE au Rock n’ Eat
Le concert fini, on est tous contents de retrouver les groupes au merch’ et je me dois de dire qu’IMPERIAL AGE a d’ailleurs un super merch’ (pas craqué Lolo, pas craqué… Oups, c’est raté !). Bon, il est déjà tard et je ne traîne pas longtemps dans la salle car je dois me lever super tôt demain.
Merci le Rock n’Eat et merci Acces Live pour cette affiche !
PS : petit coup de gueule aux « grands » qui se mettent devant collés à la scène et à ceux qui filment l’intégralité du concert les bras levés. Vous gênez tout le monde. Même moi qui doit faire un report, je sors moins mon appareil photo que vous vos portables ! Perso, j’ai vraiment apprécié le concert de GHOST, sans portable, alors tentez le coup et appréciez pleinement vos groupes sur scène !
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Commentaires fermés sur ELEINE au Rock n’ Eat
Mercredi 30 avril 2025 à Lyon (69)
« Chérie, ce soir je vais voir ELEINE ». « Euh, c’est qui celle-là ? Je la connais ? ». « C’est bon chérie, ELEINEc’est une chanteuse suédoise qui fait du Metal Symphonique mais, vu que ce n’est pas trop ta tasse de thé, je vais aller la voir tout seul au Rock n’ Eat. ». Et toc ! Du coup, je décolle pour le Rock n’ Eat Live, salle emblématique de Lyon, en cette veille de 1er mai. C’est cool parce que demain matin je n’aurais pas besoin de mettre le réveil.
Report et Photos : LOLO SIXTY NINE
Devant la salle, il y a un gros tour bus. Ca fait bizarre, on attendrait plutôt ce genre de bus devant une salle bien plus imposante. Je rentre dans le Rock n’ Eat et, à ma grande surprise, le premier groupe a déjà commencé à jouer alors qu’ils devaient démarrer à 20h. Pour l’instant, la salle n’est pas super remplie mais bon, c’est normal.
SINHERESY au Rock n’ Eat
La première partie se nomme SYNHERESY. Je découvre ce groupe italien fondé en 2009. Sur scène, il y a un chanteur et une chanteuse en plus de la guitare, de la basse et de la batterie. On rentre direct dans un style à la AMARANTHE du début. La chanteuse a une belle voix et j’accroche bien. En revanche, j’accroche bien moins sur le chanteur d’autant plus que je trouve qu’il n’apporte finalement pas grand-chose au combo.
Si les influences AMARANTHE sont pas mal présentes, sur certains morceaux les riffs de guitare me font penser à du ORDEN OGAN. On voit que le groupe a été bien inspiré par ces deux groupes.
SINHERESY au Rock n’ Eat
Ce qui est dommage, c’est que la chanteuse manque d’un poil de charisme…
Le point fort de ce groupe, c’est indubitablement la guitariste Alice CHIARA qui a commencé à travailler avec SINHERESY il n’y a pas super longtemps. Elle est très charismatique et elle emmène largement le public. Je crois qu’on a été nombreux à penser que c’est elle qui porte le plus le groupe. On pourrait presque penser que c’est son groupe. En tout cas, première partie sympa.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le groupe d’après c’est KLOGR, un groupe italo-américain fondé en 2010. En discutant avec un fan du groupe, j’ai appris qu’ils viennent de la petite ville de Capri (c’est fini). Ils œuvrent dans du Metal alternatif.
Moi, ils me font pas mal penser à SOUNDGARDEN, ALICE IN CHAINS, toute cette vague de Seattle, mélangé à du TOOL. On reste dans du bon gros riff de bucheron, un bon gros Rock, quoi. Eux aussi, c’est la première fois que je les vois en live.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le chant est clair et c’est avec cette voix qu’on reconnait un peu la voix d’ALICE IN CHAINS et de SOUL GARDEN : c’est à la fois léger et planant mais ça envoie le bois mais ce n’est pas violent. C’est sûr que ce groupe plairait moins aux fans de Heavy ou du Hard FM. Moi, je trouve que ça tranche avec la première partie et avec ce qu’on va avoir avec ELEINE et je trouve ça bien d’avoir cette coupure de style.
Bref, KLOGR c’est une petite découverte sympa.
Vu que ce soir je conduis et que j’ai bu une bière en arrivant, je me resigne à boire de l’eau pendant l’entracte. Oui, je suis sage !
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE monte sur scène et on entre dans le vif du sujet pour le We shall remain Tour 2025 ! « We shall remain », c’est le nom de leur dernier album sorti en 2023. J’ai hâte de les découvrir en live car j’aime beaucoup cet album alors que je ne suis pas, à la base, un fan de Metal Symphonique.
Petite parenthèse : l’album est sorti sur Atomic Fire Records, qui est le nouveau label de l’ancien dirigeant de Nuclear Blast, Marcus STEAIGER. Ils ont signé sur ce label en 2022.
J’ai déjà eu l’occasion de voir ELAINE par deux fois – en première partie de SONATA ARCTICA au CCO de Villeurbanne et en première partie de MIRATH au même endroit – et j’avoue que je n’avais pas plus tilté dessus que ça à l’époque mais leur dernier album m’a donné envie de les revoir.
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE commence avec « Enemies », un titre de leur album « Dancing in Hell » qui date de 2020. C’est un bon titre, accrocheur et c’est sympa pour commencer le set.
Dès le deuxième titre, ce sera l’album que je voulais écouter en live ! Et on va être gâtés parce qu’ils vont nous jouer 6 titres de « We shall remains » qui, pour la petite histoire, est un album très efficace ; 36 mn pour 10 titres, on ne fait pas mieux dans la concision. Je me dis qu’avec un peu de chance, ils nous feront la totalité de l’album.
Mais non, raté. Le troisième titre est « Ava of Death » de « Dancing in Hell ». Du coup, il y a des riffs efficaces. On est d’ailleurs plutôt dans le gros riff.
ELEINE au Rock n’ Eat
Le chant de Madeleine LILJESTAM est mélodique et lorsque Rikard EKBERG, le guitariste (fondateur du groupe) chante lui aussi, son chant est puissant et il assombrit l’atmosphère. C’est sympa. Parfois son chant n’est pas loin du Death et il nous rappelle la scène Dark Metal norvégienne. Rikard est d’ailleurs habillé dans ce style et lance des regards impressionnants ce qui amène une touche guerrière dans l’univers d’elfes d’ELAINE. Il amène vraiment un truc et, grâce à lui, on n’est pas dans un groupe Sympho banal.
Sur scène, Rikard et Madeleine emmènent bien le public. En plus, Rikard est un super guitariste et on a des bons plans de guitare.
ELEINE au Rock n’ Eat
Je trouve que les titres sont bien accrocheurs et le public se met bien dans l’ambiance. Les titres s’enchaînent et la set list fait la part belle à « Dancing in Hell » et « We shall remain ». Sur tout le concert, il n’y a que « Sanity » qui soit issu d’un autre album (« Untill the end »). Ils nous la jouent juste après un titre que j’aime particulièrement : « We are Legion ».
On s’approche de la fin du set. La chanteuse commence à remercier tous ses fans et trouve génial qu’ils soient là. Je profite de ce moment pour me retourner et je vois que la salle s’est effectivement bien remplie et tout le monde à l’air ravi du show. Pour ma part, je me pose une petite question : comment se fait-il qu’il n’y ait pas de bassiste ?
Et c’est déjà le dernier titre, « We shall remain » que tout le public reprend, comme il se doit, en chœur. EALINE nous a offert une très bonne prestation et ils quittent la scène sous les ovations du public.
ELEINE au Rock n’ Eat
Après le concert, Je vais faire un tour au merch’ et je vois qu’ELAINE a un super merch’ avec de beaux T-Shirts et des CD dédicacés. En plus, les prix sont corrects et les fans ont de quoi se régaler. Là, je ne résiste pas à poser la question du bassiste qui me turlupine depuis tout à l’heure. On m’explique qu’il y a eu un communiqué en février sur le départ du bassiste et du batteur. A ce jour, seul le batteur a été remplacé. Ce qui fait que je n’ai pas ressenti le manque de basse, c’est parce qu’il y a deux guitares qui en plus permutent sans arrêt tous les deux. Et même si l’un des guitaristes fait les yeux méchants sous ses grands cheveux, il a une tête gentille et on sait que ce n’est que pour le show qu’il joue le gros méchant. En tout cas, c’est pas mal. Ca donne vie au show et ça génère une vraie interaction avec le public.
En résumé, je dirais que si ELAINE n’est pas dans le style de Metal que j’écoute le plus, ils ont un vrai potentiel et je pense qu’il faut s’attendre à les voir dans des salles plus grandes dans les années à venir.
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Commentaires fermés sur LACRIMA au Brin de Zinc
Samedi 05 avril 2025 à Barberaz (73)
Comme vous commencez à me connaître, vous savez où je me rends ce soir : au Brin de Zinc of course ! Ce haut lieu chambérien de la musique live reçoit pour la troisième fois, le groupe LACRIMA qui a été formé en 2019 par Maïlis LE GOFF et Cédric BILLON. Et on doit les apprécier dans la région parce que la date est complète.
LACRIMA au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
Le groupe composé de Cédric (chant et guitare), de Maïlis (chant), d’Alexis (guitare), de Babasse INKED (basse) et de Pierre, leur nouveau batteur entre sur scène. Ils nous délivrent un Metal des années 2004 dans le style LACUNA COIL, DELAIN, WITHIN TEMPTATION. La salle est en écoute, sage, mais en même temps c’est du Metal Symphonique donc ça ne se prête pas aux circle pits ou autres wall of death…
Les amis des membres du groupe sont bien présents ce soir et du coup, je vois pas mal de têtes connues dont un certain nombre de personnes que j’ai rencontrées à l’Epicurial, le bar concert chambérien de Cédric qui a malheureusement fermé.
Ils nous jouent la totalité de leur premier EP et des nouveautés : « Nightmare from inside », « The Monster », « Dark Wedding », « Fight », « Fallen Angel », et « Once Upon a Time ». Et je dois dire qu’on a des morceaux avec de bons petits solos de guitare.
LACRIMA au Brin de Zinc Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
On a aussi droit à deux reprises : « Dirty Diana » de Mickaël JACKSON (que je mets un petit temps à reconnaitre n’étant pas un grand spécialiste du style) et une du « Emptyness Machine » de LINKIN PARK sur lequel Cédric et Maïlis se partagent le chant.
En résumé une bonne petite soirée sous le signe du Metal Symphonique. Ce n’a pas été, à mon sens le meilleur concert du groupe mais j’avoue que si j’étais très féru de ce style il y a quelques années, ce n’est plus mon style de prédilection aujourd’hui et peut-être que je suis passé un peu à côté du concert….
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Commentaires fermés sur EPICA, Aspiral
Chronique By DAEMONIA
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EPICA – Aspiral
Label : Nuclear Blast
Sortie : 11 avril 2025
Après une longue pause de quatre ans, EPICA nous sort un nouvel album. J’espère que cette pause leur aura été salutaire car je les avais trouvés plutôt en perte de vitesse sur leur dernier album.
Et à l’écoute de cet « Aspiral », il me semble que le groupe reprend vie. On retrouve tous les éléments qui font la marque de fabrique d’EPICA (les chœurs, les passages grandiloquents, les incursions de growls), mais tout semble plus concentré, les morceaux sont moins longs mais aussi moins complexes, ce qui rend leurs compos finalement plus abordables.
La voix de Simone est bien mise en valeur dès l’arien premier titre, « Cross The Divide », puis les voix se rejoignent majestueusement dans « Arcana » et enveloppent cette composition d’atmosphères typiques du Metal Symphonique.
Des chansons comme « Fight To Survive – The Overview Effect » et « Eye Of The Storm » nous ramènent dans le passé, aux débuts d’EPICA, avec des sonorités plus directes et « Consign to Oblivion » est purement magnifique.
Je passerais sur des titres comme « The Grand Saga Of Existence – A New Age Dawns Part IX » et « Metanoia – A New Age Dawns Part VIII » qui m’ont ennuyée par leurs longueurs (7 à 8 minutes) et des atmosphères me rappelant leurs dernières productions, avec un univers plutôt sombre.
En revanche, j’ai beaucoup aimé « Aspiral » qui est une très belle ballade avec du piano et la voix pleine d’émotion de Simone.
En résumé, ce dernier opus d’EPICA a finalement, en ce qui me concerne, un bilan très contrasté mais je vois une lueur d’espoir à travers la nuit et j’espère que le groupe poursuivra dans cette voie. 3 pics.