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BARRAKUDA 1
BARRAKUDA

Bon, ma semaine ayant été très calme au niveau des concerts (MDR) et n’ayant rien à proximité de ma maison (re-MDR), je suis obligé de me téléporter à Montbéliard… Enfin j’abuse, c’est un peu avant vu que c’est à St-Maurice Colombier que se trouve le lieu du concert ce soir au Baracat’. Et pourquoi, je vais jusqu’au Baracat’ faire un concert me direz-vous ? Parce que déjà, j’aime cet endroit, les patrons, l’ambiance irréelle en plein milieu d’un village. Pour un concert de hard-rock, perso, ça me fait triper.

En plus, ce soir ils ont eu la brillante idée de faire venir les parisiens de BARRAKUDA (pour ceux qui suivent ma grande claque du Rising Fest de l’an dernier) et pour finir de m’attirer, ils ont rajouté mes copains de SLEEKSTAIN. C’est donc un ensemble de très bonnes raisons d’aller manger une saucisse à Montbéliard !

Et comme je suis un petit garçon prudent, je me prévois deux heures et demie de battement pour pouvoir arriver à temps car en plus des deux groupes sus-nommés, il y a un groupe on va dire local LURE et eux, je ne les connais absolument pas. Donc pour le timing, ça devrait être bon. Comment ? J’en vois qui rigolent !

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LURE

Même moi, je ne croyais pas ça possible ! Eh oui, au moment où j’arrive, LURE est déjà sur scène. Bon les copains ont l’habitude que je passe devant eux à toute berzingue sans avoir le temps de m’arrêter pour dire bonjour et que je me fraye directement un passage dans le public pour vous faire de belles photos.

LURE, le peu que j’en ai vu, évolue dans un style de hard-rock classique, sans prise de tête. Ils sont contents de jouer. Après, je ne vais pas pouvoir faire un report plus poussé puisque du coup j’ai loupé plus du set que je ne le pensais…

Maintenant je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. Les BARRAKUDA que j’avais zappé en arrivant alors qu’ils étaient en train de prendre le frais et de se désaltérer, les SLEEKSTAIN qui eux vont se préparer pour monter sur scène. Bref, si j’aime le Baracat’, c’est que je m’y sens à chaque fois en famille.

SLEEKSTAIN 3
SLEEKSTAIN

Juste le temps de papoter un peu avec Rémy de ses prochaines prog’ et c’est déjà l’heure pour nos copains de Haute-Savoie de venir prêcher la bonne parole de leur sleaze en terre inconnue. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne vont pas marquer de temps d’arrêt, ils attaquent dare-dare avec des titres bien rentre-dedans. Le public encore bien présent ce soir va tout de suite rentrer dans le show. L’ambiance est déjà très chaude.

RYFF RAFF est un tout petit peu ennuyé par le manque de place sur scène – c’est vrai ça? il ne peut pas courir et bouger partout sur scène – mais ce n’est pas grave. Il va quand même bouger comme un beau diable. Moi ça me fait drôle, c’est la première fois que je les vois jouer sur une scène plus réduite mais bon ça le fait toujours grave !

En plus ce soir, ils sont vraiment déchaînés et nous livrent une prestation terrible.

Le set est agrémenté de quelques covers comme « Born to be wild » et « The ace of spades » mais c’est bien-sûr à la sauce SLEEKSTAIN ! Cerise sur le cake – où oignon sur la saucisse – on va avoir droit à un morceau de leur futur nouvel album qui, foi de Ti-Rickou, le fait bien !

Le public est content et personne, surtout pas moi, ne voudrait que ça s’arrête mais bon il faut bien qu’il y ait une fin. SLEEKSTAIN est venu, SLEEKSTAIN a vaincu ! Yeah, rock’n’rooooll !!

Quel putain de début de soirée ! Je vais essayer de me remettre en prenant le frais.

BARRAKUDA 7
BARRAKUDA

Allez, je ne vais pas avoir à patienter longtemps, BARRAKUDA monte à son tour sur scène. Et là, une question me vient à l’esprit : est-ce que je vais prendre une claque comme la dernière fois avec ce groupe parce qu’après la prestation de SLEEKSTAIN, il va falloir faire fort !

Bon je ne vais pas me la poser longtemps la question. D’entrée de jeu, BARRAKUDA attaque grave et met tout le monde d’accord ! Eh oui, je n’avais pas rêver, ce n’était pas l’état de grâce ce soir-là à Dijon. C’est vrai que non seulement ils envoient le bois, que le chanteur est un pur fou furieux mais aussi que leur arme, leur hard rock avec un coté TRUST, VULCAIN, est franchement incroyablement efficace.

Le Baracat’ est en pleine effervescence. Chauffé à blanc comme il l’était par les SLEEKSTAIN, tout ce beau monde ne demande qu’à se lâcher et c’est une ambiance des grands soirs. Leurs morceaux sont vraiment très bons et effectivement en live ils sont redoutables.

Du coup je ne regrette pas le déplacement car encore une fois je prends une méga tarte dans ma tronche. Je dois être un peu maso, j’aime ça !

C’est dingue comme il y a des moments où le temps passe à une vitesse folle surtout quand on s’éclate comme c’est le cas dans le moment présent. Les lumières se rallument et je pensais moi que ça venais juste de commencer. Trop bien BARRAKUDA !!

BARRAKUDA 2
BARRAKUDA

Bon, c’est pas le tout,  je vais papoter et rigoler avec tous les copains avant de reprendre la route en espérant retrouver BARRAKUDA prochainement dans un rayon kilométrique plus accessible pour moi. C’est clair que si ça continue, je vais être obligé de louer un appart entre Montbéliard et Besançon, moi ! Heu, non Rémy, tu ne connais pas quelqu’un… Non Rémy, même au dessus d’un magasin de disques de métal !!

Une bise aux patrons du Baracat’, un au revoir et un à très très bientôt aux copains de SLEEKSTAIN et de BARRAKUDA et on the road again…

Et le road again va se faire sous le déluge, comme quoi SLEEKSTAIN et BARRAKUDA font tomber la foudre ! Mais je m’en tape, de toute façon, j’ai des étoiles plein les yeux. Pas étonnant que ces deux groupes-là puissent se partager l’affiche car – et c’est une évidence pour moi – ils font partie des groupes sur qui on pourra compter dans les prochaines années. Non, je ne suis pas partial, juste réaliste ! Ces deux-là, c’est de la dynamite !

Allez long live rock ‘n’ roll et à bientôt pour de nouvelles aventures métalliques !

BARRAKUDA 5
BARRAKUDA

EXXCITE

EXXCITE INTERVIEW

J’ai trouvé anormal que les EXXCITE puissent se reposer tranquillement en loges sans que j’aille les embêter. En plus, ils étaient en train de délirer comme des fous avec JC JESS ! Allez les gars, Ti-Rickou va vous faire passer à table !

Interview réalisée le 04 mars 2016 – MARNAZ METAL FEST V

SLEEKSTAIN 1
SLEEKSTAIN

« La mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou est d’aller assister au Winterock Fest à Bonneville et d’en faire le report… tout en évitant les vacanciers des sports de neige, la pluie voire la neige. Si vous ou l’un de vos collaborateurs était bloqué, voire immobilisé, vous ne pourriez compter que sur vous-même. Cette bande s’auto-détruira dans dix secondes. Bonne chance, Ti-Rickou. »

Heu… dit comme ça, ça fait presque peur !

DISGUSTINGS
THE DISGUSTINGS

Mais bon, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, donc on the road again !  Eh, eh, début de mission réussie ! Et je suis même en avance… Pas un retard depuis le début d’année… Je commence à me demander s’il n’y a pas un Dieu du Rock spécial retardataires qui aurait pris le pouvoir en 2016…

Donc, je suis prêt pour le premier groupe THE DISGUSTINGS. C’est un jeune trio très branché rock 60, 70. Ils ont du écouter tous les disques vinyls pleins de craquements de leurs grands-parents.

Tout le monde sait que j’adore ce genre de son, mais même si c’est plutôt bien fait, un cover des Beatles va me convaincre d’aller faire un tour pour voir l’expo de dessins proposée sur les murs de la salle.

C’est vraiment cool ce fest. Même si on n’est pas branché par un des groupes, il y a plein de trucs fun à voir ou à faire !

Bon, le voyage dans les 60 est fini et le changement de plateau est très court. Allez, groupe suivant !

SYXIKA
SYXIKA

SYXIKA enchaîne. Heu, là on est dans du ska rock festif. Ce qui est cool, c’est que le groupe est vraiment là pour s’éclater et que leur ska est vraiment festif et communicatif. Le public présent même s’il n’est pas forcément de cet univers, participe et s’éclate. Je participe moi aussi… au début. Mais rapidement les cuivres ont raison de moi. Sympa, bien fait mais à dose homéopathique pour le petit hard-rockeur que je suis.

Bon, là j’ai un dilemme : me faire faire un tatouage (éphémère, faut pas déconner !) ou aller jouer à Guitar hero à l’étage…. Allez tiens, et si j’allais massacrer un bon vieux METALLICA ? Yes !! Je finis en même temps que le SYXIKA mais la grande différence, c’est que moi, je n’en ai pas mis une dedans !

CRAZY DOGS
THE CRAZY DOGS

C’est donc au tour de THE CRAZY DOGS de monter sur scène.

Là, on est dans du blues, voire du rythm ‘n’ blues. Et ça me va bien !

Les compos tiennent la route et c’est bien fait. Du coup, je suis bien client et leur set passe très vite pour moi.

Et nous voilà de retour à la case entracte. Comme je n’ai pas le temps suffisant de me refaire une partie de Guitar Hero, je vais me placer devant la scène et me positionner pour le prochain groupe.

EVE S BITE 1
EVE’S BITE

Eh oui, car à partir de maintenant, les glameurs présents vont être heureux. Et c’est EVE’S BITE qui ouvre la fête avec leur heavy sleaze devant un public bien présent et prêt à s’éclater. Ce groupe stéphanois est composé d’ex-SWINE DIAMONDS et ex-EROTIXX DISCTRICT. Toutes ces années à jouer leur ont apporté une expérience et ça se voit. 

Les morceaux sont bigrement efficaces. J’ai adoré leur EP lorsqu’ils me l’ont envoyé mais c’est encore meilleur en live. 

Les filles calées devant la scène se lâchent et c’est trop bon.

On peut dire que les copains ont vraiment réussi leur prestation. La preuve : les gens attendent devant le stand merch pour leur acheter leur EP ! Quant-à moi j’attends déjà le prochain disque… qui ne devrait heureusement pas être trop long à venir.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu. Je suis vraiment happy !

… Bon, j’avoue que j’aurais été encore plus content si j’avais eu la chance d’être tiré au sort et si j’avais gagné la guitare. Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y avait aussi une tombola ! Même pas grave, je suis bien et prêt pour le dernier groupe.

SLEEKSTAIN 2
SLEEKSTAIN

Et la tête d’affiche de ce soir, ce sont les copains de SLEEKSTAIN ! Les fous furieux de Saint-Julien en Genevois sont accueillis comme il se doit par un public prêt lui aussi à les recevoir ! Et putain, ils sont en forme ! Ils attaquent à fond et leur sleaze se fait très metal. C’est percutant ! Les gens sont à fond avec eux. Ouais !!!

SLEEKSTAIN est encore monté d’un cran par rapport à leur live précédent au Brin de Zinc. Leur nouveau guitariste a maintenant bien pris sa place. Charly, le chanteur, est déchaîné ; il se fait porter par la foule et nous fait un grand show. Les autres musicos ne sont pas en reste et on a droit à un putain de set des copains.

Yes !! Une grosse baffe pour terminer ce fest !

Eh oui, le Winterock Fest est fini. C’était méga cool. Un fest humain avec des jeunes très motivés et plein de petits trucs fun qui font la différence. Mais je ne suis pas triste car je sais qu’il y aura un autre épisode l’an prochain et qu’entre temps, ce petit fest aura bien grandi !

Allez maintenant, il me faut rentrer car il est vraiment tard. Coup de chance, les Dieux du Metal bardés de cuir et de guitares électriques sont avec moi : il ne pleut plus et les vacanciers sont enfin arrivés à leur point de chute, ouf !!!

Voilà, ce report est fini donc mission accomplie. Trop facile !

HARDCORE SUPERSTAR 2
HARDCORE SUPERSTAR

– Dis papa, est-ce qu’on peut aller à Pratteln pour voir HARDCORE SUPERSTAR ? S’il te plait, dis oui ! Quand ils sont passés dans le coin, je les ai toujours ratés !
– Euh… bah… c’est juste que c’est un peu loin, ton concert.
– Oui, je sais ! Mais il y a MICHAEL MONROE en première partie !!! Et puis je ne raterai pas les cours, c’est pendant les vacances scolaires !
Avec de tels arguments, comment voulez-vous ne pas céder à votre fille sans passer pour un père indigne ?

Donc, c’est réglé ! Comme nous ne voulons surtout pas rater le début du concert, nous partons en début d’après-midi afin d’éviter les pièges d’éventuels bouchons. Du coup, nous arrivons tellement tôt que nous avons le temps d’effectuer quelques courses en Allemagne. Cool !!!

Lorsqu’enfin, nous arrivons sur le parking de la salle, peu après 19 h, je me demande si le concert a bien lieu car il n’y a personne. Heureusement, j’aperçois un peu plus loin les tours bus et mon inquiétude disparaît comme par enchantement ! Pas pour longtemps car, une fois la porte d’entrée passée, je vois que la salle est aménagée et coupée en deux. Ce soir, faute de préventes, les groupes joueront en configuration mini Z7, et donc avec une scène plus petite et moins de lights.

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CHASE THE ACE

Lorsque ROI VETO PELEG, le guitariste chanteur, prend la parole et essaye de rameuter les quelques personnes présentes dans la salle, je me dis que cette soirée s’annonce pas terrible.
Avec quelques années de moins, ROI ressemble à SLASH, le chapeau en moins, avec une similitude assez surprenante. Son groupe se nomme CHASE THE ACE et ils tournent pour la promotion de leur deuxième album « Yell Heah ! » qui sort officiellement le 1er novembre. Mais ce soir, vous pouvez l’acheter en avant-première au stand merchandising… Et donc avant sa date de parution dans les bacs !

Ce groupe est originaire d’Israël, ce qui n’est pas trop courant, surtout dans un style hard-rock traditionnel teinté sleaze. Le quatuor nous offre ce soir un show bourré d’énergie.

ROI, qui arbore un beau T-Shirt de BLACK SABBATH, quitte un moment ses camarades de jeu pour aller jouer sur le comptoir du bar placé en face de la scène. Il se démène pour faire chanter le public, délaissant un peu son rôle de guitariste rythmique au profit de son compère DAN PARSONS, le seul anglais du groupe, qui nous gratifie de bons solos de guitare.

Pour le dernier morceau, deux énormes ballons rouges font leurs apparition sur scène avant d’aller se promener et rebondir sur les bras des spectateurs dès les premiers accords.

Pour un groupe que je découvre, je suis agréablement surpris. Pour chauffer la salle, c’est excellent. Reste maintenant à découvrir les disques pour confirmer l’impression de ce soir.

MICHAEL MONROE 5
MICHAEL MONROE

Place maintenant à l’une des vedettes de la soirée, MICHAEL MONROE. Etant donné sa carrière, son C.V., son charisme et tout le tralala, il aurait largement pu être en tête d’affiche !… Même si les HARDCORE SUPERSTAR méritent de l’être eux-aussi. Choix cornélien finalement.

Entre temps, la salle s’est bien remplie et c’est devant un auditoire conséquent que vont jouer MICHAEL et ses acolytes. Je suis content pour eux, ils le méritent grandement. De la grande épopée d’HANOI ROCKS au début des années 80, il ne reste que SAMI YAFFA à la basse et bien entendu MICHAEL MONROE au chant.

C’est un MICHAEL en grande forme que nous voyons ce soir. Tout habillé de noir avec de beaux motifs rouges, il a une allure svelte et sportive. Lui aussi se démène dans tous les sens, et en plus il n’hésite pas à monter sur tout ce qui peut être escaladé sur la scène. Un vrai kamikaze !

Le répertoire de ce soir est une sorte de best of de sa longue carrière. Et il n’oubliera rien, le bougre !!

Ca part sur les chapeaux de roue avec un « ‘78 » qui d’entrée nous annonce la couleur. Nous aurons du hard-rock sleaze avec des influences punk sous-jacentes. Les morceaux suivants comme « Old Kings Road », par exemple, confirment l’impression première.

SAMI joue sur une basse qui doit avoir un âge canonique vu son état. Si elle pouvait parler, je crois qu’elle pourrait nous en raconter des histoires intéressantes ! On pourrait vivre de l’intérieur les frasques et la vie du groupe depuis la genèse d’HANOI ROCKS jusqu’à nos jours. Quelle tranche du rock ça ferait !

D’ailleurs, pour nous rappeler ce groupe si important dans les années 80, voici venir « Oriental Beat », un morceau de 1982 qui n’a pas pris une ride. C’est dire la qualité des morceaux et le niveau du groupe à l’époque !

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MICHAEL MONROE

MICHAEL, pour varier les plaisirs, empoigne son saxophone rouge et manie l’harmonica avec un talent certain. Ces instruments donnent une couleur un peu plus adoucie dans l’univers musical du groupe.

Le show passe vite, trop vite même. C’est déjà l’heure des rappels. Et là, pas de fioritures ! Les musiciens envoient du lourd avec deux morceaux issus de l’unique album de DEMOLITION 23 : « Nothing’s Alright » suivi d’un tonitruant « I Wanna be Loved ». En un mot comme en cent, un show parfait, bravo !!

Comme je ne veux pas perdre ma place pour HARDCORE SUPERSTAR, je reste prudemment où je suis pendant le changement de matériel. Le mini Z7 est maintenant plein et les filles approchent à grands pas de la scène pour voir de près ou toucher leurs idoles.

HARDCORE SUPERSTAR 3
HARDCORE SUPERSTAR

La Suède est le terrain de jeux de nos principaux groupes sleaze du moment et le leader incontesté du mouvement est sans controverse possible HARDCORE SUPERSTAR. Depuis leur formation en 1997, les quatre larrons n’ont pas chômé, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pas moins de dix albums au compteur et une compilation (excusez du peu !) à l’heure où certains groupes mettent cinq ans pour en sortir un seul ! Les suédois de Gothenburg ont placé plusieurs titres N°1 dans leurs pays et obtenu un Grammy. Ca fait rêver quand on connaît les Victoires de la Musique et les charts en France ! J’ai tout d’un coup envie de déménager, moi !!!

C’est devant un public chauffé à blanc par les groupes précédents qu’arrive sur scène nos suédois préférés et que résonnent les premières notes de « Sadistic Girls ».

Le son, dont j’ai oublié de parler jusqu’à maintenant, est excellent. Les trois groupes ont joué dans de très bonnes conditions à ce niveau-là.

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HARDCORE SUPERSTAR

Les musiciens sont contents d’être là et envoient la sauce sans tergiverser et sans trembler. C’est direct, lourd, tout en étant puissant. On sent l’expérience des concerts, le groupe se connaît par cœur et joue sa partition les yeux fermés.

Pas trop tout de même, car JOAKIN BERG (surnommé JOCKE) le chanteur, s’avance parfois dangereusement du bord de scène. Il est à moins de dix centimètres du premier rang des spectateurs ! Lui aussi bouge beaucoup et se dépense au moins autant que MICHAEL MONROE tout à l’heure. Après avoir vu cet été ERIK GRONWALL de HEAT, je me demande à quoi ils élèvent leurs chanteurs dans les pays scandinaves ! C’est décidé, j’alerte les autorités et je demande un contrôle anti-dopage à la fin du show ! C’est un minimum !

Le dernier album, sorti cette année n’est pas trop mis en avant. Seulement deux titres « Touch the Sky » et « Don’t Mean Shit » sont joués. Il faut dire qu’ils ont une palette hyper-large avec leur telle discographie !

Le sleaze-rock pratiqué ce soir est sans faille. C’est un régal pour tout le monde et comme d’habitude dans ces cas là, on ne voit pas le temps passer.

Pour le dernier morceau « Above the Law », un roadie arrive sur scène et monte le micro de VIC ZINO (le guitariste) de telle façon que ce dernier ne peut plus faire les choeurs. Il doit se mettre sur la pointe des pieds pour essayer d’y arriver. Ensuite ce même roadie va entreprendre de démonter élément par élément la batterie de MAGNUS ANDREASSON qui finira le titre avec le strict minimum, la caisse claire et son charleston.

Toutes ces blagues potaches sentent bons la fin de tournée. L’atmosphère est à la fête, tout le monde est content. Par les temps qui courent, c’est agréable. On en redemande !

HARDCORE SUPERSTAR 5
HARDCORE SUPERSTAR

En conclusion,

j’ai passé une très bonne soirée. Vivement d’autres concerts de cette qualité ! Mais pourquoi faut-il que ce soit toujours aussi loin ?!!!

Report de Steve*74

Bon, c’est parti, l’année 2015 commence et les concerts reprennent ! Et quoi de mieux que de commencer cette année par aller faire un tour chez nos copains du Brin de Zinc ? En plus les dieux du hard-rock sont avec moi : il n’y a pas de neige et je vais même arriver en avance.

URGENT 2

Ca m’arrange car ça m’aurait vraiment emmerder de louper URGENT, d’autant plus que perso ça fait un bail que je ne les ai pas vus.

Bon, je ne vais pas attendre longtemps car URGENT ne va pas tarder à monter sur scène. Leur style musical est clairement affiché sur le torse du chanteur qui porte un beau T-shirt d’EXTREME : on est dans du hard FM.. même si les morceaux de leur deuxième album – dont on va avoir un beau florilège – sont un peu plus hard. Bien sûr, comme j’aime bien la voix et que j’adore le style, je suis forcément de parti pris. Je trouve que depuis la dernière fois où je les avais vus en live – en première partie de BLAZE BAYLEY à Grenoble – ils se sont bonifiés.

URGENT 4

On ne va avoir droit qu’à deux covers dont un d’ALICE COOPER rarement repris par les groupes.

L’ambiance comme d’hab’ au BDZ est bonne. Pour un jeudi soir, il y a quand même une bonne affluence et je retrouve pas mal de têtes aperçues il n’y a pas longtemps au concert de SISTER SIN à Grenoble. Tout ce petit monde a l’air d’apprécier le show des grenoblois.

Leur prestation est marquée par un moment émotion en nous rappelant que NOUS SOMMES TOUS CHARLIE.

Allez show must go on, place au live ! Le groupe alterne les morceaux du premier et du second album. J’ai bien fait d’arriver à l’heure moi car URGENT, j’aime ! C’est bien fait, les musiciens s’éclatent vraiment et un groupe français dans ce style musical, ce n’est pas si courant.

SEVENTH VEIL 7

Allez, il n’y a pas trop à attendre avant l’arrivée sur scène des italiens de SEVENTH VEIL. Heu.. heureusement que je connais leur musique car quand ils arrivent sur scène, si tu ne sais pas ce qu’ils jouent, tu peux avoir des inquiétudes ! Le look des musiciens passant du premier communiant au play-boy, du babos au métalleux peut laisser perplexe sur le style.

Mais bon, aux premières notes, le doute est levé. On est dans du hard sleaze avec une touche moderne. Et putain, c’est vraiment bien ! Je craque sur la voix du chanteur, et bien sûr le plus important, sur les mélodies.

Malgré la jeunesse du groupe, c’est bien en place et en live ça passe très bien. En plus, ils ont fait le déplacement depuis Vérone juste pour jouer et ils en profitent à fond. Bon pas trop, car leur show va être vraiment très très court ! Il faut dire aussi qu’ils n’ont qu’un EP à leur actif pour l’instant. En tout cas, SEVENTH VEIL, c’est une bien bonne découverte scénique. Et un groupe de plus à suivre.

Bon le temps de reprendre un peu des forces et de respirer le bon air de la montagne et je vais assister à un nouveau show des SISTER SIN. Ca faisait longtemps, lol !!

SISTER SIN C8

Ca part comme d’habitude avec SISTER SIN. Les musicos commencent l’intro pour l’arrivée de LIV. Et c’est parti ! Heu.. ou pas. Le batteur vient de niquer la pédale de la grosse caisse.. L’intermède se passe dans la bonne humeur et les musiciens pouvant utilisés leurs instruments improvisent. Heureusment qu’il y avait des groupes avant qui ont pu les dépanner !

Et c’est reparti ! Ou pas… Là, c’est l’ampli qui pose un petit problème. Mais bon, ça ne va pas durer et ça ne va surtout pas les perturber.

LIV est comme toujours incroyablement très présente, que ce soit avec ou sans casquette. Je la trouve plus souriante que lors de ses autres prestations. Bon, vous vous en tapez. Qu’est ce que je vous voulez que je vous dise, qu’elle chante toujours super bien et que c’est une putain de bête de scène ? Ben oui ! En plus aujourd’hui, elle fait un peu moins peur parce qu’elle n’a pas son bustier répulsif, vous savez le bustier à pointes ?!!!

SISTER SIN C1

 

SISTER SIN C10

Bon, je m’égare. Revenons à leur musique. La part belle est faite à « Black Lotus », leur nouvel album sans oublier les classiques du groupe. On aura droit à un rappel.

Pas forcément de différence flagrante par rapport au show précédent. Je prends toujours une grande tarte même si ce soir je trouve que c’est un petit peu en dessous de leur prestation à Grenoble. Il faut dire que la scène du BDZ est quand même beaucoup plus petite ! Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir car SISTER SIN en live, c’est quand même terrible !

Il se fait tard, c’est fini mais comme les fois précédentes, ils vont prendre le temps de venir signer leurs CD et faire des photos. Eh ouais, en plus de faire de la musique de qualité, ce sont des gens adorables !

Mon premier concert de l’année s’est bien passé, je suis content. De toute façon, au BDZ ça se passe toujours bien. Un grand merci à eux de continuer à faire passer des groupes de cette qualité et bien sûr de leur énorme gentillesse tant envers les musiciens que le public !

Un spécial thank aussi à Greg de Méga Productions (j’espère que tu as trouvé un magasin de musique sur la route de la Suisse pour remplacer le matos cassé..).

Allez, il est l’heure de reprendre la route. Et en plus, je ne vais pas être obligé de chaîner pour rentrer ! Encore une bonne nouvelle!