Tagged: SLEAZE ROCK

Ca faisait longtemps, voire trop longtemps, que je n’avais pas été dire bonjour à mes copains du Brin de Zinc, moi ! Donc direction Barberaz pour une soirée placée sous le signe du hard-rock qui glam !

Et trop fort, je suis non seulement à l’heure mais même en avance. Eh eh !

 

monkey bizness 1-

Je ne voulais pas manquer le premier groupe les MONKEY BIZNESS parce que j’avais bien apprécié leur album, même si à vrai dire, je ne suis pas trop capable de mettre un style dessus. En plus, ce soir, c’est la première fois qu’ils remontent sur scène depuis deux ans !

Et c’est parti !… Et moi je suis toujours dans la daube pour vous décrire leur style musical ! On va dire, comme ils le décrivent eux-même, du glam-rock hard-rock. Surprenant quand on les voit car leur look ne fait pas, au premier coup d’oeil, penser à un groupe de sleaze ! En plus, je trouve que le chanteur a plus des faux airs au chanteur des MIDNIGHT OIL qu’à MICHAEL MONROE ! Bon, assez parlé chiffons !

Musicalement, leurs morceaux sont encore plus sympas en live. Perso, il y a trois de leurs morceaux que je trouve vraiment excellents et qui me restent en tête. Le chanteur est très joueur avec le public et le batteur assure grave. Au final, bien qu’ils n’aient pas joué depuis un certain temps, le show est assez carré.

Bref, prestation sympa pour ce début de soirée.

Allez, juste le temps de prendre un petit peu l’air pour se rafraîchir car à l’intérieur, il fait quand même très chaud. Ce qui donne le prétexte à certains de goûter les innombrables bières proposées au bar !

RAKEL TRAXX FIVE

 

« Mesdames et messieurs, ils n’avaient pas besoin de nous amener le soleil, on l’avait déjà, voici venir en provenance directe de la Canebière et de la Bonne-Mère, les glameurs à l’accent du soleil, j’ai nommé les RAKEL TRAAAAAXX !! »

Et comme d’hab’, les RAKEL sur scène, ça envoie ! Ca faisait grosso modo un an que je ne les avais pas vus en live et je ne vais pas regretté d’être venus ce soir car : premièrement, leur progression est flagrante – leur prestation a encore augmenté d’un bon cran – et deuxièmement, on va avoir droit à trois nouveaux morceaux qui perso me donnent vraiment envie d’entendre le reste de leur prochain album !

Les RAKEL TRAXX sont toujours contents de venir dans notre région car ils ont pas mal de potes et de fans par ici. Du coup, l’ambiance est joyeuse et le public reprend les refrains.

On va droit, bien sûr, à un petit cover qui va encore enflammer la salle.. Eh oui, rien de tel qu’un petit « I wanna rock » de TWISTED SISTER pour mettre le feu !

RAKEL TRAXX FOUR

 

Le son ce soir est très bon et les morceaux sont particulièrement bien mis en valeur.

A la fin du show, une surprise attend le batteur quand le tout le monde se met à lui chanter un Happy Birthday. A l’inverse des groupes qui lancent leurs T-shirts au public, c’est lui qui reçoit un T-shirt en cadeau de la part de Cyril, le sympathique gérant du magasin ROCK AZYLUM – 5 rue Sermorens à Voiron. Euh non, ce n’est pas une pub déguisée ! C’est juste un clin d’oeil de Ti-Rickou à ce personnage hors-normes et passionné… Qui plus est, est le manager du groupe !

Bref, le concert se termine avec la séquence émotion. Eh oui, messieurs dames, les glameurs ont du coeur ! Un épisode qui clôture en beauté cette soirée.

RAKEL TRAXX est vraiment un groupe à voir en live dès que vous avez l’occasion.

Bon, moi j’espère qu’ils vont bientôt repasser car il y a une marseillaise bien sympa qui m’a dit que la prochaine fois elle viendrait avec toutes ses copines danseuses (à lire avec l’accent marseillais !). Voilà le meilleur moyen marketing de faire venir 400 garçons dans leurs concerts !

Quoi chérie ? j’ai rien dit, moi ! C’est elle-euh !

 

Encore une fois, une soirée comme je les aime au Brin de Zinc !

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ET POUR FINIR, QUELQUES PETITES VIDEOS DE TI-RICKOU


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Et c’est parti pour une incursion dans la Loire, juste à côté de Roanne. Ca tombe bien, je ne connaissais pas encore par là-bas, moi.

swan 1

Heu, impression bizarre en arrivant sur le parking : y’a plein de jeunes, mais vraiment jeunes. Bref des lycéens. Là, le doute s’installe : on est au bon endroit ou c’est un concert de Lorie ? Non, non devant la salle, pas de doute. Les gens devant la porte sont bien là pour BLACKRAIN. En plus, y’a des Blackrainettes (faciles à reconnaître !) et pas mal d’habitués de ce genre de concert.

Bon, maintenant, il n’y a plus qu’à attendre que la porte s’ouvre.

C’est en discutant avec les organisateurs que je comprends pourquoi il y a autant de jeunes : le Grand Marais organise régulièrement des soirées à prix attractifs pour les lycéens. En voilà une idée qu’elle est bonne pour leur faire découvrir d’autres styles de musique. En plus ça permet aux groupes de jouer devant une salle bien pleine. Et ça marche, on est quasiment 500 ce soir. Un mardi, ça fait rêver !

MAX 4

Là, je suis en avance, impossible de louper la première partie.

Bon en fait, y’en a pas. En revanche, on a droit à un DJ qui fait mumuse avec ses platines. Le seul problème, c’est qu’on n’avait pas du lui préciser que ce soir c’était une soirée métal car sa programmation techno bizarre a failli rendre dingue tout le monde… y compris les lycéens qui se sont réfugiés dans la zone fumeur… en extérieur ! Ils sont d’ailleurs bientôt rejoints par presque tout le monde. Seuls deux ou trois rangs d’irréductibles vont résister à ce fracas sonore en attendant l’orage.

Et oui, parce que c’est par un coup de tonnerre qu’on sait que BLACKRAIN arrive !

Max entre sur scène avec une guitare acoustique pour une intro toute en douceur. Bon rassurez-vous, ça ne va pas durer longtemps. Le reste du groupe se joint à lui et c’est parti pour « Death by stereo ». La salle se remplit alors comme par magie.

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D’entrée de jeu, on sait que ça va être du grand. Les lights sont superbes, la batterie, énorme est un peu sur-élevée, les pieds de micros on ne peut pas les louper : d’énormes roses rouges pour Swan, un éclair pour Max et un quadrillage de flèches de toutes les couleurs pour Matt.

Le son est méga bon et les BLACKRAIN sont directement à fond dans le show. La première partie du concert est axée sur les deux derniers albums. Pour la plupart des titres, c’est la première fois que je les entends en électrique sur scène, et ça passe vraiment bien ! Ils alternent les morceaux pêchus et les morceaux émotion. Matt va d’ailleurs nous montrer sur l’un d’eux qu’il sait aussi jouer du clavier.

Swan communique avec un public qui réagit et participe en retour. Il y a une méga ambiance dans le public. Pas mal de gens ont fait le déplacement de très loin pour les voir, et ceux qui ne les connaissaient pas avant sont conquis.

Le jeu de scène, s’il est très au point, laisse quand même aux BLACKRAIN une grande part de spontanéité. Et ils vont en user ! Le groupe profite à fond de l’espace sur scène. Ils bougent comme des dingues – merci les gars, pour les photos c’est bien pratique !

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Et, même si c’est très pro et très en place, ils n’oublient jamais d’être fun et de s’amuser. Ils nous font d’ailleurs un « Happy birthday », version BLACKRAIN pour fêter l’anniversaire d’un de leur roaddy et celui de leur manager, Dany.

Les BLACKRAIN attaquent « Innocent Rosie » et là, l’atmosphère remonte d’un cran. On a droit a un « Blast me up » d’enfer, à un « Rock your city » endiablé et à un « Wild wild wild » que tout le monde reprend en choeur.

Et là, qu’est ce qu’ils nous font ? Un cover de TWISTED SISTER !!! Et pas n’importe lequel : « We’re not gonna take it » !!! Là, nos copains lycéens se lâchent, et ceux qui étaient dehors déboulent dans la salle. C’est vraiment un gros moment de délire.

Bon, on s’approche de la fin. « Burn n’ die » va clore les festivités.

Voilà, les lumières se sont rallumées. Le stand de merchandising est pris d’assaut. Les BLACKRAIN  ont mis plein de trucs gratuits sur leur stand : des préservatifs, des cartes postales, des posters, des autocollants, des ballons… BLACKRAIN c’est ça aussi : une énorme générosité.

Oh non ! Le DJ est retourné à son oeuvre destructrice !! Mais bon, sur ce coup-là, ça aide bien la sécu pour vider la salle !!

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  BILAN DU CONCERT 

Les BLACKRAIN ont fait 96 minutes d’un show de dingue ! Ca faisait un bout de temps que je ne les avais pas vus sur scène en électrique. La dernière fois c’était en première partie d’HARDCORE SUPERSTAR à Lyon, c’est pour vous dire ! Le changement est vraiment palpable. BLACKRAIN est vraiment devenu un groupe d’une autre envergure. C’est désormais un groupe de stature internationale qui s’est produit devant nous ce soir.

N’en déplaise à leurs détracteurs qui se permettent de les faire passer pour un groupe de midinettes, BLACKRAIN sur scène c’est un putain de groupe de rock ‘n’ roll !! Mais bon effectivement, eux ils ont décidé de ne pas rester dans leurs garages et de ne pas jouer dans des bars toute leur vie…

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MAX 2-

Les BLACKRAIN ce sont des putains d’instrumentistes avec, qu’on aime ou qu’on n’aime pas sa voix, un chanteur extraordinaire. Sans compter que c’est aussi un putain de compositeur !

Je n’avais encore jamais vu Franck le batteur sur une vraie batterie (pour rappel lors de la tournée acoustique des Fnac, le pauvre on lui avait collé une caisse pour taper dessus !). Il a trouvé sa place dans le groupe, et ça le fait vraiment : il assure grave !

Ce soir, ça doit être la 7e concert des BLACKRAIN auquel j’assiste, et c’est clair je n’ai pas fait la route pour rien car c’était purement grand !

Un grand merci encore à BLACKRAIN pour ce show. Merci aussi à Dany pour avoir cru en eux et leur avoir donner les moyens de prouver que ce n’est pas parce qu’on est français qu’on ne peut pas faire de la musique et des concerts de très grande qualité.

Allez ! Il est temps que je reprenne la route. Bon chérie, toi et ta copine, vous pourriez arrêter de chanter à tue-tête ? Le concert est fini !!!

FRANCK 2-

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SMOKIN KILLS 1
Smokin’ Kills

Allez ! En route pour Saint-Etienne, pas pour voir un match de foot mais, bien sûr, pour un concert. Ce soir, ce n’est ni au Zénith ni au Fil que je vais mais au Thunderbird Lounge.

D’accord, c’est un café-concert mais c’est LE café-concert mythique par excellence. Les Jet Boys, Lords of Altamont, Tuff, Adam Bomb, Black Rain et des centaines d’autres groupes ont joué dans ce temple du rock. Le Thunderbird est un de mes endroits préférés (avec le Brin de Zinc) car on est en famille : les mecs de HOLY CROSS sont au bar – ou derrière le bar – et les SWINE DIAMOND sont là aussi.

Pour une fois que je suis en avance, je descends saluer le maître de ces lieux, James, qui fait les balances. Et là, révélation : j’ai carrément bien fait de venir ! Les balances des deux groupes sont hallucinantes. En plus, les groupes délirent entre eux. Bref, ça s’annonce plutôt bien.

Je remonte, rejoint par les SMOKIN’ KILLS qui ont fini leurs balances pour papoter un peu (hum, ça sent l’interview !). Mais bon, on ne va pas papoter longtemps car les BASTARDOGS remontent pour leur dire qu’ils peuvent aller jouer (pas sur l’autoroute, banane !). Alors évidemment, on les suit. On est là pour ça, quand même !

Et c’est parti ! Et d’entrée, c’est comme être percuté par un 38 tonnes : ça part à toute vitesse. Leur sleaze, glam bien sale, est une tuerie. Je pense au premier MOTLEY CRUE, au premier GUNS ‘N’ ROSES…

Non seulement les morceaux sont des tueries mais les musicos sont carrément possédés. Le chanteur des SMOKIN’ KILLS, en plus d’avoir une putain de voix, est un vrai show-man ! Les autres ne sont pas en reste ; un putain de guitariste, un bassiste  et un batteur solides.

 Un groupe très homogène qui fait le show, qui travaille son look de scène, qui met du maquillage et qui joue comme s’il faisait une première partie au Zénith. Les SMOKIN » KILLS n’oublient pas non plus d’être fun. Ils font d’ailleurs faire les choeurs aux SWINE DIAMOND (avec qui ils ont déjà joué en Italie).

Bref, un moment de pur bonheur. Donc bien sûr, c’est trop court ! Et le pire, c’est que je ne peux même pas acheter un de leur CD : ils n’en ont pas ! En fait, leur EP est en préparation. Du coup, il va me falloir vivre en attendant sans pouvoir les écouter… Trop dur (non chérie, tu ne peux pas chanter en attendant ! ).

J’ai juste le temps de remonter au bar pour m’hydrater un peu. Le Thunder, c’est pas grand, mais putain ! c’est chaud !!!

BASTARDOGS 1
Bastardogs

Je n’ai même pas le temps de reprendre totalement mes esprits qu’il me faut redescendre pour le début des BASTARDOGS. Pas évident de se remettre dans un concert après une claque pareille !

Ou pas, car d’entrée de jeu, les BASTARDOGS envoient le bois ! Leur sleaze, tendance glam-hard m’attrappe direct. Les morceaux de leur CD que je connaissais pour avoir fait la chronique de l’album – et que j’ai tellement aimés que j’ai fait deux heures de voiture pour venir les écouter en live – passent encore mieux sur scène. Et ce n’est pas anecdotique vue la qualité de l’album !

Bon, le chanteur bouge moins que celui des SMOKIN’ KILLS mais avec une guitare dans les mains, c’est moins pratique ! Non, sans déconner, ça déménage grave sur scène ! En plus, on va avoir droit au retour du guitariste des SMOKIN’ KILLS pour un cover de SKID ROW pas piqué des hannetons. 

Enlevage de T-shirt du batteur, et là les filles présentes craquent carrément !

Il est temps que ça finisse parce que je ne sais plus où j’en suis moi ! En plus, je suis mort de soif. A eux, je pourrais prendre un CD mais je l’ai déjà, lol !!

Bon, le temps de re-papoter avec nos copains italiens, de dire au revoir aux mecs de HOLY CROSS et de SWINE DIAMOND (ces derniers m’apprennent, et c’est une bonne nouvelle qu’ils sont en plein enregistrement. Un SWINE DIAMOND pour bientôt ? Oui, on vous tiendra au courant !), le temps aussi de faire le point avec James sur les concerts à venir au Thunderbird et il est déjà très tôt le matin.

Les rues sont quand même bien remplies. Pas de doute, Saint-Etienne, comme les BASTARDOGS et les SMOKIN’ KILLS ont gagné ce soir !!

BILAN DE LA SOIREE

 

SMOKIN’ KILLS

Vous l’avez compris : grosse, grosse baffe musicalement et scéniquement.

Le groupe à suivre pour la sortie de leur EP. Un énorme potentiel. Je persiste et je signe. 

Un seul truc à dire : whaouuuuuw !!

BASTARDOGS

Un peu moins la surprise puisque je connaissais déjà leur album mais une putain de confirmation !

C’est tout simplement excellent.

Les morceaux gagnent en fun sur scène et ils passent l’épreuve du live haut la main. Un groupe qui a, lui aussi, un très fort potentiel.

Ce soir, on a eu une méga affiche au Thunderbird. des groupes qui on assuré grave, des groupes qui n’ont fait le voyage de Gênes que pour cette date… pour au final jouer devant trop peu de personnes. Franchement, je trouve ça pitoyable car aller voir les Gunners à Bercy, c’est bien, mais les avoir vus dans un rade de L.A. pour une poignée de dollars avec la folie de leurs débuts, c’est mieux. Mais bon, un match de Saint-Etienne à la télé, c’était certainement plus intéressant…

Un énorme merci à James de ne pas baisser les bras. 

Long live rock ‘n’ roll ! Long live le Thunderbird !!!

QUIREBOYS 0000
The Quireboys

Les jours se suivent, les concerts aussi. Les jours ne se ressemblent pas, les concerts non plus. Pour terminer cette série infernale, direction Dijon et une affiche orientée hard-rock ‘n’ roll. Yeah !!!

Il était hors de question que je loupe un groupe de cette affiche, donc je suis parti de bonne heure. Enfin il faut quand même dire que Dijon, c’est beaucoup plus cool que Grenoble pour rouler. Enfin bref, j’arrive tellement tôt que la porte n’est même pas ouverte ! Heu, j’espère que je ne vais quand même pas attendre trop qu’ils ouvrent car il pleut un petit peu…

Les portes s’ouvrent. Et du coup, j’ai pour une fois le temps de dire bonjour aux copains.. avant le concert ! Il faut dire que dans ce genre de concerts, les copains c’est grosso modo la majorité du public. Malgré cette affiche de dingue, ce n’est pas avec les entrées que les organisateurs vont pouvoir se payer une semaine aux Bahamas !

SUPERCOPTERS 1
The Supercopters

Je m’égare. Les dijonnais de SUPERCOPTERS atterrissent sur scène.

Je suis content de pouvoir les revoir dans de bonnes conditions et pas sous des trombes d’eau comme la dernière fois à Mâcon – où je m’attendais presque à voir débarquer un mec qui aurait construit un bateau et qui s’appellerait Noë ! Là, je suis tranquille au premier rang et je peux sortir mon appareil photo sans problème.

SUPERCOPTERS 2
The Supercopters
SUPERCOPTERS 3
The Supercopters

Musicalement, on est toujours dans la famille les HELLACOPTERS sont mes copains. C’est bien fait et c’est énergique. En plus, les SUPERCOPTERS sont méga contents de s’éclater avec les potes. Leurs morceaux dépotent bien et donnent la pêche. Le groupe parfait pour une première partie.

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La température a monté dans la salle qui s’est d’ailleurs remplie – euh pas trop quand même, il ne faut pas déconner, il faut qu’on ait de la place ! – pour accueillir nos copains suisses de SIDEBURN.

SIDEBURN 1
Sideburn

Le groupe déboule littéralement sur scène, et SIDEBURN sur scène, ça dépote grave !!! Leur hard boogie à la « je ne suis pas né chez les kangourous, mais ils m’ont quand même adopté » en live, c’est franchement de la bombe atomique.

En plus, ces mecs ont le rock’ n’ roll australien à fleur de peau. Je ne dis pas ça au second degré : le chanteur a le Rose Tattoo « Rock ‘n’ roll outlaw »  tatoué sur le bras ! Et je vous garantis que ce n’est pas un tatouage de Malabar ! 

En parlant du « Rock ‘n’ roll outlaw », on aura bien sûr le droit au cover de ce morceau.

SIDEBURN 3
Sideburn

Ils nous préviennent que nous sommes dans les premiers à entendre les morceaux de leur album (qui vient à peine de sortir) en live.

Nous, on est bien contents car ces morceaux sont d’enfer… et en live, je ne vous raconte pas l’effet que ça fait !!! Ils enchaînent avec des morceaux un peu plus blues et le chanteur sort l’harmonica qu’il planque toujours dans sa poche.

Le blues-rock à la mode SIDEBURN continue à faire monter la température dans la salle qui commence à vraiment être très chaude. Mais nos copains de SIDEBURN s’hydratent bien. Comme une grande partie de la salle… avec du houblon !

SIDEBURN 2
Sideburn

Malheureusement, comme il y a trois groupes ce soir, les SIDEBURN doivent un petit peu écourter leur set list. Vraiment dommage car une prestation comme ça, on n’a forcément pas envie qu’elle s’arrête.

***

Et c’est devant une grosse centaine de personnes que les QUIREBOYS font leur entrée sur scène. Je dois vous avouer que je me suis un petit peu préparé à être déçu. Pourquoi ? Parce que je ne les ai encore jamais vus sur scène et que je pensais que vu le temps passé, je serai forcement déçu…

QUIREBOYS 1
The Quireboys

Mais Oh putain ! Non ! D’entrée de jeu, ça part à fond les ballons. Le son est énorme et putain ça dépote grave de chez grave ! Ils ne sont pas là juste pour récupérer le cachet, mais pour nous faire un putain de show !!!

Les musiciens ont des looks pas croyables. Le bassiste a un look limite Rabbi Jacob, le guitariste a des faux airs de JOHN SYKES. Et SPIKE, le chanteur des QUIREBOYS ?… Eh ben, SPIKE, c’est SPIKE !!

Sur scène, il bouge encore plus que STEVEN TYLER, et c’est pas peu dire. Bon d’accord, lui il ne met pas le foulard sur le micro, il le met sur sa tête ! Il est toujours en mouvement avec une énergie dingue.

Il a toujours cette putain de voix éraillée qui en plus ressort d’enfer en live.

QUIREBOYS 4
The Quireboys

Ils enchaînent bien sûr les nouveaux morceaux et les anciens avec entre autres, leur méga hit « Hey you » devant un public composé de connaisseurs venus là pour eux.

SPIKE va même être obligé de calmer un petit peu l’enthousiasme d’un fan qui s’est un peu trop… hydraté ! Gentil le SPIKE, mais il ne faut pas essayer de lui pourrir son concert !

Non, je déconne. L’ambiance est franchement bon enfant et le public est en communion avec eux.

QUIREBOYS 5
The Quireboys

Bon, le temps a passé, il se fait très tard. Le concert touche à sa fin. Trop triste.

Ou pas ! Car SPIKE et les SIDEBURN viennent dans la salle pour signer et faire les dédicaces… Et bien sûr se faire prendre en photo avec leurs fans qui sont au paradis. Moi y compris.

C’est un pur bonheur que de voir quelqu’un comme SPIKE prendre du temps pour venir papoter après un concert, sans se prendre la tête. Une image que je vais emporter avec moi on the road !

BILAN DE LA SOIREE

SUPERCOPTERS VIGNETTE

SUPERCOPTERS :

Dans le style high rock ‘n’ roll, c’est du costaud. Ils sont bien rodés. Une excellente idée de les avoir pris pour cette affiche et je les reverrais avec plaisir pour leur prochain album.

 

 

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SIDEBURN VIGNETTE

SIDEBURN :

Wouahhhh ! Déjà avant, SIDEBURN sur scène, ça le faisait grave, mais là avec leur nouvel album, c’est vraiment grand. Cette formation-là, c’est vraiment du sérieux. En plus, la cohésion du groupe fait vraiment plaisir à voir… et à entendre ! Donc les mecs, vous l’aurez compris, revenez quand vous voulez !

 

 

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QUIREBOYS VIGNETTE

THE QUIREBOYS : Il y a des groupes qu’on veut voir pendant des années et quand on les voit on se dit qu’on les a vu trop tard. Et bien, avec les QUIREBOYS, ce n’est pas le cas ! Car même maintenant, c’est vraiment fabuleux ! Une présence, un charisme, une putain de voix !!! Et en plus, même le dernier album tient la route !

 

En conclusion, je dirais qu’il y a des concerts qui sont des concerts qu’on va oublier dans quelques temps – même si c’était bien – et qu’il y a des concerts, beaucoup plus rares, dont on sait, bien avant la fin, qu’on s’en rappellera encore dans trente ans.

Ce soir, le moment était exceptionnel. Tout a été fait pour : les trois groupes, la qualité des prestations. Un moment où les absents ont, bien sûr, bien fait de rester chez eux. Grâce à eux, on a eu droit à un concert semi-privé.

Et ce moment de bonheur, n’a pas de prix… même si j’ai encore deux heures de route à faire pour rentrer (j’ai intérêt à me dépêcher, j’ai dis à ma femme que j’allais chercher de la moutarde ! A Dijon, quoi de plus normal, Loool !).

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The Quireboys

Un énorme merci à la RISING PHOENIX ASSO pour cette affiche extraordinaire et pour la prise de risque que cela implique. Dommage que les gens n’aient pas eux, pris le risque d’être un peu fatigués le lendemain au boulot ou de faire la route pour aller voir les QUIREBOYS sur scène.