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Chroniques Metal : Janvier 2024

Chroniques Metal : Janvier 2024
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Label : Massacre Records

Sortie : 12 janvier 2024

Il semblerait que 2024 commence plutôt pas mal et notamment avec cet album de RAVENSTINE, « 2024 ». Sa très belle pochette donne le ton, on va avoir du Hard Rock Heavy mélodique.

Là, je suis carrément dans ma zone de confort, c’est du Hard-Rock  comme je l’aime. Ca sonne très Allemand en mode Scorpions, Zeno, etc. Bref, tout ce que j’aime ! Ca joue mega bien, j’adore la voix, les mélodies, les morceaux te donne envie de les reprendre à donf’. On est totalement dans ma vision du bonheur.

Comment ma fille, ça sonne vieux ?! T’es sérieuse, là ? D’abord on ne dit pas vieux mais vintage et ce n’est pas parce que le chanteur ne vomit pas ses tripes dans le micro que c’est vieux ! Tiens, écoute ce superbe slow  « Signs by The Roadside ». Heu comment, c’est quoi un slow ???!!!! Allez, va-t’en, je ne t’écoute plus, je passe sous un tunnel ! Laisse-moi tranquille écouter ce « 2024 » à donf’ !

Reprenons : si vous aimez ce style, foncez sur cet album qui a en plus un pouvoir magique, plus vous l’écoutez et plus vous l’aimez. Bonne année à  tous au Camping des Flots Bleus !


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Label : Frontiers Music

Sortie : 12 janvier 202

Heu, Frontiers a décidé de me rendre dingue dès ce début d’année ? Là, ce sont Jack Russell (ex-Great White) et Tracii Guns (Guns ‘n’ Roses, L.A. Guns) qui déboulent avec un putain d’album de Hard Rock comme je les adore. En plus, bien-sûr, je suis fan de Tracii et j’adore la voix de Jack. Et, il faut le dire, les deux ensemble ça matche grave !

Whaou, j’ai les cheveux qui bougent tout seul, en mode headbanguing automatique. Les compos sont top et les musicos avec eux jouent grave. Je pense que les fans des deux vont être ravis. Quand je vous disais que ce mois de janvier était terrible chez Frontiers. Du coup, je leur donne 3 pics !


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Label : Napalm Records

Sortie : 12 janvier 2024

J’ai malheureusement raté RYUJIN en live pour leur tournée avec PAIN mais je vais pouvoir me consoler avec leur nouvel album. Je parle des Japonais de RYUJIN et de leur Metal Samouraï. Enfin c’est comme ça que ça m’a été vendu.

Pour ma part, je dirais que RYUJIN fait plutôt dans du Heavy Metal tendance Death Mélodique. Alors, même mélodique, le Death je déteste grave. Donc là, c’est compliqué pour moi. Musicalement, j’aime bien, j’aime leur folie, leur univers et tout et tout. J’aime aussi la voix claire. Mais, malheureusement pour moi, il y a le côté voix qui vomit et ça, c’est next.

Tiens, du coup, je regrette beaucoup moins de n’avoir pas pu y aller au concert !! Heu papa, t’es bête, c’est vachement bien ! On peut aller les voir au Japon ?!! Bien-sûr ma fille, et la marmotte elle met le chocolat dans du papier alu !!!!


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Label : Massacre Records

Sortie : 19 janvier 2024

Alors, tu es un ancien si tu connais THE RODS et encore plus si tu les as vus en première partie de Iron Maiden pour la tournée « The Number of the Beast ». Eh oui, dans les années 80, le groupe de David « Rock » Feinstein (le cousin de Dio, pour la petite histoire) faisait partie avec son power trio de ces groupes qui venaient de sortir de très bons albums. J’adore les trois premiers d’ailleurs.

Alors oui, ils n’ont pas inventé le Heavy Metal mais ils le faisaient très bien vivre. Et en 2024, ils sont encore là avec un nouvel album (si, si !). En plus, il est signé sur Massacre Records. Bien-sûr, tous les vintages comme moi vont être heureux, les plus jeunes vont trouver que cet album est très daté années 80, ce qui n’est pas faux mais je leur dirais : « C’est ça qui est bon ! ».

Alors Ok, ce « Rattle the cage » n’est pas l’album de la décennie, mais c’est toutefois un très bon CD de Hard Heavy comme je l’aime. Et puis, je ne suis pas objectif avec eux. Et puis, il me le faut pour ma collection. Et puis, je lui mets trois pics, na ! Et vive le Hard Rock 80’s… et vive THE RODS !!!


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Label : Frontiers Music

Sortie : 19 janvier 2024  

Chez Frontiers, l’année commence à donf ! Yes ! On part pour l’album tant  attendu de GOTUS. Oui, GOTUS avec Mandy Meyer à la guitare et Ronnie Romero au chant !! Moi, je les adore tous les deux et, pour ma part, je trouve que Ronnie a la plus belle voix du circuit à l’heure actuelle. En plus, il ne joue pas sur des daubes, lui.

Donc, je suis aux taquets. Allez, je suis gentil, je flingue le suspect direct : cet  album est sublime. Il y a plein d’inspirations de groupes comme GOTTHARD, KROKUS et une pointe de DIO, même si je trouve que, sur cet album, c’est moins prononcé. Les morceaux sont sublimes, les solos superbes et la voix matche à donf’.

Allez, potards à fond et on se nique la nuque ! Ok, je ne suis pas objectif avec eux mais putain c’est trop, trop bon. Les morceaux sont inspirés et, que ce soit sur les morceaux pêchus ou sur les ballades, il n’y a pas de faute de goût.

Tous les fans de GOTTHARD, CORRELEONI, DEEP PURPLE, de Mandy Meyer et bien-sûr, du fabuleux Ronnie Romero, foncez sur ce chef d’œuvre ! Alors forcément je leur attribue 4 pics et je le déclare en course pour le disque de l’année mais bon, avec le chanteur de la décennie…


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Label : Frontiers Music

Sortie : 19 janvier 2024

Eux aussi, j’avais hâte de découvrir leur deuxième album. Qui eux ? Bah les Allemands de COBRAKILL ! Alors, en écoutant ce « Serpent’s Kiss », on se dit : « Ce n’est pas possible, ils ne sont pas Allemands, ce sont des Américains de L.A. et c’est forcément un groupe des 80’s qui tournait avec MOTLEY CRUE, WASP, RATT…

Les COBRAKILL ont réussi à capturer l’essence de cette époque, sans tomber dans le plagia et en remettant le style Hard Sleaze à la sauce du jour. On repique le maquillage de sa sœur, on ressort les futs moule-burnes, on se re-crêpe les cheveux et on monte le volume pour écouter ce « Serpent’ kiss « qui fleure bon la nostalgie.

Les compos sont superbes et la voix bien sleaze. Bref, cet album me fait penser grave au premier Mötley ! Je vous ai dit que l’année commençait fort chez Frontiers et c’est 3 pics bien mérités (j’ai même failli en mettre 4).


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Label : Napalm Records

Sortie : 26 janvier 2024

Yes, yes, enfin le premier album des filles de GEMS sort ! THE GEMS, ce sont les  ex-membres de THUNDERMOTHER avec la chanteuse Guernica Mancini, à la batterie, Emlee Johansson et à la guitare et basse, Mona “Demona” Lindgren. J’ai très hâte d’écouter ça car ceux qui me connaissent savent mon attachement aux  THUNDERMOTHER et ma tristesse lors de leur séparation. En plus je suis fan de la voix de Guernica, moi !

Alors, est-ce que je vais être déçu ? Je flingue le suspect direct : non. Non seulement, je ne suis pas déçu mais en plus cet album est une bombe. Le titre est d’ailleurs très bien choisi car le Phoenix peut renaitre de ses cendres. Les GEMS nous font là un comeback d’enfer !

Alors forcément, on est dans le même registre que les THUNDERMOTHER mais avec des morceaux qui te font bouger les cheveux tout seuls et te niquent la nuque. Les refrains son top et calibrés pour le live. Comment, je ne suis pas objectif ?!!

C’est vrai, je serais objectif, je dirais que ce « Phoenix » est une putain de bombe à avoir dans sa collection ! Donc bien-sûr, album coup de cœur. 2024 commence à peine que j’ai déjà un concurrent sérieux pour l’album de l’année ! C’est pas fort, ça ??!!

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Chroniques Metal – Août 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 11 août 2023

Sixième album (déjà) pour les Italiens de Hell in the Club, et bien-sûr je suis impatient de l’écouter car je suis un grand fan du groupe. Que ce soit sur album ou en live, ils ne m’ont jamais déçu.

Donc go to the « F.U.B.A.R » ! Voilà, ça recommence, j’ai les cheveux qui bougent tout seul et j’ai un sourire banane plaqué sur le visage !! J’adore leur hard sleaze.

Et encore une fois, ils sont en forme : Les morceaux sont top, funs, mélodiques et pêchus. Je veux écouter ça en live, moi, ça devrait être une pure tuerie car déjà en Cd, c’est putain de bon !

Allez, c’est reparti pour un tour mais plus fort ! Et c’est encore meilleur. « Papa ? » « Oui, ma puce. C’est trop fort ? » « Non, j’aime bien. C’est quoi ? » « Le groupe de glam hard italien qu’on avait été voir au Réservoir de Belley dans l’Ain. » « On retourne les voir quand, papa ? » « Quand un gentil orga voudra bien les faire rejouer en France (ceci est bien un message non subliminal !!) ».

Allez, qu’est-ce qu’on dit ? Mega coup de cœur et gracie mille les Hell in the Club.

PS : un seul défaut à cet album, il n’a que 11 titres. C’est trop, trop court !!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 11 août 2023

Streetlight ? Heu, je ne connais pas. Bon, d’un autre côté, c’est des Suédois et l’album sort chez Frontiers, ça peut valoir le coup de l’écouter…

On est dans la famille Toto, Kansas, Journey, je voudrais voir les fils. C’est du hard FM à la limite de l’AOR. Vous avez compris ? Pas de gros riffs, pas de chanteur qui vomit, que des belles mélodies et une voix superbe. OK c’est calibré FM mais c’est calme et relaxant, bien fait, bien produit, agréable à écouter en fin de journée… « Papa, mon papa ! » « Tu veux que je baisse le son ? » « Non, je veux juste que tu arrêtes, ça m’endors et j’ai des devoir à faire ! »… CQFD…

Donc, si vous, vous aimez l’A.O.R, les belles mélodies, les « …trucs mous du genou !! » « Heu, tu es bien la fille de ta mère… » « Bon, je te mets un Cd de Massacre Records juste après, ça va ? ».

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THE SWEET NEEDLES, JC JESS et ANIMALIZE au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 02 juillet 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme « metalleux » n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !

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WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

KISSIN’ DYNAMITE @ CCO – Villeurbanne (69)

Report + photos by Ti-Rickou

Putain, ça y est, c’est le jour que j’attends depuis des mois, c’est ce soir le concert de KISSIN’DYNAMITE avec les copains de BLACKRAIN en première partie !!!! Je suis excité comme une puce sur le dos d’un chien. Je pars en avance, pas de prise de risque aujourd’hui, impossible que j’arrive à la bourre. En plus, le concert prévu initialement au Hard-Rock Café a été déplacé au CCO de Villeurbanne car il y a eu une demande supérieure à la capacité d’accueil du lieu initial. Comme quoi le glam sleaze, ça plaît !

C’est cool pour eux mais pour se garer c’est carrément coton. Bon, en partant bien en avance, je suis moins stressé et même un immeuble qui menace de s’effondrer et qui provoque la fermeture de la rue ne m’empêche pas d’être à l’heure, voire même en avance puisque les portes sont encore closes.

BLACKRAIN @ CCO – Villeurbanne (69)

Vue la longueur de la file d’attente, je me dis que les organisatrices du concert ont bien vu le coup en changeant de lieu. La soirée s’annonce mega bien !!! Je commence par papoter avec plein de copains, copines (eh oui, dans les concerts glam il y a plein de copines, les gars !!).

Je récupère tranquille mon pass photo, je suis cool quand tout à coup… hey, c’est quoi cette musique qui vient de la salle ?!! C’est « Le Chant des Allobroges », l’hymne haut-savoyard et surtout l’intro de BLACKRAIN ! Là, plus cool du tout le Ti-Rickou !!

Je fonce dans la salle, je me fraye un chemin ver la barrière et c’est parti pour un petit « Back in Town »! Les copains sont accueillis par un public en très large partie venu pour eux. Ils connaissent les paroles et le refrain est repris en chœur par la foule. Une putain d’ambiance dès le début du set, ça va être énorme je vous dis !

Les BLACKRAIN sont en grande forme, déchaînés de jouer à Lyon. « Dying Breed » fait encore mouche avec son refrain facile à entonner, « Innocent Rosie » et « Blast me Up » enfoncent le clou.

Le groupe remercie les copains de toujours, ceux qui étaient là à leurs débuts. BLACKRAIN, c’est aussi ça, un groupe qui sait d’où il vient et qui ne l’oublie pas.

Et ce BLACKRAIN là, celui que j’ai sous les yeux ce soir, mérite d’aller très haut ! Putain, ils ont encore gagné en présence. Ils ont un réel sens de la scène et la communion avec le public est juste énorme. Putain de show !

Le cover de « We’re not gonna Take it » de TWISTED vient terminer la fête. Ouah, c’était mega trop bon ! OK, je suis fan depuis le début, des petits bars, du Thunderbird Lounge, des premières parties de HARDCORE SUPERSTAR et donc j’ai eu la chance de les voir grandir. Et donc, si je dis que c’était une tuerie ce concert, c’est que c’était une tuerie !

Bon, pas le temps de trop papoter car KISSIN’ DYNAMITE va commencer et vu comme la salle est remplie, il faut que j’ai le temps de la retraverser !

Le concert démarre à donf’ en mode « les préliminaires, je ne connais pas » avec « I’ve got the Fire » d’entrée, histoire de mettre tout le monde d’accord et que le public redémarre au quart de tour. Ca fonctionne grave, c’est du délire dans la salle !

Il faut dire que l’affiche de ce soir est homogène, que c’est donc le même public pour les deux groupes et que KISSIN’ DYNAMITE – tout comme BLACKRAIN – n’a pas gagné son public en payant des pubs sur Facebook mais en faisant des putains de prestations live, comme celle en première partie de POWERWOLF il y a quelques mois. Les nouveaux fans qu’ils avaient engrangés ce soir-là sont en grande majorité venus ce soir.

Et ils ne vont pas être déçus car HANNES, le chanteur en plus d’avoir une putain de voix est un putain de frontman. Il a un charisme dingue ! Les autres musiciens ne sont pas là non plus pour faire de la figuration, ça joue, ça pose, ça interagit avec le public.

Leurs morceaux sont de pures tueries qui font sauter, bouger les cheveux et pousser une banane sur le visage ! « DNA » en est le parfait exemple.

Il se passe toujours un truc sur scène. Là, c’est WI ANNA BRUNNER qui les rejoint pour plusieurs morceaux dont « Ecstasy » qui souffle encore un vent de folie pour attiser – si besoin en était – le public ! Putain, c’est trop, trop bon !! Putain de set !

Hey, c’est quoi cette intro ? Mais bien-sûr, c’est « I will be king » !! Alors là, c’est la cerise sur le cake, le morceau ultime où je deviens dingue. Et il n’y a pas que moi, le public est aux anges, épuisé mais heureux. Ouah !!!

Allez, malheureusement c’est déjà fini. Putain de groupe ! Quelle prestation ce soir encore ! Les lumières se rallument et je suis encore sonné, comme un boxeur qui a fait douze rounds. Quelle affiche ce soir avec deux groupes qui montent lentement mais sûrement. Ca fait du bien de voir que la relève est prête à prendre le relais de nos idoles vieillissantes. Ne vous y trompez pas, le futur de notre musique, c’est eux !!!

Je ne peux pas partir sans avoir papoté un peu avec SWAN, MATT, MAX 2 et FRANCK de BLACKRAIN et leur avoir dit à quel point ça a été du bonheur de les revoir en live. Une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être là avec nous et un énorme merci aux filles de Sounds Like Hell pour cette mega tuerie de soirée !

Allez, « I will be King » à donf’ dans la voiture et on the road again ! Rock ‘n’ roooooooollll !!!