Samedi 15 novembre 2025 à Barberaz (73)
Report : Cédric LeMagic – Photos : Bérénice FLECHARD
Samedi 15 novembre, le Brin de Zinc est plein à craquer. Impossible de circuler, et encore moins de commander une bière sans livrer bataille. Je suis sur place avec Bérénice pour assister au concert de CHRISTOPHE GODIN, venu présenter son album solo, « Dancing in a Mindefield » qui doit sortir dans quelques jours ; album réalisé à 58 ans, comme il nous le rappellera avec humour.
Le set démarre fort avec “Hold Your Head up High”, un morceau phare déjà immortalisé par un clip tourné il y a quelques mois (votre serviteur était d’ailleurs présent ce jour là) et sorti en juin dernier. L’énergie est immédiate et la salle, compacte, écoute avec attention.
Au début du set, le mix est trop chargé en basse et en batterie et le public ne se prive pas de le signaler. Il va même jusqu’à guider l’ingé son : « Monte la guitare ! Non, descends la basse ! » jusqu’à ce que l’équilibre finisse par s’installer. C’est vraiment très convivial et bon enfant ce soir.
Pour cette date, CHRISTOPHE s’est adjoint une équipe solide formée de PETER PUKE à la batterie, de PIERRE MICHEL à la guitare et de LYNN MARING à la basse. Cette dernière remplace GABY VEGH, qui est toutefois présent dans la salle aux côtés d’YVAN ROUGNY. Tout deux sont venus en spectateurs soutenir leur ami.
CHRISTOPHE enchaîne le set et on a droit à des titres personnels et chargés d’émotion comme “Dear Sister”, en hommage à sa sœur ou “Angels”, dédié à ses deux fils.
Entre ces moments intimes, LYNN MARING prend la lumière avec “My Witchcraft”, extrait de son propre album. D’abord en retrait, elle se libère peu à peu. Elle monte plusieurs fois sur les retours et provoque une boutade typiquement GODIN : « Ne saute pas, sinon tu vas avoir la tête toute plate ! ».
Comme à son habitude, CHRISTOPHE GODIN parle beaucoup au public, plaisante et relève même des défis comme devoir placer « Montebourg » dans un phrase en y intégrant la « marinière » portée par Julien, l’ingé son. Et il parvient à s’en sortir avec brio ! C’est aussi ça l’esprit GODIN, des concerts où se mêlent l’humour et la virtuosité.
La complicité est palpable car dans la salle il y a les nombreux amis du guitariste, de la famille, et pas mal de musiciens aussi. Tout le monde est réuni pour célébrer ce moment. Et on ne va pas être déçus (même si on est serrés comme des sardines) car CHRISTOPHE GODIN nous offre ce soir un concert dense et explosif.
Le temps passe comme toujours très vite avec un set de GODIN. C’est déjà l’heure du rappel. Le groupe revient sur ses racines avec “In my Place” de GNO, tiré de l’album « Cannibal Tango ». Ils terminent le set en rejouant “Hold Your Head Up High”, « au cas où quelqu’un ait raté le début du set », comme nous le dit CHRISTOPHE et on a droit cette fois-ci à un solo signé PIERRE MICHEL. Super !
Après une bonne heure 30 de show, CHRISTOPHE GODIN et ses musiciens prolongent la soirée, comme à leur habitude, en se rendant au stand merch’ et se plient avec bonne humeur au jeu des dédicaces et photos. Bien évidemment, connaissant le bonhomme, les échanges chaleureux sont de mise. Bref, une conclusion idéale montrant la générosité du guitariste. Quelle belle soirée !
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