LES EUROCKEENNES 2025, jour 2

Deuxième jour des EUROCKEENNES DE BELFORT. La première journée ayant été riche en émotions et en images, j’ai hâte de voir la suite !

C’est suffisamment rare pour le mentionner mais voilà enfin un groupe exclusivement féminin. Mais, ne vous y trompez pas, avec DIE SPITZ vous n’aurez pas de câlin… bien au contraire !

Elles devaient jouer à 22 heures sur la plus petite salle mais le sort en a décidé autrement. Le groupe anglais HIGH VIS n’ayant pu prendre leur avion à cause des grèves, elles sont propulsées en début de soirée sur la Grande Scène. Ce n’est pas encore la grande foule (la veille, au même endroit, avec IRON MAIDEN, la jauge indiquait près de 35 000 personnes) mais il y a quand même un peu de monde et elles vont mettre tout le monde d’accord.

C’est du Punk qui va tutoyer le Heavy ou le Grunge. Les 4 musiciennes ont chacune leur univers, leur style mais ne s’en laissent pas conter. C’est flamboyant, vivant, affirmé. On sent qu’il ne faut pas trop les chatouiller ou alors il faut se préparer au retour de bâton. Il y a de la sueur, de la combativité, de quoi vous mettre chaos.

Le regard est immédiatement attiré par la bassiste qui courre dans tous les sens dans sa petite robe pailletée et la guitariste aux cheveux roux qui a beaucoup plus de tempérament que sa tenue ne le laisse supposer. Le public ne s’y trompe pas qui grandit petit à petit tout au long du concert, confirmant la qualité de ce qu’il se passe sur scène. Je pense qu’on devrait en entendre parler de nouveau.

Allez, en guise de conclusion : le moment le plus agréable pour les photographes grâce à un pit large, confortable et un groupe intéressant à photographier. Cool !

Quand j’ai vu que LANDMVRKS était au programme des EUROCKEENNES, des souvenirs se sont imposés : l’image d’un petit groupe découvert et apprécié dans le Club du Brise-Glace d’Annecy le 31 octobre 2019. Mais quand j’arrive dans le Chapiteau Greenroom où ils se produisent, c’est un choc. C’est vrai que je n’ai pas suivi leur parcours pendant ces 6 ans mais la progression me paraît fulgurante au point de vérifier dans mon historique de photos que c’est bien les mêmes.

Eh bien oui, c’est bien eux qui sont passés d’une petite salle à la jauge d’un peu moins de 140 personnes à cette grande scène où le public hurle et siffle déjà en les attendant. Entre temps, il y a eu une tournée européenne en 2024, des concerts au Japon et leur présence au Hellfest sur la scène principale en remplacement de BAD OMENS empêché.

Le groupe marseillais a fait son chemin et le concert est prometteur.

Tous les membres de la formation actuelle sont ensemble depuis au moins 2019 et ça se sent. Le chanteur alterne toutes les formes de chant jusqu’au chant rapé. Le bassiste tournoie dans tous les sens, les musiciens viennent au plus près du public et c’est la folie parmi les festivaliers qui se font porter de plus en plus nombreux jusqu’au pit où la sécurité les récupère comme elle peut.

Pour nous, pauvres photographes coincés dans un pit étroit, avec des escaliers au milieu, cela devient très compliqué : il faut attraper le meilleur sur scène en se faisant parfois projeter par les agents de la sécurité contraints de courir pour éviter les accidents. A la sortie du pit, après les 3 premiers morceaux, c’est le soulagement : pas de bobo et, on espère toujours, quelques chouettes clichés.

Le groupe définit son style comme étant du Metalcore / Punk Hardcore et c’est bien à ça qu’on assiste entre violence de certains sons et envolées aériennes. En tout cas, l’énergie est là, brute, jubilatoire. Un vrai bon moment.

On retrouve SILMARILS sur la scène de la plage avec, en prime, un beau coucher de soleil et la possibilité de photographier tout le set. Le groupe qui s’est formé en 1989, revient en force après une pause assez longue mais n’a rien perdu de son dynamisme et de ses convictions.

On connaît à peu près tous leurs chansons « Cours vite » et « Va y avoir du sport ». Le Covid leur a permis de se reformer et de travailler sur de nouveaux projets. La tension monte dans le public, on sent que le groupe est très attendu. L’ambiance est bon enfant.

D’entrée, le groupe donne le ton. Il y a des sourires, ça saute dans tous les sens, on les sent heureux d’être là. Leur complicité est réelle.

Dès le début du concert, des festivaliers déjà acquis à la cause de SILMARILS, rejoignent le pit, portés par leurs voisins. Du coup, nous, pauvres photographes, devons shooter tout en évitant les gars de la sécurité qui rattrapent au vol les festivaliers qui arrivent en nombre.

Je ne connaissais pas ce groupe avant mais je suis conquise. Entre le Rap, le Metal et le Punk, voir glissant vers le Hip Hop, SILMARILS affirme haut et fort ses convictions en français. Leur dernier album « Apocalypto » est sorti en septembre 2024. A écouter sans modération. Un de mes concerts préférés de ces 2 jours d’EUROCKEENNES.

Voilà, l’aventure EUROCKEENNES se termine pour moi. J’ai beaucoup apprécié ce grand festival qui fait beaucoup parlé de lui depuis pas mal d’années. Un grand merci à EPHELIDE pour les accréditations !

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