Mardi 02 septembre 2025 à Barberaz (73)

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Report Cédric LeMAGIC – Photos Bérénice FLECHARD
Ce soir, on est chanceux car c’est la deuxième fois que ROSALIE CUNNINGHAM vient en France, que c’est une date unique dans le pays et que ça se passe au Brin de Zinc ! Qu’est-ce que j’aime cette salle !
Le public trépigne déjà de revoir ROSALIE sur scène. Comme on est une petite centaine, je suis tranquille pour me placer devant la scène. Autour de moi, les conversations vont bon train : on évoque PURSON (son ancien groupe) mais aussi le concert de l’an dernier. Certains parlent même du dernier album, « To Shoot Another Day » dont ce soir, on espère vivre la magie en direct.

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Le groupe entre en scène accompagné des premières notes d’orgue Hammond. ROSALIE CUNNINGHAM est toujours aussi belle dans sa tenue noire moulante. A ses côtés, le reste du groupe joue la carte du décontracté. Si CLAUDIA, la bassiste espagnole est elle aussi vêtue d’une combinaison noire, elle l’a agrémentée de gros anneaux argentés. Les gars portent des t-shirts noirs. Petite exception pour le batteur qui arbore une cravate sur un Marcel, noir lui-aussi. Bizarre.
Un sourire aux les lèvres, ROSALIE s’avance, salue et laisse ses doigts courir sur sa guitare. Elle est debout, impériale. Sa voix résonne, ample, vibrante et d’une clarté sidérante.

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
La setlist ouvre classiquement sur « To Shoot Another Day » et parcourt sans transition les tableaux les plus connus de son œuvre. Chaque morceau devient un chapitre où les codes du Rock Psychédélique s’emmêlent à ceux du Prog’, du cabaret, de la Pop baroque et du Folk anglais. La basse est chaleureuse. Elle pulse et entraine le public et lorsque le refrain arrive, la salle semble comme happée par ce qui se passe sur scène.
Lors des solos de guitare ou de clavier, les applaudissements fusent. On sent que c’est sincère, enthousiaste. Avec ROSALIE CUNNINGHAM, on ne regarde pas un concert, on y prend part. ROSALIE s’amuse des réactions du public, fait des clins d’œil, improvise son texte en nous ayant prévenus : « Si mon accent est mauvais, dites-le-moi, j’aime bien qu’on me corrige ! ». Bref, c’est bon enfant et on assiste à un vrai moment d’échange.


Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
ROSALIE est entourée de musiciens brillants et inventifs. Sur « Duet », elle échange les phrasés et les harmonies avec ROSCO. La guitare part dans une digression orientale, évoquant parfois le Folk Psychédélique. Ils se renvoient les solos. Je me fais la réflexion que les solos de guitare font penser à HUMBLE PIE, STEVE MARRIOTT ou même PETER FRAMPTON. Tout au long du concert, la musique de ROSALIE CUNNINGHAM révèle la richesse et la densité de ses influences.
A un moment, le claviériste quitte la scène – à la surprise du groupe. Je pense qu’il a un besoin urgent mais non, en fait, il va tranquillement au bar se chercher une bière !

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Sinon, on a droit quasiment au même show que l’an dernier mais en moins long (je dirais une bonne demi-heure de moins à vue de nez).
C’est déjà l’heure du rappel. ROSALIE nous lance un « Without you, none of this could exist. Merci, merci, merci », sous les applaudissements du public avant d’entamer « Ride on My Bike », leur hymne populaire.
Après 1h15 de show, le set se termine.






Les musiciens descendent dans la salle et se mêlent au public. Ils m’expliquent qu’ils sont super crevés et qu’ils sont à la veille d’un day off. Le lendemain de ce day off, ils jouent en Suisse et après en Italie. Du coup, demain ils doivent emmener le matos en Italie puis retourner en Suisse pour leur concert du jour d’après avant de retourner en Italie. Tu parles d’un day off !
Moi je suis content, je peux faire dédicacer mes photos de l’an dernier et même si je sais que rentrer chez soi après un concert de ROSALIE CUNNINGHAM, c’est un difficile retour à la réalité, j’attends déjà avec impatience leur prochain passage en France !
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