Mercredi 11 juin 2025 à Barberaz (73)

Direction, comme à mon habitude, Barberaz et le Brin de Zinc pour le concert de la soirée. A l’affiche, c’est SPIRAL DRIVE, un groupe composé d’Autrichiens et d’Allemands qui fait dans le Néo Psyché / Space Rock. J’avoue ne pas les connaître du tout mais je suis tout prêt à les découvrir.
Report : Cédric LeMAGIC – Photos : Bérénice FLECHARD

SPIRAL DRIVE est un groupe qui date de 2018. Les gars ont dans la trentaine et ils sont emmenés par Raphael NEIKES, le guitariste chanteur, qui est à la fois auteur, compositeur et producteur principal du groupe. On a aussi Arthur DARNHOFFER à la basse, Marian FEISTRITZEV à la deuxième guitare, Felix BURTSCHER à la batterie et Andy WROBELWSKY aux claviers (j’espère avoir bien relu leurs noms car ils ont eu la gentillesse de me les écrire sur un papier). C’est une formation stabilisée depuis 4 ans.
Lorsque j’arrive, je constate que cette date n’a pas attiré la foule. En même temps, on se rapproche du Hellfest et de l’abandon des salles pendant cette période donc je ne suis pas vraiment surpris.


Lorsqu’ils arrivent sur scène, je trouve d’entrée de jeu qu’ils sont pas mal. Ils font effectivement dans le Rock Psyché mais pas que. A vrai dire, ça part un peu dans tous les sens. SPIRAL DRIVE mélange riffs bruts et sonorités plus travaillées, le tout saupoudré d’une bonne dose d’improvisation. De temps en temps, ça me fait penser à du CHEAP TRICK mais à vrai dire c’est super dur de les cataloguer. D’un morceau à l’autre l’ambiance change. Pourtant après 4 ans ensemble et plusieurs albums à leur actif, ils devraient être calés sur leur style.

Pendant la première partie du set, on a droit à des morceaux aux intros Heavy Rock mais ça tourne toujours soit à de la Pop musclée soit à du Grunge. Le public, même si on n’est pas très nombreux, est bien réactif et l’ambiance est sympa.
Au cours de la soirée, le chanteur nous parle en français pour nous annoncer une chanson : « Big Wave ». Il nous a dit qu’aujourd’hui, il fait très chaud et que c’est une grosse vague mais de chaleur.

Après, ils nous font une reprise des BEATLES, « Tomorrow Never Knows ». Ca fait très meneur d’avion et on imagine aisément que ça s’écoute, comme dans les années 70, vautré dans un canapé en mode fumeur de bédo, totalement absorbé par la musique.
S’ensuivent ensuite deux ou trois morceaux Psyché, ambiance floydienne et après on revient à la Pop musclée. Avec des refrains.
Au final, ils restent 1h30 sur scène dans une salle en surchauffe vue la chaleur qu’il fait dehors. Le set passe bien même si après 1h30 sur scène, je n’arrive toujours pas à les définir.

Après, ils descendent nous rejoindre au stand merch’ et je les trouve vachement sympas. En plus, comme ils dorment sur place, ils peuvent traîner un peu avec nous au stand merch’ et dehors. Je discute avec le clavier qui me dit qu’on est bien ici. Je lui réponds qu’on a les montagnes, la bière et que le BDZ c’est THE PLACE TO BE. Point final.
Allez, il est maintenant l’heure que je retrouve mes pénates. A la revoyure, les amis !
.
