Mardi Mardi 19 août 2025 à Barberaz (73)
Report : Cédric LeMAGIC – Photos : Bérénice FLECHARD
Il fait beau, il fait chaud et moi je retrouve mon antre favori, le Brin de Zinc, pour la soirée. Je viens assister au concert d’un groupe qui nous vient de Nashville, les ABSOLUTE SILENCE.
Lorsqu’ils arrivent sur scène, je suis un peu surpris car si le groupe est comme attendu composé de l’organiste-chanteur Steven OKONIEWSKI, du bassiste-chanteur Robert DARMSTADT et du batteur Harrison NEMARICH, il n’y a pas de guitariste.
En plus, par rapport à la vidéo que j’ai vu du groupe, on est loin du Rock US, limite Glam auquel je m’attendais. Leur musique mélange les styles et traverse les frontières entre le Rock, le Funk et la musique électronique d’après ce que j’ai lu depuis le concert mais moi je trouve que ça sonne bien Jazz Rock. Je note même que les musiciens dérivent régulièrement vers le Prog’ et parfois, ça sonne à la façon d’un SUPERTRAMP qui flirterait avec un TOTO. Mais une chose est sûre, c’est que c’est très orienté piano et Jazz.
Bref, je vous le dis, il faut une sacrée capacité d’adaptation auditive !
Il n’y a pas de set list mais je constate qu’on a beaucoup de reprises ce soir : le « Come together » des BEATTLES, le « Gimme Shelter » des STONES, un morceau de BON JOVI. On a aussi droit à une reprise très différente de l’original avec le « Dream on » d’AEROSMITH. Et j’ai adoré le cover d’un morceau de CHICAGO, « 25 or 6 to 4 ».
Rassurez-vous, ils ont aussi fait des morceaux à eux !
A un moment, le concert tourne au Hip Hop Rap et là, c’est clair, ils m’ont perdu. Mais comme je suis tenace, j’ai résisté et croyez-le ou non, finalement ça valait le coup.
Le public est restreint car le concert n’a pas attiré la foule ce soir mais lui aussi s’accroche même si certains me diront après avoir été déçus par le style qui n’était pas du tout celui attendu.
Le batteur y va de son solo et le groupe entame son rappel avec un « Great Balls of Fire » que j’ai bien aimé. Les ABSOLUTE SILENCE finissent après un set d’1h15 sur « Going Down » de Freddy KING.
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