Samedi 18 Octobre 2025 à Barberaz (73)
Report : Cédric LeMagic – Photos : Bérénice FLECHARD
Ce soir au Brin de Zinc, c’est à un concert pour les fans de Dark Rock que je vais assister. En effet, ANTIMATTER fait son grand retour après une décennie d’absence. Et, comme il n’y a pas de première partie, je fais fissa pour être à l’heure parce que ça promet d’être quelque chose ! Pour être franc, je ne suis pas un grand connaisseur du groupe. J’avais écouté ce qu’ils faisaient et ça me semblait un peu genre FLOYD et GENESIS mais en bien soporifique. Finalement après avoir lu pas mal de choses sur leurs prestations passées, je me suis décidé à aller voir ce que ça donnait en live et, croyez-moi, j’ai bien fait !
Quand j’arrive au BDZ, on est déjà une bonne centaine de personnes. Je papote un peu avec les gens autour de moi et je me rends compte que certains sont venus de Toulon, d’autres de Monaco, de Suisse…En fait, c’est venu de partout ! Comme c’est Bérénice qui fait les photos, je me colle tranquillement au bar. En plus, une copine m’invite parce que c’était mon anniversaire il y a quelques jours et que je n’ai pas pu le fêter. C’est cool.
D’entrée de jeu, L’ambiance est à la fois calme et électrique. On est entre le Rock progressif et le Dark Ambient. C’est bien mélancolique et les lumières tamisées renforcent ce sentiment.
Mick MOSS, seul maître à bord depuis plusieurs années, nous livre une performance vocale intense. Il a une voix de baryton qui résonne et vibre d’émotion. Je suis captivé, tout comme l’ensemble du public et je me prends une belle petite claque derrière les oreilles.
La setlist traverse les 25 ans de carrière du groupe, avec des morceaux emblématiques comme : « Leaving Eden« , « Existential« , « Stillborn Empires » ou « Paranova« . On a bien-sûr aussi des titres plus récents. Un gars qui s’y connait bien mieux que moi me dit qu’ils sont issus de leur album « A Profusion of Thought ».
Quelle richesse sonore ! Parfois, ça sonne plus New Wave que Progressif, la voix du chanteur me fait quand même un peu penser à DEPECHE MODE… certains titres aussi. Les musiciens d’ANTIMATTER alternent les moments calmes et planants et les morceaux plus New Wave. Il y a, je pense, des samples parce que j’entends des sons d’orgue, mais comme on a les guitares qui sonnent à la U2, ça redonne du peps aux morceaux.
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
J’aime bien les deux titres joués en violon stick par David HALL, le 2e guitariste. Je ne saurais vous donner les noms de ces morceaux parce que, comme je vous l’ai déjà dit, je ne connais pas bien leur répertoire mais c’est très intéressant sur le plan musical et je continue mon voyage à travers leur univers si particulier.
A un moment du concert, je reconnais une reprise, très classe, du « Black Sun » de DEAD CAN DANCE. Et d’ailleurs, Mick MOSS nous le confirme juste après la fin de la chanson. Pas trop rouillé le Magic !
Le public est toujours aussi réceptif et les mouvements dans la salle sont rares. En effet, on a souvent pas mal d’aller-retours avec l’extérieur pendant les concerts mais là, chacun reste à sa place, très respectueux de ce qui se passe sur scène.
C’est après quasi 2h de show que le groupe quitte la scène sous les applaudissements du public qui va avoir du mal à se remettre de ce concert. Je me pose quand même la question de savoir si on aura la chance de revoir un groupe pareil chez nous… Toujours est-il que pour moi, le temps est resté suspendu ce soir au Brin de Zinc. Quelle soirée… magique !
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