ELECTRIC MARY à la Salle des Chaudannes

ELECTRIC MARY à la Salle des Chaudannes
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Aujourd’hui, c’est à St Jean de Maurienne, à 70 kms de chez moi que je me rends pour assister au concert de la tournée d’adieu du groupe australien ELECTRIC MARY. Ce « Last Shows Ever » clôture ainsi plus de 20 ans de carrière.

Lorsque j’arrive devant la Salle Polyvalente des Chaudannes, je vois mon collègue de W.T.R. Steve*74 et je vais le saluer. Sauf que là, il m’attrape et me dit : « SEB 747 est malade, est-ce que tu peux le remplacer pour le report ? ». Bon, j’ai déjà ma place en poche mais je suis bien content de couvrir ce concert. En plus, il est organisé par un pote, Rémy MARTINER du CHAROC Festival.

Allez, je rentre dans cette salle que je ne connais pas. On est pour le moment à peine une centaine et je crains le pire. Heureusement, la suite me donnera tort.

Ce soir, il y a un groupe de première partie et ce groupe, c’est CHEY ‘N’ SHINERS. C’est une formation que j’ai déjà vue deux fois (au Festival de l’Ours et à Guitare en Scène) mais j’ai raté le début de leurs sets à chaque fois.

Cette fois-ci, je suis là, bien campé devant la scène dès le début de leur set. Et j’ai rudement bien fait car d’entrée de jeu, ça envoie très fort avec un morceau « Last Night was a better Night » à la AEROSMITH, avec une pointe d’extrême et une fin en mode guitar hero à la VAN HALEN. C’est carrément génial ! Je kiffe grave !

Le public est lui aussi directement happé par la prestation de CHEY ‘N’SHINERS. Emmenés par la charismatique Cheyenne – que certains ont découvert dans The Voice où elle a atteint les demi-finales – et le guitariste Jerem G. qui a intégré BLACKRAIN il y a quelques temps, ils nous démontrent qu’ils ne sont pas venus là pour rien. C’est diablement efficace et j’accroche vraiment leurs morceaux où fusionnent le Hard Rock, la Soul et le Blues. C’est énergique et c’est vraiment bien.

On a droit en milieu de set à un morceau plus calme mais dans l’ensemble, ça dépote. Bref, un groupe à suivre de près parce qu’il y a du talent là-dedans. Perso, j’attends leur album avec impatience.  

Je profite du petit entracte pour vous raconter l’histoire du pourquoi du comment de cette date d’ELECTRIC MARY, ici, à St Jean de Maurienne. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous se sont posés la question. Ca a commencé il y a pas mal d’années. Rémy MORTIMER avait proposé à ELECTRIC MARY de venir faire une date au Brin de Zinc. Et le concert s’était fait. Aussi, lorsque que Rémy leur a proposé la date de St Jean, ils semblent que les gars d’ELECTRIC MARY se soient souvenus des gens qui les ont soutenus à leurs débuts et ils ont accepté.  

Allez, c’est l’heure. On entend une intro qui n’est autre que la musique de « Cobra shi no coshin », le dessin animé. Je sais que c’est une idée que Rémy a soumise au groupe. Visiblement, ils ont adhéré à cette idée et c’est vraiment sympa pour démarrer le show.  

ELECTRIC MARY arrive et dès « Shaun« , le morceau d’entrée, c’est un concert mené tambour battant qui nous attend. Rusty officie au chant et sa voix est toujours aussi sublime pour le Rock. Alex, le bassiste, est comme un fou. Il porte des lunettes clignotantes rouges assorties à sa veste rouge. Ils sont fous ces Australiens mais au moins on ne le perd pas ! C’est Pete qui assure toujours la guitare et la seconde guitare n’est pas tenu cette fois-ci par Brett mais par un nouveau venu dont j’avoue ne pas connaître le nom. On me dit dans l’oreillette que Brett est retenu en Australie pour son projet solo… Je vais suivre ça aussi. Et pour finir, on retrouve Spyder qui marque le rythme derrière ses fûts.

Et ça envoie du steak ! La setlist, tournée d’adieu oblige, tourne autour des titres les plus connus d’ELECTRIC MARY et le public qui les connait bien est aux anges. On a ainsi droit à « Gasoline and Guns », « One Foot in the Grave », « Luv Me », « No One does it Better than Me », « One in a Million », repris en chœur par le public ou leur « Sorry Baby », issu de « Woman », leur dernier album. J’en passe et des meilleurs.

Rusty et ses comparses semblent hyper heureux d’être là – en plus, le son et les lights sont classe – et ils communiquent beaucoup avec le public. Les plaisanteries fusent et c’est un vrai moment d’échange. Rusty descend même dans la salle, au milieu du public, c’est pour dire s’il se sent bien ici !

Le chanteur fait aussi monter la chanteuse de CHEY ‘N’ SHINERS sur scène pour jouer avec lui sur « Already Gone ». Discrètement, il s’éclipse et lui laisse prendre toute la place. C’est le geste d’un grand Monsieur. Le public est évidement aux anges. Un jeu se crée entre la voix de Cheyenne et le son des cordes de la guitare. S’ensuit le « Rock n’Roll’ de LED ZEPPELIN. Ce morceau n’apparaissant pas sur la set list, c’est une surprise et une belle surprise.  

On approche de la fin de concert, toujours dans une ambiance très bon enfant, et le batteur fait monter son fils pour un petit solo où ils jouent en duo sur la batterie. Sauf qu’à un moment, Rusty les rejoint et que c’est maintenant à 3 qu’ils s’escriment sur le pauvre instrument ! Foi de Magic, je n’ai jamais vu ça ! Peu après, Spyder s’éloigne sur la scène et il s’amuse avec son fils à se lancer les baguettes. Le gamin a 15 ans seulement, ça promet !  

Le concert tire désormais à sa fin et après un « My Best Friend » qu’on n’attendait plus, le groupe termine un set de plus de 2h avec un « Let Me Out » d’anthologie sur lequel CHEYENNE revient pour chanter un couplet, à la grande joie du public en liesse. C’est de la folie dans la salle !

Voilà, c’est fini. C’est un concert que je ne suis pas près d’oublier. Le show a été intense et nous a réserver de belles surprises. Pour ma part, j’ai eu ma dose de Rock n’Roll pour le week-end ! Quel dommage que cette tournée soit la tournée d’adieu d’ELECTRIC MARY. Mais des groupes qui reviennent au bout de quelques années, il y en a des floppées, alors je croise les doigts pour que ce soit le cas pour ce groupe.

Comme dirait Ti-Rickou, notre rédac’ chef : « Long live Rock ‘ n’Roll, my Friends ! ».

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