Mercredi 16 juillet 2025 – Parc des Burgondes de St Julien en Genevois (74)

Report et Photos : HI’TWIST
Dès que je rentre dans le site de GUITARE EN SCENE, je me retrouve immédiatement dans l‘ambiance. Je retrouve les copains, les adorables personnes qui gèrent le point presse. Je retrouve aussi les têtes de l’année dernière, les fidèles de GUITARE EN SCENE qui évoluent pour différents supports : télés, radios, magazines, webzines… Et j’en rencontre de nouveaux avec qui je fais rapidement connaissance. Pour ceux qui ne sont jamais venus, sachez que le GES, c’est une grande famille !
Mais je n’ai pas le temps de traîner. Je prends les consignes, tout comme mes collègues, et on part dans l’arène !

On commence le fest avec ROSALY, le groupe finaliste du tremplin. Il y a une chose que j’ai constaté, c’est que d’années en années, le niveau des finalistes GES est de plus en plus performant. Et cette année, il faut le dire, c’est balaise !
Pour moi, ROSALY, ça va être une belle surprise. Quelle énergie !




J’ai face à moi une chanteuse captivante qui bouge un peu parfois comme la chanteuse IZIA, un violoncelliste au look un peu improbable avec sa casquette à l’envers et sa clope. Il casse les codes ce gars ! C’est vraiment sympa cette note qu’il apporte avec le violoncelle… quand il ne prend pas la guitare. ROSALY, c’est aussi un guitariste et un bassiste accomplis.
Leur musique nous emmène. C’est original, c’est frais, ça a une énergie dingue. C’est vraiment un groupe avec un bel univers et qui a la patate. Le public réagit super bien et après le set, je constate que tous les médias présents en disent la même chose que moi. Top.

Après, je pars sous le chapiteau pour voir EAGLE EYE CHERRY, le fils du grand pianiste de jazz DON CHERRY. Je l’avais vu il y a 2 ans à Musilac et sa prestation ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable.
Pourtant, ce soir, je ne sais pas si c’est de la maturité mais sur cette magnifique scène du GES, alors qu’il est accompagné de musiciens accomplis, je trouve le set sympa. Bon, j’avoue avoir quand même une préférence dans la famille pour sa demi-sœur NENEH.



EAGLE EYE nous fait un show pop. Là aussi, c’est sympa, c’est frais et on a droit à son hit planétaire : « Save Tonight ».
EAGLE EYE CHERRY, c’est un peu l’extraterrestre de la soirée dans une programmation Rock. Après, le GES est un festival familial aussi. C’est bon enfant, on nous met des trucs de l’été, des trucs joyeux. Il faut faire plaisir à tout le monde car le public est très large et varié. Mais je ne peux m’empêcher de penser que d’un autre côté, il y a des dizaines de noms de guitaristes prestigieux comme PAT TRAVERS, STEVE STEVENS, JARED JAMES NICHOLS, AKIRA TAKASAKI, etc, qui eux ne sont jamais venus à GUITARE EN SCENE… Bon.

C’est maintenant au tour des Ecossais de SIMPLE MINDS de prendre le relais sous le chapiteau. C’est toujours un plaisir de revoir ce groupe. La première fois où je les ai vus, c’était il y a environ 40 ans, à Grenoble, avec la tournée « Once Upon a Ttime ». C’est d’ailleurs les 40 ans de cet album. En clin d’œil à cet anniversaire, j’ai même trouvé un T-shirt avec la pochette de l’album de 85 d’un côté et les dates de tournée 2025 de l’autre. Bref, j’ai craqué et je m’en suis acheté un ! Mais reprenons… J’ai revu les SIMPLE MINDS quelques années plus tard, au Zénith de Paris, pour l’enregistrement de leur live. Et depuis, on doit bien en être à une bonne dizaine de fois.
Comme avec le live qu’ils viennent de sortir, on a eu un répertoire estival mais où ils ne délaissent pas de vieux morceaux comme « Love Song », ou « Sons and Fascination », morceau rarement joué ces dernières années.
Jim KERR et son vieux compagnon Charlie BURCHILL à la guitare ont su s’adjoindre une nouvelle team ces dernières années. Ils ont du coup une batteuse qui assure un max, une super choriste, etc. S’ils ont eu un passage à vide, ils ont su se régénérer et c’est pour le mieux.






On a droit à de super morceaux comme « Alive and Kickin’ », « Don’t you (Forget about me) », « Someone, Somewhere (in Summertime) » mais pas je n’entends pas le morceau que beaucoup attendent avec impatience : « Mandela Day ». Bizarre.
Pour ma part, je suis ébloui par la prestation des SIMPLE MINDS sur « Belfast Child » qui a fait courir sur tout le GES un moment d’émotion fabuleux que Jim fait durer, ne boudant pas son plaisir.
Ce set des SIMPLE MINDS a fait montre d’une belle communion entre le groupe et le public. Les gens sont heureux. Ca a un parfum de nostalgie d’autant plus que c’est très intergénérationnel.

Pas le temps de traîner ! Je retourne à la scène village pour DYNAMITE SHAKERS. C’est un groupe qui nous vient de la côte atlantique, de Vendée. Ils ont une belle aura et ils commencent à faire parler pas mal d’eux.
Et d’entrée, je suis impressionné par la vitalité du groupe. C’est vraiment du Rock vitaminé !








Sur scène, on a des jeunes dont deux filles qui officient aux manches. Et elles n’arrêtent pas ! La guitariste fait des sauts de malade. Quelle fougue ! Le guitariste-chanteur et la bassiste-chanteuse se relaient sur les morceaux et ils chantent parfois ensemble. Ils maîtrisent parfaitement les arcanes du Rock 60/70 et l’associe à un son garage que j’aime bien. Ce qui ne gâte rien, c’est qu’on ressent qu’il y a une bonne complicité entre les membres du groupe.
En tout cas, DYNAMITE SHAKERS, est une belle surprise Rock ‘n Roll.

Voilà pour cette première journée. Je fais l’impasse demain sur le GES car je vais au concert de ROBERT PLANT à Vienne, même si j’aurais quand même bien aimé voir les tant attendus STEREOPHONICS et revoir NADA SURF. Mais bon, ROBERT PLANT, quoi.
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