Tagged: ROCK

MALVADA, Malvada

MALVADA, Malvada
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MEDIATOR 3 ETOILES - 2025 https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 juin 2025

Oh, un groupe de Brésiliennes qui fait du Rock, un groupe qui cartonne au Brésil et que je ne connais pas ! Rattrapons cette erreur de suite.

Alors, il y a des titres chantés en anglais et des titres en portugais. J’aime bien les morceaux en portugais comme « Veneno » ou la ballade « Como se fosse hoje », des titres produits pour le marché local car c’est la première fois qu’elles font des titres en portugais.

En anglais, mention spéciale à « Bulletproof » qui a bien la pêche et un mega solo de guitare avec une rythmique bien lourde et un chant plus agressif.

On est dans du Rock, pas du Metal, même si elles ont des morceaux puissants.

Perso, j’aime bien. Les compos sont cool, la voix est chaude et puissante… ou douce selon les besoins. Bonne découverte. Et ce n’est pas ma fille qui me contredira vu qu’elle vient de me demander : « Papa, c’est bon ça, c’est quoi ? ». Allez, 3 pics et vive les Brésiliennes… de MALVADA, bien sûr !

THE SPEAKER WARS, The Speaker Wars

THE SPEAKER WARS, The Speaker Wars
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MEDIATOR 2 ETOILES https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 30 mai 2025

THE SPEAKER WARS est le nouveau groupe de STAN LYNCH, batteur et fondateur de TOM PETTY AND THE HEARTBREAKERS. Pour THE SPEAKER WARS, c’est JON CHRISTOPHER DAVIS qui a le poste de chanteur.

Et musicalement, allez-vous me dire avec raison ? Bah, on va dire que c’est du Rock, Blues, et que ce n’est pas trop éloigné des HEARTBREAKERS. On a une voix plus grave, plus blues aussi.

Alors pourquoi je le chronique cet album ? Mais tout simplement parce que je suis ouvert sur le Blues Rock quand c’est bien joué, bien fait et pas chiant. « Chérie, arrête de rigoler, je sais que pour toi le Blues, c’est forcément chiant (sniff) ».

Bon OK, il y a quand même beaucoup de ballades. Même belles, c’est quand même des ballades ! Et trop de ballades tuent la ballade. En plus maintenant, j’ai le bourdon (non, pas le bourbon, bananes !)… 2 pics.

P.S. : attention, écoute déconseillée au volant, risque de somnolence élevée.

RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc

RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
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Chouette, c’est la fin de la semaine et déjà un nouveau concert en perspective ! Ce soir, c’est en couple que je me rends chez mes voisins savoyards, mon copain Steve*74 ayant décidé de me laisser partager un nouveau concert seul avec ma chère et tendre. Alors que le temps a été instable toute la journée, c’est sous un soleil radieux et un petit 18 degrés que nous partons en direction de Barberaz dans mon antre préféré, le Brin de Zinc.

Mais en mai fait ce qu’il te plaît, comme le dit le proverbe et le temps a décidé de nous prendre au mot. Nous arrivons ainsi sous un joli crachin et une perte de cinq degrés. Mais remboursez !!! Ah non c’est vrai, j’ai une accred’…

En plus, c’est un concert que je veux absolument faire et qui a été reporté cet hiver. Un proverbe gascon dit ceci : “Petite pluie de mai fait plaisir à tout le monde”. Ouais ben moi, ça ne me fait pas plaisir. Et puis en plus, le groupe de ce soir n’est pas gascon, mais héraultais.

Enfin bref, passons. C’est donc légèrement mouillés par un petit crachin qui avait bien caché son jeu que nous arrivons devant les portes. Là, on nous annonce que le concert est full. Pas trop le temps de discuter avec les copains, il y a une foule bien compacte et il faut arriver à trouver de la place devant les planches. Evidemment, ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace et donc nous arrivons à nous faire une petite place.

RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
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RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc

Une première remarque me vient à l’esprit : les RED BEANS AND PEPPER SAUCE, le groupe que je vais voir ce soir est composé de cinq membres et étant donné la taille de la scène, je pense qu’ils vont être serrés. D’autant plus que je constate qu’un gros clavier sur le côté droit laisse peu de place. On devine déjà l’emplacement des musiciens. Quand on regarde en face de la scène, trois guitares sont exposées sur la gauche et une basse à droite cachée derrière l’énorme clavier. Il y a même un gong sur le kit de batterie. Une telle configuration est-elle le signe d’un gros groupe ? Du moins, elle en a l’apparence.

Devant les planches, il y a peu de connaissances. Certains copains sont là, mais les piliers habituels du Brin de Zinc sont un peu plus en retrait ou absents. En attendant, des classiques de Blues sont diffusés dans le Brin de Zinc afin de faire patienter les nombreux spectateurs. Ai-je besoin de vous rappeler que le concert affiche complet ? Comme chanterait un certain Patrick S. “Ah, qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte !!”.

21h et beaucoup de poussières plus tard, le groupe monte enfin sur scène. Le public commençait à s’impatienter et certains spectateurs semblent chaud comme la braise. “Bonsoir à tous ! Il y a du monde ce soir”, annonce tout sourire JESSYKA AKE, la chanteuse pendant que LAURENT GALICHON à la guitare, SERGE AUZIER derrière ses claviers, PIERRE CORDIER le bassiste, et NIKO SARRAN, le batteur, s’installent à leur place. “Avant tout, nous aimerions dédiés ce show à Cédric un ami proche”, nous dit la chanteuse en levant les yeux au ciel. Voilà qui plombe un peu l’ambiance avant le premier titre.

Cependant, dès les premiers accords de “The Shadows”, nous sommes tout de suite mis dans le bain. Le groupe n’est pas venu se lamenter et frappe fort d’entrée de set avec son Blues Rock teinté de Hard Rock 70’s bien rentre-dedans, comme si LED ZEPPELIN et DEEP PURPLE avaient fusionné.

Les points sur les I, les Haricots Rouges nous les mettent dès le second morceau, “Gonna Dance” où JESSYKA demande déjà au public de mettre toutes les mains en l’air. C’est complètement dingue comme ambiance. JESSYCA est une vraie frontwoman. Elle danse tout le temps et sourit en permanence. Elle vit sa musique et semble prendre un pied monumental sur scène. Et que dire des autres musiciens ? PIERRE est la force tranquille du groupe, en retrait (forcément étant donné la place) mais toujours en groove et en rondeur. NIKO est un batteur incroyable, il a une touche unique et créative qui impressionne. SERGE quant à lui nous sort des accords incroyables et a une façon de jouer très particulière, faisant passer régulièrement la paume de ses mains sur les touches.

Cependant, outre JESSYCA et son timbre groovy, celui qui m’impressionne c’est bien LAURENT qui, même s’il ne bouge pas énormément, laissant la place à sa chanteuse, fait pleurer sa guitare en produisant des riffs tranchants dans le vif. Le Blues Rock pimenté de Soul et de Funk des Occitans est absolument génial et j’adore leur musique. D’autant plus que cette fois-ci, les lumières sont au top et le son est nickel.

Un riff dévastateur, une nouvelle fois de LAURENT, sur un chant hanté de JESSYCA et nous voilà avec “Same Old Story”. Le public est de nouveau sollicité et frappe des mains sur “Gone In the Sand” qui s’enchaîne avec “I’m Done”. JESSYCA est toujours au top et n’a toujours pas baissé son niveau d’énergie. Lorsqu’elle ne chante pas, elle danse et joue avec LAURENT qui enchaîne les solos. Ce cocktail bouillonnant de Rock, de Blues et de Groove qui embrase la scène est totalement enivrant. Je n’en perds pas une goutte.

Ce qu’il y a de génial avec les RED BEANS AND PEPPER SAUCE, c’est que chaque titre est un brûlot de Classic Rock fusionné avec de la Soul. De “Another One” et son solo inspiré par ZAPPA, en passant par « Show Me Your Love” et son chant nuancé puis par “Another Way”, les morceaux défilent et continuent à cogner sévère tout en restant sexy. Et notamment avec le sublime “Woman” que la chanteuse dédicace à toutes les femmes dans la salle.

JESSYCA disparaît de la scène juste après ce morceau, laissant ses camarades attaquer un instrumental légèrement psychédélique qui fait la part belle à la batterie et aux claviers. C’est à cet instant qu’on découvre l’étendue du niveau technique des musiciens. Sur la fin du titre, LAURENT rejoint musicalement ses camarades pour nous interpréter un petit “Eruption”, d’un certain EDDIE V.H. légèrement dissonant, comme me le dira un spectateur. Cependant comment blâmer LAURENT, lorsqu’il s’attaque à un tel monument quand on sait que, pour ceux qui ont eu la chance de voir VAN HALEN en live, ce qui n’est pas mon cas, le légendaire guitariste n’était pas non plus toujours au summum.

Lorsque JESSYCA remonte sur scène, le groupe tout entier finit par un “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN de toute beauté. A partir de cet instant, je commence à perdre le fil. Je suis tellement dans l’ambiance que j’en oublie presque de prendre des photos. Les morceaux qui défilent sentent incontestablement le Groove et le Funk, mais ont un parfum bien Rock. Le groupe héraultais n’hésite pas à lâcher les chevaux – et les cheveux aussi, laissant apparaître la très longue crinière brune de la belle et douce JESSYCA – avec le très Rock et féroce “What Happens In Vegas” qui semble mélanger le son d’URIAH HEEP et de LYNYRD SKYNYRD. Celui-ci a été précédé de l’épicé Southern Rock, “Hel”.

On frôle parfois le Stoner, parfois le Funk tout en restant Blues et je reste coi devant cette indiscutable facilité musicale, telle une bonne vieille confiture maison diablement addictive. “My Holy Guest”, la ballade de service vient calmer les ardeurs avant de reprendre de plus belle avec “No Cross” et “Half World Changeling” pour finir sur “Lock You Down”.

“On vous laisse comme ça ? Non ? Vous en voulez encore ?”, demande LAURENT. “Vous n’avez pas soif ?”, renchérit-t-il. “On boira plus tard”, rétorque un spectateur. Les Bitero-Montpelliérains concluent donc avec “I Want to Take You Higher”, une reprise furieuse du tube de SLY AND THE FAMILY STONE.

Et c’est la fin du show. Nos copains remercient le public et commencent à plier bagage. Oui, mais voilà, nous sommes au Brin de Zinc, et au BDZ on en reveut encore ! D’autant plus que certains spectateurs ont lu la setlist qui comporte un titre de plus. “Vous en voulez encore une autre ?”. Evidemment qu’on en veut une autre, c’est trop bon ! Et c’est avec un “Ace of Spades” d’un certain MOTORHEAD, en version Blues Rock et vraiment surprenante, que se clos cet incroyable set.

RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
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RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc

Mais quelle claque avons-nous pris ! Je ne m’attendais pas à ça ! Bon, d’accord, le son était au top ainsi que les lumières, ce qui apporte un plus, mais la passion et la générosité musicale des musiciens a fait tout le reste.

Voilà, les lumières se rallument, et c’est terminé après presque deux heures de show. Le groupe rejoint son public pour partager une bière et discuter musique bien évidemment. Il se fait, comme souvent, dévaliser son stand de merch’ où il y a plein de goodies et notamment un superbe éventail avec le logo du groupe que JESSYCA utilisait régulièrement sur scène.

Un grand merci à Thomas pour cette belle découverte. Un conseil, si le groupe ne passe pas très loin de chez vous, n’hésitez pas une seule seconde, surtout si vous aimez le Classic Rock teinté de Blues et de Funk.

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BANDEAU WTR MAG FIN D ARTICLE https://wtrmag.com/

TEMPLE FANG, Lifted from the Wind

TEMPLE FANG, Lifted from the Wind
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Stickman Records

Sortie : 25 avril 2025       

Parfois, il arrive qu’on ne sache pas comment décrire le style musical d’un groupe. Du coup, quand c’est un peu compliqué, on regarde tout simplement la fiche promo. Là, si je m’en tiens à ce qui est écrit, TEMPLE FANG fait dans le Psych’ Rock.

Et au final, ce n’est pas faux. C’est plus Rock que metal et c’est en tout cas bien branché « un éléphant bleu, ça peut voler » (si, si, je l’ai vu !), « l’herbe est mon amie » et tout et tout.

Ce n’est pas déplaisant à écouter, loin de là, avec des bâtons d’encens pour l’ambiance et en faisant du air cythare (sur une cythare magique pour ceux qui n’auraient pas compris). Ou alors, en fin de soirée agitée, c’est parfait. Perso, j’aime l’ambiance. Les morceaux sont cool, la voix est envoûtante…

Alors of course, si tu aimes les gros riffs qui tâchent et les voix à la Vomito, bah je te conseille plutôt d’aller jouer dans un champ de cactus. En revanche, si tu veux retrouver l’esprit Woodstock, tu peux te jeter dessus et tu ne seras pas déçu.

Bon, moi j’aime bien et j’ai vu l’indien zarbi à poil dans le désert (mais pas Jim), c’est donc 3 pics.

DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban

Encore une fois, c’est une cause féminine qui m’aura retardé pour revenir dans ce lieu culte qu’est l’Espace Vauban.

Ce lieu est le passage obligé quand vous séjournez à Brest ! Charles, le tôlier, de par son sérieux mais aussi sa gentillesse, en a fait un lieu musical incontournable ! D’ailleurs, les couloirs de l’hôtel, à l’étage, sont une vraie expo de photos Rock. Quant au resto, c’est une si bonne table (miam, les desserts maison !).

Bon, revenons à nos moutons ! Il semblerait que ma rigueur tombe quand je suis en pleine discussion féminine et je n’ai pas vu l’heure arriver (mea culpa). Le temps de me garer et d’arriver dans la place, mince c’est blindé !!! Double mince, les Anglais de DR. FEELGOOD ont déjà commencé leur show ! Impossible de me rapprocher de la scène, surtout que je suis un peu timide pour pousser les colosses bretons, surtout avec leur pinte de bière à la main. Je me contenterai donc d’une vision et d’une prise de vues à 20 mètres ! Et ça n’arrête pas, infernal les allers/retours au bar pendant tout le show !

Exit « Drive me Wild », « No mo do Yakamo » « She does it Wright », titres du début et que j’ai loupés !

DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban
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DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban

Je découvre nos Anglais sur « Mary Ann ». Enfin, je découvre… je les ai déjà vus il y a quelques années au fameux Brin de Zinc de l’agglo de Chambéry. Et avec ROBERT KANE au chant (digne successeur de LEE BRILLEAUX), ça sent toujours la sueur avec un Rythm ‘n’ Blues de très bonne facture.

Les covers ne sont pas en reste avec : « I can tell » (BO DIDDLEY), «You don’t Love me » (WILLIE COBBS), « See you later Alligator » (BOBBY CHARLES), « Dawn at the doctor » (MICKEY JUPP).

La machine est en route et bien rodée avec « Put the blame on me ». C’est avec « If my Baby Quit me » que ROBERT en profite pour présenter les musiciens : GORDON RUSSEL à la guitare, PHIL MITCHELL à la basse et KEVIN MORRIS à la batterie.

S’enchaînent alors « Back in the Night », « Roxette », « Keep it Undercover ». On est à 80% du show et c’est avec « Milk and Alcohol », « Gimme one more Shot’ » que le show se termine.

1er rappel et retour aux essentiels avec « Last call ». C’est ensuite avec deux nouveaux covers « Riot in Cell Black #9 » (de THE ROBBINS), suivi de « Route 66 » (de BOBBY TROUP) que cette soirée s’achève.

Petit arrêt au stand de merchandising pour quelques goodies. Je repars du coup avec un auto-collant logo du groupe pour mon fourgon, un bonnet et enfin un T-Shirt, toujours avec le logo si sympa du groupe. On ne se refait pas ! N’est-ce pas Doc Olivier Vinylestimes ?

Un grand merci à Arsenal Productions pour l’accréditation photos.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/