Dimanche 05 octobre 2025 à Barberaz (73)

Report : Cédric LeMAGIC – Photos : Bérénice FLECHARD
En ce dimanche soir, je me rends comme souvent, au Brin de Zinc en banlieue de Chambéry. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, le Brin de Zinc est LA scène indépendante savoyarde. Elle est reconnue pour sa programmation éclectique et son ambiance très conviviale. Le concert de ce soir s’inscrit dans une saison qui s’est révélée riche en découvertes musicales et en performances atypiques.
Et question performance atypique, avec PRINCESSES LEYA, on va être servis !

Lorsque j’arrive dans la salle, la salle est déjà quasi complète. Il faut que je me fraye un chemin pour arriver devant la scène. Il faut dire que, ces derniers temps, ça avait été plus calme au BDZ. Je sens d’entrée de jeu, que ça va être une soirée marquante. Ma comparse photographe, Bérénice, n’est pas encore arrivée et je commence à flipper un peu en pensant qu’il va falloir que je prenne des photos. Mais finalement, elle arrive peu de temps après. Je suis sauvé !
Les PRINCESSES LEYA montent sur scène et je capte direct que c’est à un show peu ordinaire que nous allons avoir droit. C’est rigolo leur délire. Ils partent dans l’univers, dans un vaisseau spatial.





Pour décrire ce qu’ils font, c’est un peu le côté ULTRA VOMIT musicalement mais c’est plus un spectacle qu’un concert car il y a pas mal de sketchs incorporés dans le set. D’ailleurs, en parlant de sketchs, le chanteur me dit quelque chose ! Mais oui, mais c’est bien-sûr ! C’est DEDO, celui qui passe au Jamel Comedy Club. Je n’avais pas fait le rapprochement. Ceci dit, je dois bien être le seul car le public semble bien les connaître et tout le monde est aux taquets.
La joyeuse bande de PRINCESSES LEYA joue sur les contrastes musicaux et les dialogues absurdes. C’est un vrai spectacle comique mais quand ils jouent, ils envoient du steak. Un petit bémol quand même, c’est qu’ils ont beau chanter en français, je ne comprends rien.

En tout cas, on se marre bien. Les échanges entre DEDO et ANTOINE SCHOUMSKY sont pleins de références pop mais on a aussi des clins d’œil au monde des geeks et pas mal de critiques sociales. Les deux artistes jouent sur le contraste entre leurs personnalités et créent une dynamique bien rythmée.
Ils nous font un morceau nommé « Balls, Balls, Balls » qui pourrait faire penser au morceau d’ACCEPT « Balls to the Wall » autant qu’au « Boys, Boys, Boys » de SABRINA, titre qui a défrayé la chronique dans les années 90. Ils ont même réussi à générer un Wall of Death à coups de « Tapez-vous sur la gueule ! », lancé par DEDO. Heureusement que personne ne l’a pris au mot !

Ainsi que je l’ai déjà dit, leur concept c’est un voyage spatio-temporel et, à un moment de leur voyage, ils tombent sur Satan. Satan leur parle et eux, ils l’appellent Philippe. C’est décalé à mort. La salle est hilare. Après, il faut aimer ce style d’humour.
Ils nous font « Baise tout seul ». Je vois une nana qui se jette sur son fils pour lui boucher les oreilles parce que là, les dialogues partent en live. Moi, je me marre parce que visiblement, le gamin n’a rien compris à ce qui se disait.
Perso, j’adore leur reprise de « Dirty Dancing » qui part, évidement, sur un délire aux petits oignons.

PRINCESSES LEYA, c’est une espèce d’Ovni dans le monde du Metal. Ils sont tellement à part que je ne vois pas comment les classer. Durant tout le show, j’avoue que je me demande un peu où j’ai mis les pieds, contrairement à Bérénice qui, elle, est emballée. Je m’attends à un rappel parce que 1h05, c’est quand même un peu light en termes de durée mais non, rien. La dernière note sortie des instruments, ils sortent de scène et c’est fini. Un peu brutal comme fin.
Heureusement, ils se rendent ensuite au stand merch’ et se plient au jeu des photos et dédicaces. Quant à moi, je reprends le chemin de la maison. Putain, ça caille !
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